Pour Une Inconstante De Scudéry

« Conceptions de l’amour au XVIIème » Texte 1 : Madeleine de Scudéry, Clélie, histoire romaine (1654-1660) Texte 2 François de la Rochefoucauld, Maximes (1664) Texte 3 : Jean Racine, Phèdre : Acte II scène 5 (1677) Texte 4 : Madame de la Fayette, la princesse de Clèves (1678) Questions : Ces extraits présentent-ils les mêmes conceptions de l’amour et de l’homme ? Ces textes 2 , 3 et 4 présentent tous des conceptions de l’amour et de l’homme pessimiste, cependant, les auteurs présentent

Conséquence de ce mépris, ils se propagent librement Les savants : littérature mineure, non codifiée par les anciens, genre bâtard frivole Les romanciers : libres de leurs expérimentations, stratégie d’autodérision dans le discours préfaciel Georges de Scudéry[2] Ibrahim ou l’Illustre Bassa[3] (1642) : préface fondamentale, poétique du roman, épopée en prose I – Le roman de l’âge baroque (premier tiers du 17ème siècle) 4 éléments en commun : - la prolixité : romans fleuves entre 3000 et 7000

classicisme: d’un côté, la liberté des formes, l’exubérance du langage baroque; de l’autre la mesure et l’ordre du classicisme. Les œuvres dites baroques (surtout poétiques et théâtrales) ont pour thème privilégié la représentation d’un monde changeant, inconstant, et proposent une réflexion inquiète sur les apparences trompeuses. Le monde y apparaît comme un théâtre, où la seule certitude est la mort, où le seul point fixe de cet univers en mouvement est Dieu. Toute l’Europe connaît à des moments divers

A- Le 17ème siècle, des personnages sous influences : 1- Les héros raffinés des romans précieux Romans héroïques précieux de Mlle de Scudéry (1607-1701) → écrit dans un esprit épique (épopée). → exemple : L’Iliade et L’Odyssée d'Homer. Personnages marqués par les héros antiques d'Homer et de Virgile ou par modèles italiens de Tasse. Mlle de Scudéry écrit Clélie, histoire romaine (1654-1661) → roman à clef qui change les mœurs antiques qui contient la « Carte du tendre » (carte géographique

psychologie, leur destin, leurs aventures. » 1 L’histoire des personnages à travers celle du roman A. Le XVIIe siècle : des personnages sous influences…  1. les héros raffinés des romans précieux  Les romans héroïques précieux de Mlle de Scudéry (1607-1701) sont écrits dans un esprit épique : les personnages sont marqués par le modèle des héros antiques d’Homère ou de Virgile, ou par des modèles italiens comme ceux de L’Arioste ou du Tasse. Clélie est un roman à clés qui transpose les mœurs

rationalisme la conduit a imaginé une voie originale. Le baroque sans jamais disparaître complètement, se marie avec l’exigence d’ordre et de mesure qui caractérise le classicisme. II. Les œuvres et les thèmes L’homme baroque est un être inconstant ballotté au gré des changements de fortune. Hylasse ou Don Juan, cèdent au charment de l’inconstance, d’autre comme Montaigne, qui voient le vacillement des choses humaines, une meilleure façon de se connaître. D’autre enfin, tuent cette inconstance

nombreux cercles littéraires, il fait partie de l'Académie française dès sa création. Habitué de l'hôtel de Rambouillet, (c’est l’un des grands salons précieux de l’époque qui connaîtra son heure de gloire entre 1620 et 1650), il y rencontre Chapelain Scudéry, Voiture et bien d’autres. C’est un milieu propice à la création. On peut y essayer des genres poétiques nouveaux et originaux, traiter librement telle ou telle forme, en faire renaître une autre. L’univers romanesque, chevaleresque ou pastoral est

regret comme dans « Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage » de Joachim du Bellay, qui rapporte la nostalgie du poète de son pays natal lors de son long séjour à Rome, ou du sentiment amoureux présent dans le poème « Pour une inconstante » de Georges de Scudéry, qui aborde une trace de désespoir face à l’inconstance de l’amour d’une femme à son égard. Ce dernier aspect, celui du sentiment amoureux, est un thème fréquent dans la littérature et plus particulièrement dans les poèmes. Ici, aucun

du public pour se convertir. Cependant, c’est le contraire. Iconoclaste (quelqu’un contrastassions), les protestants détruisent les décors superflus. Il va dans tous les sens de l’art. Les principes : 1) Le monde, les être et les choses sont inconstants et insaisissables. Ils changent selon la circonstance, les temps. 2) Toute vie est fragile, et marquée du sceau de la faiblesse. 3) Nos sens nous trompent. L’humain vit donc dans l’incertitude perpétuelle. 4) L’art doit en somme valoriser le

(écuyer). Sa mère, fille d'un médecin du roi est au service de Mme de Combalet, nièce du cardinal de Richelieu. 1650 : Après la mort de son père et le remariage de sa mère, la jeune, riche et cultivée Marie-Madeleine fréquente les salons de Mlle de Scudéry et l'hôtel de Rambouillet. Elle devient demoiselle d'honneur de la régente Anne d'Autriche. Elle se retrouve ainsi au cœur des intrigues de la Cour. 1655 : Marie-Madeleine a 21 ans. Elle épouse à Paris, le comte François de La Fayette, officier