Pour Le Moment Reverdy

fait qu’il écrivait au cours de ses promenades sur des carnets. Le corps du poète est au contact de la nature, au moment où les mots surgissent. Jacques Depreux dans André Du Bouchet ou la parole traversée : évoque le « moteur » d’une parole qui apparaîtrait comme l’équivalent de la marche. L’homme avance dans un paysage qui lui est rattaché, dans lequel il s’imprime à chaque pas. Moment d’instabilité et de repos. Le paysage appelle la marche. Julien Gracq, dans En lisant, en écrivant : « Tout grand

Quand ce n'est pas le bâtiment relatif à la prière ou à la méditation qui est évoqué (cathédrale, pagode, abbaye), c'est l'homme de prière (prêtresse), ou, tout simplement, la prière ellemême, dans sa dimension de communion des esprits tournés au même moment vers un être suprême, une autorité transcendantale : « Toi ma prière comme un chant d'amitié incendiant les rideaux de bambou » (« à Kong-Fu-Tseu »). Au fond, l'homme de prière, le croyant en Mveng est partout présent. Cela ne surprend personne de

4. « Transmuer la misère en bonheur – grâce à l’or – voilà le grand, l’incroyable et mystérieux coup d’alchimie. Non pas la matière en une autre matière mais bien la matière en esprit » (Pierre Reverdy,  Le Livre de mon bord , 1948). Ces propos du poète Pierre Reverdy s’accordent-ils avec votre lecture des  Fleurs du Mal ? Votre réflexion prendra appui sur l’œuvre de Baudelaire et votre connaissance du parcours associé. 5. Pour bon nombre

profonds. A travers un paysage d’automne, il parlera de la fin d’un amour, de l’angoisse de la mort,… Les thèmes choisis touchent l’homme : douleur, amour, mal de vivre, mort, désespoir, mélancolie,… le poète exprime ce que tout homme peut éprouver a un moment de sa vie. En cela la poésie est universelle. La liberté de la forme : Il n’y a plus de poétique rigide et de règles. Le poète veut choisir librement les rythmes et adopter une forme poétique en harmonie avec ses émotions. Néanmoins, tout n’est pas

objectivité retranscrite dans le roman. B) La vie est une forme d'art. L'art est le dévoilement d'une vérité. Il est en majeur partie une recomposition d'éléments naturels. Pierre Reverdy, dit : « La poésie est à la vie ce que le feu est au bois. Elle en émane et la transforme. Pendant un moment, un court moment, elle pare la vie de toutes les combustions et des incandescences. Elle est la forme la plus ardente et la plus imprécise de la vie. » Ici se trouve une métaphore qui pose des interrogations

Haïku (existe depuis le Moyen-âge au Japon)   L’étang familier/ Une grenouille saute/ Le bruit de l’eau    Matsuo Bashô   -          Parfum Exotique, Baudelaire   Montre des correspondances   -          En Face, Plupart du Temps, Pierre Reverdy  Disposition originale des mots dans la page ; pas de ponctuation (caractéristique de la poésie du début du XX°, comme Alcools d’Apollinaire). But du poète : saisir un instant (midi), « fixer un vertige » (esthétique impressionniste)   -         

une émotion poétique devant un paysage,- devant la beauté. Mais comme les images fortes pour réveiller notre instinct poétique ne se présentent pas souvent devant nous, le poète s’en charge. Le poète a donc pour mission de multiplier en nous les moments d’émotions que nous vivons quand nous prenons conscience de la beauté autour de nous. Il le fait par l’éclat de son langage et par l’abondance des images qu’il nous offre. . Il nous empêche de perdre conscience de la beauté du monde. Ce qui est très

plaidoyer pour une éducation éthique à l'école. Qu’est-ce donc que l’éthique des affaires? L’Ethique : Vouloir définir l’éthique représente la première difficulté de son enseignement. De nombreuses et belles définitions en ont été proposées. Pierre Reverdy nous en donne dans « En vrac » une définition poétique : « l’éthique, c’est l’esthétique du dedans », complétée par cette observation tragique d’Albert Camus dans « La peste » : « il n’a jamais tué une mouche… la mouche qu’il aurait pu tuer est allée

d'un tel approfondissement serait de nous guider dans l'espace qui relie l'extase à la malédiction. (Des larmes 320) Simona Modreanu a proposé de comprendre cette herméneutique des larmes comme étant aussi une herméneutique de la musique: "le bref moment de perfection originelle de l'univers tel que Cioran l'imagine, est une succession d'émanations et de vibrations qui commence par la musique, continue avec Dieu, l'éternité et les larmes. Notre propre divinité est inscrite dans cette pureté transparente

Autre élément qui aura de l’influence sur ce que sera Breton, ses origines bretonnes, partiellement du côté de son père, et entièrement du côté de sa mère. Les moments privilégiés de son enfance sont du reste attachés à ses grands-parents maternels, chez qui il vécut, en Bretagne, à l’âge de trois, quatre ans. En dehors de ces moments privilégiés, Breton garde de son enfance le souvenir d’un temps triste et sombre ; et une des motivations de l’aventure surréaliste, ce sera de retrouver les émerveillements