Potestas

mais européens dans les faits. Modèles universalistes : l’empire et la papauté. Mais ces 2 puissances vont s’affronter Paragraphe 1 : la papauté et l’empire 2 pouvoirs universalistes qui se disputent autour de 2 notions : le pouvoir temporel (POTESTAS) et un pouvoir plus moral (AUCTORITAS). Chacun des 2 pouvoirs vont s’affronter, puisque chacun d’entre eux va vouloir « mordre » sur le pouvoir de l’ordre. Cette période va jusqu’en 1250, mort de l’empereur Frédérique 2, fin de la puissance impériale

serments de fidélité vis-à-vis du roi, car seul le pouvoir spirituel est habilité à diriger le monde = la théocratie pontificale. C'est une rupture complète avec la théorie de Gelase, qui reconnaît la supériorité de l'auctoritas pontificale sur la potestas royale. Grégoire VII a gardé l'idée de la supériorité pontificale mais il refuse toute légitimité propre aux pouvoirs temporels. Le processus de féodalisation 10 En 1075, la thèse défendue par le pape énerve l'empereur : il réunit un concile

s’agisse d’un empire ou d’un royaume). Cette supériorité s’étend au spirituel et sur les affaires temporelles : c’est l’auctoritas superlativa. Le pape est en charge des affaires de l’Eglise et a ce titre, il a la potestas (=le pouvoir d’ordonner). C’est cet ensemble (auctoritas et potestas) que l’on appelle la plénitude de puissance (plenitudo potestatis). Les autorités séculières n’ont donc aucun pouvoir ? Non car à côté de l’autorité suprême il existe une autre forme d’autorité qui a une valeur

Cicéron sera assassiner, l’empereur va progressivement cumuler tous les pouvoirs, l’impérium droit de commander sans limite, en tant qu’imperator il est le chef des légions, en tant que princeps il est le plus haut des magistrats. Il dispose de la potestas, pouvoir temporel (administrer la cité…) et de l’octoritas pouvoir de légitimité religieuse. Cette concentration du pouvoir va changer le raisonnement des penseurs, il ne pense plus qu’à conseiller le prince 3/Les moralistes A : Sénèque (-4-65

le fief : obligation féodale : s’armer pour la guerre, à leur frais, et les expéditions militaires, de courte durée. * Ceux qui ont une terre roturière : les vilains et les serfs : Hommes de poesté ou encore de potestate, car ils sont sous la potestas du seigneur, le pouvoir du seigneur * Se battre, obligation de se battre…sans les armes, sans chevaux * Le guet : Assurer la garde du château * Assurer les corvées pour maintenir le château en état défensif (le réparer…) B) Les

citoyen chrétien Sa vie sur terre est courte, le politique n’a pas d’importance ds l’éternité. Il respecte les lois même s’il désapprouve. Pas d’opposition entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporal, il faut une colboration. Apôtre Paul : Nulla potestas nisi a deo = aucun pouvoir ne vient pas de Dieu. Double légitimité : l’empereur exécute la providence. Donc complémentarité. Pour Origène : 2 lois : la loi de Dieu et la loi Civile. Le pvr civil est légitime. L’unification du monde romain est voulue

un magistrat avec l'imperium commande l'armée, à un pouvoir disciplinaire droit de vie et de mort sur les soldats qu'il commande. * Potestas : tout les magistrats en sont investit. Cette protestas est importante surtout pour les magistrats qui n'ont pas l'imperium. Elle est importante pour les tribuns de la plèbe. Se sont les tribuns qui ont la potestas la plus importante. Elle permet d'avoir des Edits, de faire appliquer les décisions qu’ils prennent. Les magistrats ont des pouvoirs importants

rapport à la prise de pouvoir héréditaire), assemblée des citoyens, le Sénat. A) Les Magistrats Pour désigner la fonction de magistrats, les romains emploient le mot : Honneur. 1) Pouvoir des magistrats On distingue deux types de pouvoir : potestas (=puissance) pouvoir reconnu à tous les magistrats, ça implique le droit de créer des règles mais ça n’est valable que pour la durée du magistrat, le suivant ajoute des choses à la règle du précédent, il peut également la changer. Il y a également

L'histoire du droit a montré que la notion de souveraineté est née au 13ème siècle. Elle est formée par un nom latin "Supurus" qui signifie supérieur. Cette notion est apparue pour désigner la supériorité du pouvoir monarchique par rapport à la "potestas" (=puissance) de l'empereur chrétien d'occident et par rapport à l' "auctorictas" (=autorité) du pape. 3 siècle plus tard, Bodin, dans " Le livre des 6 républiques" , va montrer que cette souveraineté est caractéristique d'une nouvelle forme d'organisation

pour un signe d'élection. Le plus fort ne serait tel que parce que Dieu l'a voulu. Ainsi la volonté de Dieu viendrait justifier le pouvoir établi. L'argument, c'est l'idée que toute puissance vient de Dieu. Elle est tirée des Ecritures ("Non est potesta nisi a Deo", St Paul). Elle sert d'argument aux partisans de la monarchie de droit divin comme Bossuet. Toute puissance est légitime parce qu'elle est voulue par Dieu. A ce compte, on peut justifier tout ce qui existe, donc n'importe quoi, y compris