Potlatch

comme une immense accumulation de marchandises. » 3. Échanger pour dépasser l'intérêt Il existe encore un autre type d'échange, présent dans de nombreuses sociétés sous des formes plus ou moins semblables, et que l'on désigne par un terme chinook : potlatch, verbe qui signifie à la fois donner et consommer, voire même consumer. Tel qu'il est décrit et interprété par Marcel Mauss dans son Essai sur le don, le rituel réunit différents clans, représentés par des chefs qui se rencontrent au cours de cérémonies

une immense accumulation de marchandises. » III. Échanger pour dépasser l'intérêt Il existe encore un autre type d'échange, présent dans de nombreuses sociétés sous des formes plus ou moins semblables, et que l'on désigne par un terme chinook : potlatch, verbe qui signifie à la fois donner et consommer, voire même consumer. Tel qu'il est décrit et interprété par Marcel Mauss dans son Essai sur le don, le rituel réunit différents clans, représentés par des chefs qui se rencontrent au cours de cérémonies

pas ne pas le déterminer. Il - Le don comme prestation a) Le sociologue français Marcel Mauss s'est intéressé au don dans les sociétés primitives. En étudiant les tribus du nord-ouest de l'Amérique du Nord, il reprend le vocable chinook du « potlatch », ce qui à l'origine signifie « nourrir » ou « consommer ». Cette pratique consiste en un don obligé qui se caractérise à la fois par l'obligation de donner et de rendre ces dons. Mauss met en avant le caractère systématique de ces pratiques, organisées

que le caractère obligatoire réside toujours dans ce type de prestations, dans la mesure où si le don ou la réciprocité ne s’effectuent pas, l’équilibre et la paix entre les deux groupes échangeurs risque de laisser place à des conflits. Dans le potlatch, par exemple, l’équilibre économique se maintient entre les deux groupes grâce à la contre-prestation, qui doit être supérieur au don de départ, et à la destruction des richesses. Si un des deux clans manquait à une des règles, il deviendrait plus

signalant qu’il existait des formes de dons et contre-dons non compétitives, Mauss avait concentré son analyse sur les dons et contre-dons agonistiques du type Potlatch. Par ailleurs, dans le Potlatch, il avait négligé de prendre en compte le fait que les objets sacrés, les plus précieux, ne rentraient jamais dans la compétition des dons, dans le Potlatch. Maurice Godelier a démontré alors qu’on avait affaire à trois catégories d’objets. Ceux qui sont aliénables et aliénés sous forme de marchandises, ceux

Socialisation 18h CM socialisation 5 chapitres : I. éducation selon Durkheim II. théorie de la socialisation chez PARSONS III. Bourdieu notion habitus approfondi caractéristiques IV. socialisation comme question empirique ( chercheurs ) V. difficulté + Weber, interactionnistes, rappels avec une ambition théorique Introduction générale si la socialisation est un terme que l’on trouve régulièrement en socio la notion d’identité est une notion qui a souvent mis les sociologues mal à l’aise et donc

tête et à créer des mesures , des politiques à partir du XIX° . L'échange non marchand Le potlatch repose sur l’obligation de donner.Par le don, l’individu affirme son rang, son statut, son prestige. Cette première obligation s’accompagne de celle de recevoir et de rendre ; il se crée donc une chaîne sans fin. Le don crée du lien entre les individus.  Au cours des cérémonies dites du potlatch, ce sont des clans, des familles qui échangent et non des individus. Ces échanges portent autant

L’énigme du don – Maurice Godelier • Mauss, l’essai sur le don -> Potlatch • Levi-Strauss, Introduction à l’œuvre de Mauss -> Structuralisme, échange 1. Le legs de Mauss - La raison simple d’une renommée : une vision globale et puissante du don comme enchainement des 3 obligations. Mauss : Les individus se sentent obligés de donner et si ils ont reçu de rendre (encore) plus. Les 3 obligations sont distinctes mais enchainées. Il y a une force qui fait coïncider le point d’arrivée de tous

don, au contraire, est une dette positive et impalpable qui symbolise une relation particulière de confiance entre deux personnes. Dans les sociétés archaïques, même cédée par le donateur, la chose est encore quelque chose de lui. Le paradigme du potlatch s’oppose diamétralement à celui du contrat économique : -Le contrat économique signifie qu’il est possible (par la vente, par exemple) d’aliéner totalement quelque chose que l’on possède. Autrement dit, le contrat économique repose sur la possibilité

d’éthique. Le corps humain et ses composants ne sont pas une marchandise, il n’y a aucune valeur pour les organes. On ne peut pas tout échanger car la morale et la liberté sont des valeurs que l’homme ne peut pas nier. Le don ou le potlatch sont des formes particulières de l’échange. Tout d’abord, la dignité humaine limite les échanges des hommes. C’est-à-dire la distinction entre l’homme et le reste de la nature. Un échange quel qu’il soit est une action réalisée par un ou des sujets