Pour Le Moment Reverdy

l'entêtement suspect. L'Académie suit la cour, la Convention consolide l'oeuvre de la monarchie, et les Républiques accréditeront le français comme l'outil d'une mission civilisatrice. Les petits Bretons, note finement un haut fonctionnaire en 1897, jusqu'au moment où ils commencent à apprendre le français à l'école, ne donnent absolument aucun signe d'intelligence. [pic]Aujourd'hui, les limites territoriales de la langue bretonne demeurent, à peu de chose près, identiques à celles qui se stabilisèrent

promène incognito." [ Albert Einstein ] "On ne peut apprendre au crabe à marcher droit." [ Aristophane ] "L'homme est fait pour attendre, et la femme pour être inattendue." [ Gérard de Rohan Chabot ] "Créer, c'est penser plus fortement." [ Pierre Reverdy ] "Le chauffeur est, de loin, la partie la plus dangereuse de l'automobile." [ Léo Campion ] "Le neuf suscite la colère des habitudes." [ Jacques Attali ] "Pourquoi lave-t-on une injure alors qu'on essuie un affront ?" [ Alphonse Allais ] "Ne pas

graphique utilise la disposition des vers pour représenter graphiquement un dessin : Apollinaire, Calligrammes Le poème déconstruit alterne vers et blancs typographiques ce qui permet de mettre en valeur les mots et de souligner des rapprochements : Reverdy, La guitare endormie Le poème concentré, court, inspiré du haïku japonais, il exprime avec précision et brièveté un instant, une idée : Philippe Jacottet, Airs Le théâtre : texte et représentation La double énonciation désigne le fait que chaque

par le récepteur. Limites : trop simpliste (la communication semble se limiter à une « traduction ») ; les codes peuvent être différents émetteur/récepteur ; il faut tenir compte des facteurs réels des deux interlocuteurs (savoirs, sentiments du moment, etc.) ; méconnaissance de l’interaction entre eux. 3 Linguistiques pragmatiques 1 Linguistique de l’énonciation Certains énoncés sont relativement indépendants de leur situation énonciation (La Bastille fut prise le 14 juillet 1789).

la seule chose originale dans la littérature latine. Tout le reste est une talentueuse imitation (Plaute et Terence imitent la comédie grecque, Cicéron imite la philosophie grecque, etc.). L’élégie apparaît (coïncidence ?) à l’ère chrétienne, au moment où apparaît le christianisme. Elle va connaître une certaine éclipse après la chute de l’Empire romain. Il faudra attendre la fin du Moyen-Âge pour voir reparaître quelque chose qui ne se donne pas comme élégie, mais comme une poésie de ton élégiaque

néanmoins de l’idée de Révolution. Le bonheur surréaliste est de l’ordre de l’insurrection : une insurrection contre le néant, la bêtise, la mort. « Il n’y pas de bonheur, il n’y a qu’une volonté de bonheur » (pour décliner la célèbre formule de Reverdy : « Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour. » Ce sera là le hic de l’amour pour le surréaliste : la relation. Entendons la relation réelle, dans le réel. La relation littéraire ne leur pose par contre aucun problème : elle en est

dans un rêve. «Elle est debout sur mes paupières», formule qui a fait le tour du monde sans être souvent bien comprise, rend son obsession de sa muse, de la femme qu'il a aimée, qui n'est plus là mais le poursuit même lorsqu'il ferme les yeux ; au moment de s'endormir, il continue de la voir en projection sur ses paupières, comme si elle se tenait debout devant lui, les paupières formant une sorte d'écran qui permet d'afficher des images intérieures qui défilent, ne s'opposant pas au regard, le complétant

Supervielle, Claudel, Reverdy et Ramuz. Au cours de son enfance et de son adolescence, o elle tait de sant fragile, souvent malade, chtive, elle passa ses ts Sainte-Catherine, parfois Kamouraska chez sa grand-mre Duchesnay-Tach, et ses hivers Qubec. Les souvenirs de cette poque heureuse, des paysages de mer, de rivire, de campagne et de fort, allaient imprgner son oeuvre. Dabord intermittents, les ts Sainte-Catherine se firent plus rguliers partir de 1927, au moment o ses parents commencrent

Supervielle, Claudel, Reverdy et Ramuz. Au cours de son enfance et de son adolescence, où elle était de santé fragile, souvent malade, chétive, elle passa ses étés à Sainte-Catherine, parfois à Kamouraska chez sa grand-mère Duchesnay-Taché, et ses hivers à Québec. Les souvenirs de cette époque heureuse, des paysages de mer, de rivière, de campagne et de forêt, allaient imprégner son oeuvre. D'abord intermittents, les étés à Sainte-Catherine se firent plus réguliers à partir de 1927, au moment où ses parents

textes épars, de séries de dessins sans rapport avec le texte. Mais une unité interne le dirige : il met en lumière les profondeurs intimes de l'écrivain, il rend compte minutieusement de la crise contre soi-même qui le tourmenta et le purifia au moment de la guerre. Cette autobiographie intérieure, avec tout ce que cela suppose de ruptures, de retours, de développements dans la forme, est, la quête de soi étant confiée à des impulsions instinctives, une descente aux enfers qui tient du roman noir