Portrait De Grandgousier

très curieux que Rabelais en ait tiré les noms de son héros et de quelques-uns des personnages qu’il devait élever à une nouvelle célébrité littéraire. L’enchanteur Merlin, pour porter secours au roi Arthur, engendre mystérieusement deux jumeaux, Grandgousier et Galamelle : de ceux-ci naît Gargantua qui, à âge le sept ans, est conduit à la Cour sur une jument, elle aussi procréée par le magicien. L’animal (qui aura sa digne réplique dans les aventures rabelaisiennes de Gargantua) fait par sa grosseur

symbolise l’issue belliqueuse qui se présente au tyran. Sujet 6 : lecture d’image À l’époque, il est traditionnel de représenter les hommes cultivés avec les instruments du savoir : livre, plume, etc. : ces conventions sont ici respectées. Ce portrait d’Érasme est également porteur de connotations psychologiques et morales : il suggère la concentration de l’intellectuel au travail, mais aussi sa rigueur. La concentration est montrée par la raideur et l’immobilité du corps, les yeux et les lèvres

utilise l’intrusion du corps dans la littérature. La création des personnages hors du commun comédien Les portraits, les noms En effet, nous pouvons voir dès la ligne 1 des onomastiques avec le nom « Gargamelle » qui fait référence au nom de la mère qui se retrouve dans celle du fils et fait référence au grossier donc à la nourriture. Mais aussi un onomastique à la ligne 24« Grandgousier » qui quand à lui est le père de Gargantua, dont il reçoit les attributs principaux. Ce nom est accompagné

tous caractérisés par une tendance à la boisson. Janotus est un mauvais moine caricatural (parler de sa harangue qui montre tous ses défauts). Les enseignants sophistes sont caricaturaux également par leur inutilité et manque de réflexion. De même portrait caricatural des moines qui sont qualifiés de "mâche-merdes" au chap. 40.- Pas de complexité des situations dans G. L'intrigue est très simple : naissance, éducation, épreuve de la guerre, victoire, fin. Les aventures sont comiques, par exemple comique

cache. En effet, certains moments du roman ne peuvent que dégouter le lecteur ce qui efface cette image de « communion heureuse » ; avec notamment des propos vulgaires comme dans le chapitre 5 : « Les propos des biensyvres » lors de la scène ou Grandgousier est ivre, sous l’emprise de l’alcool montrant ainsi le mauvais côté de la boisson. Le chapitre 13, nous retrouvons « torche-cul », Gargantua qui urine sur les parisiens et finit même par les noyer. Son père, quant à lui, reste également vulgaire

pour la science et les lettres, il correspond au portrait, mythique lui aussi, que l'histoire a fait de François ler. Déjà plus conscient que son père de ce qu'il gouverne un Etat, sa vertu essentielle ne réside plus seulement dans son caractère, mais surtout dans l'équilibre volontaire de ses décisions. Avec lui, la raison entre dans la politique. Sa sévérité dans le châtiment atteint à un meilleur résultat pratique que la mansuétude de Grandgousier. Le père n'avait pas empêché, avec toute sa « débonnaireté

raconte les aventures de Gargantua, fils des géants Grandgousier et Gargamelle, venu au monde par l'oreille de sa mère, cette dernière ayant trop mangé pour l’enfanter de façon normale. Impressionné par l'intelligence de son fils (qui s'est fait un « torche-cul » d'un oison), Grandgousier l'envoie étudier à Paris pour y suivre une éducation humaniste auprès de maître Ponocrates. Cependant, à la suite d'une dispute entre les fermiers de Grandgousier et les fouaciers de son ancien allié Picrochole, une

parfaitement maîtrisés par les acteurs, rendant la pièce bien plus cocasse que le roman en lui même. Enfin, le chant et la poésie possèdent également une place au sein de cette réinterprétation du Gargantua. Dès la naissance de ce dernier, son père, Grandgousier, invite sa femme et ses amis à célébrer ce jour heureux en chantant. Cette action est emprunt de joie, et amuse ainsi le spectateur, la pièce garde donc son côté divertissant. On retrouve aussi de la poésie dans la scène des torche- culs, lorsque

son regard dans celui du personnage. Il donne l’impression au lecteur d’entendre les pensées du personnage. Dans l’éducation sentimentale de Gustave FLAUBERT, le lecteur entre dans la peau du personnage grâce au vocabulaire mélioratif au sein du portrait de Mme ARNOUX, des verbes de perception dont Fréderic est le sujet, et la sollicitation des sens qui permettent de mettre à nu la sensibilité du héros, fasciné par la beauté exotique de Mme ARNOUX. Cependant une autre manière de critiquer va suivre

au maximum le savoir et la culture et à replacer l’homme au centre des préoccupations. François Rabelais fait partie de ces grands auteurs humanistes du XVIe siècle. Ce roman relate la vie et les aventures d’un géant, Gargantua, fils du roi Grandgousier et de Gargamelle. Le livre traite de trois grands sujets : l’éducation, la guerre et l’utopie. Son originalité réside dans le style décalé, mêlant humour, grossièreté et plaisir de la table. Passé la première impression, le lecteur peut