Pour Platon Apprendre C Est Se Souvenir

Dossier langue, pensée, réalité SS 2005 I Platon 428 - 348 (av J.C.) L’idée : Les mots grec eidos ou idea (pratiquement synonymes) correspondent au latin idea d'où viennent en français « idée », en anglais « idea ». Dans les langues contemporaines, le mot s'est beaucoup banalisé, affaibli et ne désigne plus dans la conversation courante qu un vague contenu psychologique au sens de conception quelconque, avis, projet, opinion. La Caverne de Platon extrait de la République - Livre VII

de son sens. Etymologiquement il amène à penser le bonheur comme un don de la fortune et comme un état passager non maîtrisable. Or la notion est définie comme un état durable de pleine satisfaction. N’est-ce pas là la clef de son accessibilité ? Platon par la métaphore du tonneau plein ou tonneau percé (Gorgias) montre bien la vision contradictoire que nous avons du bonheur; serait-ce un état de satiété et de tranquillité sans aucune souffrance, état impossible dans la réalité ? Ou au contraire

raisonnement, immédiate (≠ discursif)2. la conscience n’est pas une chose mais un acte- la seule chose que nous savons de nous-même c’est que nous somme libres- la morale c’est se penser libre ; la conscience de soi est première ; on ne peut rien apprendre sur le monde si on ne s’apprend pas soi-même- exemples : * rêve / éveil : 0 cohérence, 0 logique, on est « spectateur » ; on n’arrive plus à s’orienter dans l’espace et dans le temps * perception : il n’y a jamais 2 choses / expériences pareilles

Qu’entend-on par philosophie de l’éducation ? 1.3.1. Olivier Reboul 1.3.2. Hansen-Love 1.3.3 Pour Bouvier, Fort, Gélas, Meirieu & Obin 1.3.4. Selon Wunenburger 1.3.5. Pour G. Mialaret 2. La philosophie de l’éducation comme héritage 2.1. Chez Platon et Socrate 2.1.1. Distinction entre deux rapports au savoir 2.1.2. Dialogue et maïeutique socratique 2.2. Rousseau et l’éducation 2.2.1. Faculté de se perfectionner 2.2.2. Reconnaissance de l’enfant 2.2.3. Education négative et positive 2.2

L'expérience herméneutique, dans la mesure où elle vérifie la primauté de la question sur la réponse, en tant que condition de possibilité de l'accès au savoir-même, découvre la limite de l'idéal méthodologique du savoir. Il n'existe pas de méthode pour apprendre à questionner. Au contraire, l'exemple de Socrate nous enseigne que l'important est de savoir qu'on ne sait pas. C'est ainsi que la dialectique socratique, qui conduit à ce savoir par l'art d'embarrasser, crée la condition sur laquelle repose l'acte

meurt injustement aussi.[1] », n’énonce-t-elle pas une série de transgressions pour la société grecque que commit le maître de Platon, pour finir sur la conséquence qu’elle lui a attribuée? L’Antigone de Sophocle, Jésus sur la croix, Gandhi en Inde, Nelson Mandela pour les Noirs aux États-Unis, voilà quelques-unes des personnes exemplaires qui, à la suite du maître de Platon, ont inspiré les hommes et les femmes de ce monde à voir au-delà de ce que l’on leur dit, imposer, fait croire que ce même monde

apparait comme plus fondamentale que les sciences car les sciences naissent en se détachant de la philosophie (ex: économie). Autres définitions: Platon: Il donne l'anecdote de Thales de Milet (fin 7e s et début 6e ANC). Thales tombe dans un puits et une servante se serait moque de lui car il s'intéresse aux choses qui l’entourent. Platon donne son explication et celles-ci diffèrent de celle d'Heidegger (allemand du 20e siècle). Sa conclusion est: 1. les philosophes ne s'intéressent pas

Aristophane implications politiques : Conservateur il réclame pour eux du respect dans les Acharniens, leur rendre justice au nom des services rendus à la Rép. Mais l’âge est aussi un ressort comique : Les nuées, vieillard veut apprendre de Socracte mais trop gâteux pour rien apprendre envoie son fils à sa place qui profite des leçons pour rosser son père en lui démontrant qu’il a raison de le faire. Thème tant ressassé par la suite du vieillard bafoué et battu. Fustige aussi la lubricité des vieillards

ténèbres. » Ainsi, on peut conclure avec Arendt, que rien de grand ne s’est  fait dans  le monde sans  qu’un  homme  n’ait  commencé  « à  penser  comme  si  nul  n’avait  pensé  auparavant,  et  que  ce  n’est  qu’après qu’on devait commencer à apprendre des autres. » C’est à ce premier moment que l’homme  fait effectivement acte de liberté en se posant des questions et en tentant d’y répondre. Ainsi, le non‐ temps de la pensée sauve le temps, car elle permet seule de franchir la monotonie et l’inéluctabilité 

car la question n’est pas décidée) par ses propres moyens.Mais c’est à ce moment que le problème se pose. Sur quoi va se fonder l’autorité de la parole ? Sur des procédés de persuasion ou sur des moyens de conviction ? Pour un philosophe tel que Platon, seule la parole philosophique dispose d’une véritable autorité : elle argumente, expose ses raisons et au fond, exprime la vérité. Au contraire, la parole rhétorique se pare d’une fausse autorité : celle des moyens de persuader en se fondant, non