Potestas

l'homme (Aristote) ou l'homme est au service de l'État (Platon). Les formes du pouvoir diffèrent évidemment suivant l'un ou l'autre des préceptes. La seconde grande question a été celle de l'origine du pouvoir, qui est d'abord venue de Dieu (omanis potestas a Deo), puis du peuple (État-nation). Pour qu'un État fonctionne, il doit permettre l'exercice du pouvoir, mais doit également veiller à ce que ce dernier soit légitime. Cette légitimité a d'abord été, dans les sociétés primitives, un rapport de

Scot, si nous connaissons Dieu, c’est uniquement parce qu’Il se révèle à l’être humain : le seul à pouvoir témoigner, parler de Dieu, c’est Dieu lui-même. De plus, cette révélation n’a rien de nécessaire : si Dieu se révèle, c’est en vertu de sa potestas ou de sa potentia absoluta et non en vertu d’une potentia ordinata, c'est-à-dire une puissance liée à l’ordre de la création et de l’humaine raison. Cette remarque de la scolastique franciscaine est dirigée contre le thomisme mais aussi contre un

| | |2) | |pressentiment | | |Droit de décider du | Tite-Live, Histoire | la patria potestas |analyse et traduction du passage non |- formation des adverbes | |sort de ses enfants |romaine, II, 5  | |traduit |- superlatifs

telle sorte que cette puissance du feu peut être utilisée à des fins techniques. Par csqt, cette 1ère acception de l’idée de pouvoir paraît trouver une application évidente à l’idée de technique. 2nd sens : le pouvoir au sens de pouvoir sur (potestas) qui vient désigner une puissance mais spécifique. Pouvoir sur = puissance humaine qui s’applique sur un homme et à s’exercer d’un homme sur un autre, que ce soit physiquement, psychologiquement ou moralement. De ce point de vue, pouvoir = autorité

population Romaine. Cette république est la sphère des intérêts commun et est opposé à la Resprivata teme qui a par la suite désigné le patrimoine. Cette notion s’oppose aussi regnum qui est la propriété du roi. Ces définitions impliquent que la potestas est maintenant au main du peuple, elle est devenue la source autonome du pouvoir, ainsi il y a un partage du pouvoir au delà des praticiens. Si on essaye de les comparer aux institutions grecques, le pouvoir à Rome n’a jamais véritablement appartenu

pouvoir impérial apparaît comme absolu, indivisible et souverain. On dit de ce pouvoir impérial qu’il est plein et entier, et qu’il est rond (il se suffit à lui-même).Les légistes emploient une distinction posée par le droit romain : AUCTORITAS et POTESTAS (autorité et puissance). C'est une division des pouvoirs et un fondement politique extrêmement important qui permet de comprendre l’articulation entre le Saint-Siège et les pouvoirs spirituels. A l’origine, ce sont des attributs impériaux quand l’empire

La position du mari placé au-dessus de celle de son épouse vient conforter l’existence, et, surtout, la manifestation autrefois de la famille patriarcale du droit romain (de 783 avant Jésus-Christ au 2e siècle av J-C) fondée sur l’autorité (partia potestas) du chef, le paterfamilias. Mais dans un mariage, on ne retrouve pas que des époux et des biens; il y a aussi éventuellement les enfants. Quid de la détermination de leur statut ? Il apparaît que sur ce point également, le mariage traditionnel

en compte de la personne humaine. Ceci sera particulièrement frappant en droit de la famille et pour la condition de l’esclave. En droit de la famille on assiste de manière générale à un assouplissement du pouvoir du père de famille : la patria potestas. Le fils va pouvoir détenir un pécule : tout ce qu’il sera effectué avec ce pécule sera sous la responsabilité du fils. Pour le mariage des enfants, le consentement des parents n’est plus obligatoire. Les règles du divorce seront renforcées. La

décrétales ou avec la convocation de conciles. Peu à peu, l’évêque de Rome devient le premier de tous. Dans une lettre du pape Gélase à l’Empereur d’Orient, deux pouvoirs sont évoqués pour régir le monde, l’autoritas (autorité légitime des papes) et la potestas (la puissance drecte). On formule ainsi un pouvoir spirituel qui s’affirme de plus en plus, le pouvoir est fondé sur le territoire, les Etats pontificaux, et profite du vide politique en Occident. Rome se caractérise à travers le choix de ses

évêque de Wurzbourg et le chapelain Fulcrade ont été envoyés auprès du pape Zacharie, pour lui demander au sujet des rois en Francia qui en ces temps n'avaient pas de potestas royale, si cela était bon ou non. Et Zacharie fit dire à Pépin que mieux valait appeler roi celui qui avait la potestas que celui qui restait sans potestas royale ; pour ne pas perturber l'ordre, il ordonna, de par l'autorité apostolique, que l'on fît roi Pépin." Il s'agit donc bien plus qu'un simple avis, voire qu'une