Portrait Moral De Julien Sorel

joyeux des romans comiques. A l’opposé des héros « parfaits » des romans précieux, on trouve les personnages réalistes des romans comiques, dont les aventures sont parfois sordides. C’est le cas dans L’histoire comique de Francion, (1623) de Charles Sorel. On peut y déceler l’influence du roman picaresque espagnol qui est en vogue au début du siècle. Le picaro est un personnage d’aventurier errant, un gueux généralement sans foi ni loi, dont l’histoire à rebondissements connaît de multiples péripéties :

de papier et dépendent des techniques d'écriture utilisées par l'écrivain. Le héros du roman apparaît comme une façon de représenter l'homme et le monde. Certains héros sont positifs et d’autres négatifs et c'est au lecteur de choisir, suivant le portrait du personnage principal, de s’identifier ou non à lui. Le lecteur est souvent plus attiré par un roman quand le protagoniste lui ressemble, mais ce personnage ne peut pas exprimer exactement la vie du lecteur. On peut alors se demander si s'identifier

inventé dans la majorité des cas, excepté le roman autobiographique. Ainsi le cadre de l’intrigue est souvent tiré de l’époque à laquelle vivait l’auteur, où d’une époque antérieure. Les personnages sont caractérisés par leur nom, leur portrait physique et moral ainsi que leur condition sociale et leurs actes. Pourtant, certains auteurs essayent de rattacher à la réalité leurs personnages, qu’ils ont pourtant inventés pour les rendre plus crédibles et plus intéressants, et leurs auteurs vont donc

s’identifier au personnage si négatif soit-il, doit refuser tout amalgame avec ce personnage vicié ou bien peut tenter de comprendre ledit personnage afin d’en retirer un intérêt quelconque. I) Il est possible de s'identifier à un personnage au portrait négatif A. Quand celui-ci ressemble au lecteur ou lui rappelle des épisodes de sa propre vie. *Un défaut physique ou une laideur qui amène le personnage à être rejeté par les autres du fait de sa différence comme dans La cicatrice où Jeff sera

machine empêcha Julien d’entendre [...]» (l.27).  Structure des phrases  accumulations de subordonnées (l.2). -Importance aux yeux du narrateur ? Le texte présente un narrateur omniscient qui a accès aux pensées de tous les personnages. Focalisation : dans le premier §, le cadre est vu grâce au regard du père (focalisation interne) : « il ne vit » (l. 2) ; « il l’aperçut » (l. 7). Le lecteur connaît ses pensées et seulement les siennes : « Rien n’était plus antipathique au vieux Sorel » (l.9). 

joyeux des romans comiques. A lopposé des héros «~parfaits~» des romans précieux, on trouve les personnages réalistes des romans comiques, dont les aventures sont parfois sordides. Cest le cas dans Lhistoire comique de Francion, (1623) de Charles Sorel. On peut y déceler linfluence du roman picaresque espagnol qui est en vogue au début du siècle. Le picaro est un personnage daventurier errant, un gueux généralement sans foi ni loi, dont lhistoire à rebondissements connaît de multiples péripéties~:

singulière sur la rive du Doubs vous a frappé en entrant à Verrières, et où vous avez remarqué le nom de Sorel, écrit en caractères gigantesques sur une planche qui domine le toit, elle occupait, il y a six ans, l’espace sur lequel on élève en ce moment le mur de la quatrième terrasse des jardins de M. de Rênal. Malgré sa fierté, M. le maire a dû faire bien des démarches auprès du vieux Sorel, paysan dur et entêté ; il a dû lui compter de beaux louis d’or pour obtenir qu’il transportât son usine

raconte est vrai. Il a l’apparence d’un roman historique avec un cadre et une temporalité réels. Il met en scène un héros principal autour duquel d'autres gravitent. Nous connaissons ses origines, son histoire personnelle, la description physique et morale est très détaillées, comme les personnages récurrents de la Comédie Humaine de Balzac ou des Rougon-Macquart de Zola…. Le narrateur laisse peu de place au lecteur dans la mesure où tout est expliqué, justifié, raconté. Nous pouvons donc observer

d’avance ! Les romans sont alors souvent des romans de formation : ils racontent le passage d’un jeune homme à l’âge adulte. D’abord plein d’énergie et d’ambition, le héros, confronté aux réalités de l’existence, perd peu à peu ses illusions : Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir de Stendhal, Lucien de Rubempré dans Illusions perdues de Balzac, Frédéric Moreau dans l’Education sentimentale de Flaubert. Mais après tout, comment nous, lecteurs, pouvons-nous définir le roman ? Cette question existentielle

époque et développe, à partir de là, une réflexion sur la nature et la condition humaines. Philosophe qui se préoccupe de morale. Personne qui, dans ses œuvres, ses discours, a tendance à donner des conseils et des préceptes de morale. moraliste adjectif Relatif au moralisme. Le nom de « moraliste » pourrait être attribué à tous les écrivains qui traitent de morale pure, théorique ou pratique. C'est ainsi que des philosophes tels que Socrate, Platon, Aristote, Kant, les Pères de l'Église