Portrait Du Prince De Nemours

Lecture analytique n°1 Le personnage de roman du XVIIème siècle à nos jours. La Princesse de Clèves Roman publié en mai 1678 sans nom d'auteur chez l'éditeur Claude Barbin. Portrait de Mlle de Chartres Introduction : Ce roman a été écrit entre 1672 et 1677 et fut publié en 1678. Il fut pendant 100 ans sans auteur, ce n'est qu'en 1780 que le nom de Mme de la Fayette apparu sur la couverture de l’œuvre. Cette écrivaine était une femme de lettres françaises

dans ce passage qu'elle apparaît sous les yeux de la cour qui la découvre, comme le lecteur, pour la première fois. Problématique : En quoi Mlle de Chartres est-elle une héroïne classique ? Commentaire : I. Une incarnation de la perfection 1. Le portrait physique de Mlle de Chartres Le narrateur reprend au début de la description de terme « beauté » pour la désigner : « il parut alors une beauté parfaite » avec l'emploi de l'adjectif hyperbolique « parfaite » soulignant sa grande beauté et « son

Mme de La Fayette, écrit en 1678 son 1er roman d’analyse moderne français, La Princesse de Clèves, et ce roman s’ouvre sur un tableau « Dans les dernières années du règne de Henri II » (16e s). Sur cette brillante toile de fond se détachent les portraits des grands du Royaume, tous plus remarquables les uns que les autres pour la beauté, l’esprit, le goût, le mérite. C’est dans ce cortège d’êtres d’exceptions décrit de manière superlative et abstraite que partait tout à coup l’héroïne, Mlle de Chartres

PROBLÉMATIQUE Quelles sont les spécificités d’un texte classique ? 1) Portrait de Mademoiselle de Chartres (pp. 21-22 : d’Il parut alors une beauté à la Cour… à …étaient pleins de grâce et de charmes.) Madame de LA FAYETTE, 2) Rencontre de la princesse de Clèves et de Monsieur de La Princesse de Clèves Nemours (pp. 49-50 : d’Elle passa tout le jour des fiançailles… à …il ne put admirer que Madame de Clèves.) 3) Monsieur de Nemours espionne la princesse de Clèves à Coulommiers (pp. 191-194 : d’Il

commence à ê insinué dans ‘esprit de la PDC. Pourquoi ? Cette scène où Madame de Chatre voit sa fille pour la dernière fois est un moment de transparence où elle lui montre où elle a compris qu’elle avait compris qu’elle tombait amoureuse de Monsieur de Nemours. A ce moment, elle lui rappelle aussi qu’elle doit maintenir aussi à tout prix sa réputation et faire l’aveu auprès de Monsieur de Clèves c’est maintenir cette réputation (p.172) = en gros, elle dit « je ne vous demande pas de me le dire, je le sais »

aura une visée éducative et une fonction didactique. La nécessité de ce récit secondaire est renforcée par la passion que Mme de Chartres devine chez sa fille pour le duc de Nemours. → Ce récit risque donc d'être perçu comme une anecdote à visée argumentative et une illustration des principes moraux déjà évoqués dans le portrait de la princesse (voir extrait deux). Les deux champs lexicaux dominants : Ceux-ci sont ceux de l'amour et de la vertu. Mme de Chartres condamne la passion du roi pour

élogieuse, et aussi de l’introduire dans le théâtre de la cour, parmi l’aristocratie à Paris. I. Une incarnation de la perfection Le portrait brossé par Mme de la Fayette présente Mlle de Chartres comme une incarnation de la perfection par sa beauté physique, sa noblesse de haut rang et sa vertu. 1. Le portrait physique Cette incarnation de la perfection débute avec le portrait physique de Mlle de Chartres . On a une insistance manifeste sur la beauté du personnage , la répétition du terme « beauté »

comme il mérite de l’être » à « Aimez-la si vous pouvez après, sinon servez-vous d’elle. » Œuvre intégrale  : Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves (1678) 3. Portrait de l’héroïne, de « Il parut alors une beauté à la cour » à « et son visage et sa personne étaient pleins de grâce et de charme. »4. La scène de rencontre, de « Elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer » à « s’ils n’avaient pas

faiblesses humaines. A ce titre, l'idéal de l'honnête homme n'est pas vraiment séparable des codes héroïques à l'œuvre dans la tragédie. Jean de La Bruyère (1645-1696) Les Caractères (1688) Nous proposons ci-dessous quelques fragments des portraits qui émaillent les Caractères. Cette typologie, par laquelle La Bruyère entend stigmatiser des travers inconciliables avec l'honnêteté, nous servira à proposer des travaux d'analyse destinés à retrouver, "en creux", cette notion fondamentale de la

Certains personnages romanesques se démarquent de la société par leur physique, qu’ils soient particulièrement beaux ou, au contraire, horriblement laids. [Exemple] Ainsi, dans La Princesse de Clèves, lorsque Mme de La Fayette fait le portrait du duc de Nemours, un « prince » de la cour d’Henri II, elle le présente comme « un chef-d’œuvre de la nature ». L’emploi des superlatifs élogieux et le champ lexical de la beauté font imaginer au lecteur un héros qui ne peut être imité et dont la beauté dépasse