Potestas

dès lors de circonscrire la notion de pouvoir politique (A) avant de préciser sa relation à l’Etat et au droit (B). A Le Pouvoir Politique. La notion de pouvoir politique renvoie à celle de pouvoir. Le pouvoir dérive de l’expression latine potestas qui signifie capacité d’agir. Elle implique une idée de puissance et présuppose un acte de volonté. Le pouvoir peut-être présenté comme un phénomène par lequel une ou plusieurs personnes obtiennent un certain comportement que celles-ci n’auraient

l'homme (Aristote) ou l'homme est au service de l'État (Platon). Les formes du pouvoir diffèrent évidemment suivant l'un ou l'autre des préceptes. La seconde grande question a été celle de l'origine du pouvoir, qui est d'abord venue de Dieu (omnis potestas a Deo), puis du peuple (État-nation). Pour qu'un État fonctionne, il doit permettre l'exercice du pouvoir, mais doit également veiller à ce que ce dernier soit légitime. Cette légitimité a d'abord été, dans les sociétés primitives, un rapport de

de magistrats élus ayant chacun un domaine, un mode d'action, et une durée d'investiture précisée par la loi). Ces magistrats constituent l force publique soit a l'encontre soit au profit de tout citoyen. Ce pouvoir est appelé la potestas. Dans l'exercice de sa potestas chaque magistrat est soumis aux lois et aux avis du sénat chargé d'auctoritas. De plus, pour la plupart des magistratures, le magistrat exerce sa fonction avec un collègue qui peut neutraliser son action par un veto Les assemblées

inceste rituel La transgression sacralise à l’inverse la vie sexuelle normale et la fertilité du royaume Corps mystique du royaume et sacralité du souverain Avant l’apparition de l’Etat moderne, le pouvoir vient de Dieu : St Paul « Omnis potestas a Deo » = il n’y a pas de pouvoir qui ne vienne d’une source transcendante. Augustinisme politique : théorie des deux glaives, des rapports entre pouvoir temporel et spirituel en Occident (La Cité de Dieu). Ces deux cités c’est l’idée selon laquelle

d’extension de la science politique ni de pénétrer son véritable esprit. Il y a, simultanément, débordement et rétrécissement de l’objet. De plus, il y a une confusion initiale entre puissance et pouvoir, entre dunamiς et arch, entre potentia et potestas. Or, il faut distinguer les phénomènes de pouvoir et de puissance. A proprement parler, il n’y a de pouvoir que politique. Les manifestations de puissance sont des forces qui aspirent au pouvoir ou qui y participent. La science qui les étudie n’a

les affaires du royaume sur l’empereur ou les rois. Autorité du pape supérieur aux rois. Tel est donc la signification à cette auctoritas. Ils ont aussi vu que dans la communauté ecclésiastique, le pape cumule cette autorité avec la potestas(= puissance). En effet, au sein de l’église le pape est titulaire d’une puissance publique par laquelle il exprime son autorité, il donne ses ordres. Et au sein de l’église, le pape a une postestas sans égal. Il a donc dans l’église la plénitude

mal vu des Grecs et des Romains avant que l'Étrurie ne devienne province romaine. Les Romaines étaient juridiquement assimilées à d'éternelles mineures et soumises toute leur vie durant à l'autorité d'un tuteur, leur père puis leur mari. Lapatria potesta qui donne droit de vie ou de mort au pater familias sur tous les membres de sa famille fut réduite au iie siècle av. J.-C.puis supprimée au iie siècle après J.-C. Les Romaines jouirent d'un statut moins draconien que les Grecques. Elles avaient par

mal vu des Grecs et des Romains avant que l'Étrurie ne devienne province romaine. Les Romaines étaient juridiquement assimilées à d'éternelles mineures et soumises toute leur vie durant à l'autorité d'un tuteur, leur père puis leur mari. La patria potesta qui donne droit de vie ou de mort au pater familias sur tous les membres de sa famille fut réduite au iie siècle av. J.-C. puis supprimée au iie siècle. Les Romaines jouirent d'un statut moins draconien que les Grecques. Elles avaient par exemple

de la puissance pontificale. => Phénomène de la théocratie pontificale (gouvernement voulu par Dieu) => prétention de contrôler les rois « Le grand interrègne » (1250 1273 Louis 9). La théorie pontificale oppose l’auctoritas à la simple potestas. Il a fallu un conflit radical entre un roi et un empereur de son royaume. X. L’inaliénabilité et l’indisponibilité de la couronne : * Fera partie des lois fondamentales du royaume, mais le terme de lois fondamentales

france va dire qu'il est le seul souverrain dans l'interet du pueple et donc il est totalement indépendant. (Hugues Capet créateur des Capéciens). Souverraineté = liberté + indépendance. Grace à ça, souverraineté royal organise le sacre " Ominis potestas a Deo sed per populum" Dieu confere souverraineté au peuple, prcq il le confere au roi.[...] Si indépendant, peut assurer la paix dans le royaume. Mais proclamer la paix est insuffisante, si hommes ne sont pas traiter avec justice donc la paix ne