Pour le Mérite

d’un homme finalement ? Cléanthis s’attaque à la prétention des nobles à avoir du « mérite » et elle va du coup remettre en question les privilèges du pseudo mérite des nobles. « Fi que cela est vilain, de n’avoir eu pour tout mérite que de l’or, de l’argent et des dignités… », ce qui fait le mérite dans la société, à savoir la richesse et les places, est critiqué par Cléanthis comme mensonger, le vrai mérite n’est pas dans les biens matériels, il est dans l’aptitude à pardonner, émanation d’un

Poli 618 Merit vs Representation V. Seymour Wilson and Willard A. Mullins “Representative Bureaucracy: Linguistic∕Ethnic Aspects In Canadian Public Policy. Barbara Wake Carroll, David Siegel, Mark Sproule-Jones, Classic Readings in Canadian Public Administration, Oxford, Oxford University Press, 2005. 210-232 211 “The principle of bilingualism goes to the very heart of Canadian democracy, and a failure to resolve the complex issues involved would surely threaten, perhaps even destroy, Canadian

responsabilité devant le Parlement. Les candidats sont désormais sélectionnés selon leur mérite, ils doivent avoir une bonne moralité et il y a une diversité des personnes en charge d’opérer la sélection des candidats. On observe donc que l’ancien système de recrutement, basé uniquement sur nomination par le Lord Chancellor, était très éloigné du système de recrutement français, qui a depuis de nombreuses années été basé sur le mérite à travers des concours. Cependant, depuis la création du JAC le système anglosaxon

et ses diverses formes : bienveillance, générosité, tolérance, clémence, et ainsi de suite. En effet, la notion de vertu suppose toujours un certain mérite de la part du vertueux, mérite qu’on trouve ici sous la forme du don de soi. Mais quel mérite y a-t-il par exemple à être tempérant pour celui qui a compris l’intérêt d’être tempérant ? Quel mérite le prudent a-t-il à être prudent ? Autrement dit, qu’y a-t-il de vraiment vertueux dans le fait d’être tempérant ou prudent ? N’est-on pas là face à

et d’autres avantages qui peuvent être partagés en fonction du mérite de la personne. Ce mérite est apprécié en fonction de la participation de chaque citoyen à la mise en œuvre mais aussi à la réalisation du Bien Commun. Ce système insiste sur la prééminence du Bien Commun collectif sur le bien  individuel (l’intérêt individuel). Cependant Aristote souligne le fait que toutes les personnes n’ont pas le même point de vue sur le mérite et que celui ci diffère selon 3 régimes politiques différents :

découvrirons plus tard que Rosalind Franklin avait presque résolut sur la structure-lors d’un séminaire auquel James Watson et Francis Crick assistèrent et qui avaient travaillés sur le même sujet. C’est à ce moment-là que la jeune femme se fait voler le mérite qui lui revenait. Watson, Crick et Wilkins étaient jaloux de Rosalind, qui était issue de la Haute bourgeoisie anglaise, intellectuelle et commerçante, diplômée de l’université de Cambridge, très douée et très brillante, et douée d’une honnêteté et

extrait de L’Être et le Néant publié en 1943, Sartre parle des choix que les hommes doivent faire dans la vie à travers l'exemple de la guerre. Il explique dans sa thèse qu'il faut assumer la responsabilité des ses actions et que « on a la guerre qu'on mérite ». Le texte commence par une introduction qui est la première phrase et se poursuit par le développement de la thèse de l'auteur. Il énumère d'abord les trois choix qui s'offrent à nous quand on doit prendre une décision importante puis il développe

aux côtés des bourgeois les plus riches. Si les bourgeois sont riches ils sont méprisés par les courtisans qui ont ce statu qu’ils ne pourront obtenir car ce dernier se lie par le sang. Les courtisans sont esclaves du roi qui n’a aucun mérite mais qui a tout le mérite d’être le roi uniquement grâce à son sang. Ces inégalités montrent les disfonctionnements du régime qui envoie son peuple à la guerre. La Bruyère dans le dixième chapitre fait un réquisitoire de la guerre constatant tout en faisant la

L’égalité des chances consiste à placer tous les individus sur la même « ligne de départ » qui serait l’école républicaine, afin qu’ils puissent grâce à leur propre moyen, accéder aux statuts le plus valorisant selon leur propre compétence. Ainsi, le mérite est indissociable de l’égalité des chances et permet de comprendre et accepter les inégalités justes nécessaires pour que chacun par la compétition accède à une place spécifique dans la société. Jusqu’en 1960, on pouvait parler d  »élitisme républicain »

majoritairement une contrainte. Les ressources sont limitées et il faut bien les répartir. En attendant d'atteindre l'abondance, nos sociétés admettent les inégalités et qu'il est «juste» de partager la richesse en fonction des «efforts», du «travail» ou du «mérite ». Si ce n'était pas le cas, il y aurait de grandes chances pour que l'on se heurte au problème de la production des richesses, chacun ayant intérêt à lai sser l'autre travailler à sa place. (Source : L. MAURIN, « Pourquoi accepte-t-on les inégalités