Portrait De Matamore

que lui donne son professeur. Cette saynète se fini avec Charles comme l'objet de tous les regards, solitaire et besogneux. - Présentation généalogique, opposition père/ mère. Père, figure du matamore, soldat fanfaron. Tout sauf discret à l'inverse de son fils discret, un portrait négatif, portrait à travers des pointes ironiques. Discours rapporté, point de vue du père, intervention de la voix narratrice qui met à distance ce personnage aux actions louches. On retrouve un autre trait d'un discours

scène 1 Portrait du Maître par son valet, de "Je n'ai pas grand peine à..." à "que tu aurais menti." En quoi cette tirade complète-t-elle la scène d'exposition ? Tirade de la fin de la scène d'expo. 2 persos sur scène : Sga et Gusman, valet d'Elvire. Par ses questions, Gusman pousse Sga a faire une longue tirade. Ds une scène d'expo, l'auteur présente au spectateur ts les éléments pour comprendre la suite de la pièce (lieu, persos, act°) I - Le portrait de DJ par Sga. 1) Portrait moral. Portrait

personnage de Cyrano porte un masque : son nez démesuré, fait en dichylon, est un symbole du masque de la comedia d'll arte. Cyrano est un personnage de la comedia, dans la scène du duel il se réfère à Scaramouche, on évoque aussi le capitaine de Matamore. Ce masque figuré par le nez permet de montrer le masque qu'il porte dans son comportement face à Roxane : il lui cache son amour, il le lui déclare dans des lettres et jamais de vive voix, même quand celle-ci découvre le stratagème, il lui dit :

registres du texte-source. La parodie est une forme de réécriture où la distance avec le texte originel se traduit par un renversement de registre, la caricature de certains traits, le déplacement du contexte de départ. Ainsi on pourrait voir dans le Matamore de L’Illusion comique un renversement parodique des tirades héroïques d’un Rodrigue. Ce qui L E S M O T S D U C E R C L E N ° 3 4 / D O S S I E R T H É M A T I Q U E © G A L L I M A R D - 2 DOSSIER THÉMATIQUE

structure permet à la comédie occidentale de se superposer à l’atellane. Plaute fait des satyres de la société tout en donnant des leçons de morale. Dans Miles Gloriosous, on retrouve le type du solde fanfaron qui correspond à matamore chez Corneille. Dans Senex Amator , on retrouve le type du vieillard libidineux, qui chercher à satisfaire sa passion pour une jeune fille. Par exemple lysidus dans Cassina est un vieillard amoureux

registres du texte-source. La parodie est une forme de réécriture où la distance avec le texte originel se traduit par un renversement de registre, la caricature de certains traits, le déplacement du contexte de départ. Ainsi on pourrait voir dans le Matamore de L’Illusion comique un renversement parodique des tirades héroïques d’un Rodrigue. Ce qui N ° 3 4 / D O S S I E R T H É M A T I Q U E © G A L L I M A R D - 2 DOSSIER THÉMATIQUE LES RÉÉCRITURES change, d’un texte à l’autre : une gestuelle

supplément invite à cette (re)découverte. Le groupement de textes proposé part de l’Appel du 18 juin, document exemplaire du lien indissociable entre la force du verbe et la grandeur de l’action historique : « Le destin du monde est là. » L’art du portrait fait l’objet de l’étude suivante, à travers Jean Moulin (« [Il] mourrait pour la France, comme tant de bons soldats qui, sous le soleil ou dans l’ombre, sacrifièrent un long soir vide pour mieux “remplir leur matin” » et Mussolini (« Ayant voulu

nouveau rapport de forces : famille et pouvoir politique 1. Une scène d’assaut des personnages autour d’Orgon contre Tartuffe 2. L’aboutissement des attaques d’une famille solidaire : Tartuffe démasqué 3. Le pouvoir du Prince II. Dernier portrait de Tartuffe 1. Un portrait esquissé en négatif par les répliques de la famille 2. Face à ces attaques, le traître reste impassible 2. Un cynique ironique III. La force du dénouement 1. Deux coups de théâtre 2. L’ordre rétabli grâce à l’autorité du Prince Conclusion

défauts de tout le monde. Lorsque vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez. Ce sont des portraits à plaisir3, où l’on ne cherche point de ressemblance ; et vous n’avez qu’à suivre les traits d’une imagination qui se donne l’essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux4. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d’après nature. On veut que ces portraits ressemblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. En

savants et de gens de lettres sous la direction de MM. Berthelot, Hartwig Derenbourg, F.-Camille Dreyfus, [et al.]. Réimpression non datée de l'édition de 1885-1902. Paris, Société anonyme de la Grande Encyclopédie, [191-?], p. 850-851. Biographie Portrait de Verlaine par Anatole France «Il surprend, il choque le regard. Il a l'air à la fois farouche et câlin, sauvage et familier. Un Socrate instinctif, ou mieux, un faune, un satyre, un être à demi brute, à demi dieu, qui effraye comme une force naturelle