Pourquoi Le Lyrisme

chose horrible… » 2. Le poète exhale émotions et sentiments • Ce retour sur une joie ou une épreuve personnelle donne aux poètes l’occasion de rendre compte de leurs sentiments intimes. En effet, dès l’origine, la poésieest fortement liée au lyrisme. Les poètes lancent souvent « je » en tête de leur poèmes, comme pour en donner immédiatement le ton : « Oh ! je fus comme fou » se souvient Hugo, et Tardieu hésite : « Je n’irai je n’irai pas… » Cette expression de soi se fait dans une langue musicale

Feuille morte. Dans la célèbre pièce « Il pleure dans mon cœur » (Romances sans paroles, « Ariettes oubliées III »), Verlaine appelle langueur ce malaise indéfinissable et sans cause devant l'existence : C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi, Sans amour et sans haine, Mon cœur a tant de peine ! Ailleurs il se décrit, solitaire, « promenant sa plaie » dans une errance sans but : Au long de l'étang, parmi la saulaie Où la brume vague évoquait un grand Fantôme laiteux se désespérant

tant de regrets desquels je me lamente, Tu t’ébahis souvent comment chanter je puis. 5 Je ne chante, Magny1, je pleure mes ennuis, Ou, pour le dire mieux, en pleurant je les chante, Si bien qu’en les chantant, souvent je les enchante : Voilà pourquoi, Magny, je chante jours et nuits. Ainsi chante l’ouvrier en faisant son ouvrage, Ainsi le laboureur faisant son labourage, Ainsi le pèlerin regrettant sa maison, 10 © Hatier 2007 Ainsi l’aventurier en songeant à sa dame, Ainsi le marinier

monde, dénigrée avec passion et applaudie avec plus de passion encore, elle a apporté la gloire à son auteur. Une pièce aussi résolument nouvelle devait forcément provoquer des réactions violentes : anecdote, psychologie, sociologie, politique, lyrisme, religion, morale et satire, tout ce à quoi l'art théâtral, depuis Eschyle, s'était appliqué, se trouvait relégué, superbement, au rang des accessoires. Avec l'audace du génie, Beckett mettait en scène une révolte, une souffrance, un désespoir si

septembre 1847. Ce poème évoque les étapes de son deuil. L'auteur décrit ce qu'il resssent et exprime son état d'âme face a la date anniversaire de cette tragédie. Hugo compose ces trois strophes en alexandrins, avec un langage poétique harmonieux et un lyrisme touchant. Il conte son voyage vers la tombe de sa fille. A travers ce périple physique et spirituel,le poète exprime la douleur qui l’habite mais qui s'atténue en partie a la fin de son poème. Les thèmes en sont l'amour filial et la douleur d'un

un dialogue avec sa muse, exprime sa douleur intime. Dans cette lecture analytique, nous montrerons en quoi cette poésie appartient bien au mouvement littéraire et culturel du Romantisme. Ainsi donc dans une première partie nous analyserons le lyrisme du texte (expression du « moi » et des sentiments) puis dans une seconde partie nous étudierons les thèmes contenus dans le poème. A travers ce poème, Alfred de Musset nous fait part de ses sentiments intimes et personnels à propos de l’amour. Tout

particulière au lyrisme et à l'effusion du moi avec un goût marqué pour la mélancolie. Il n'a écrit qu'un seul poème d'amour et c'est la Maison du Berger, un des plus beaux poèmes romantiques, long de 336 vers, le plus long du recueil des Destinées. Vigny est donc de par son écriture pleinement ancré dans le XIXème, siècle des Romantiques, où la poésie se plaît dans des poèmes plus longs que la génération précédente. Le poète présente un discours proche du stoïcisme, il y répond par un lyrisme du couple

berceau de l’humanisme, la Renaissance. La structure de ces vers, est construite sur l’opposition et la comparaison il y a formellement un contraste très fort entre l’Italie et la France. D’une part, on peut aussi définir avec plus de précision ce lyrisme comme étant «élégie», c’est-à-dire un poème exprimant une tristesse sous la forme d’une plainte douloureuse, très en vogue dans ce courant littéraire. L’auteur amène une grande diversité dans le vocabulaire, il est autant appréciatif pour ce qui est

Conformément au système féodal, il devrait normalement être protégé par un seigneur ou un comte. Or dans la mesure où il implore la pitié « du bon comte de Poitiers / Et de Toulouse » (v. 91-92), on devine qu’il est sans protection. Cela explique sans doute pourquoi il est confronté à la pauvreté matérielle. Il est d’une part aux prises avec des problèmes de logement (« jamais je n’ai eu moins d’argent », dit-il, « mon hôte veut en avoir / Pour payer son logement », v. 3 à 5). D’autre part, l’hyperbole du 7e

1918 : « La petite auto » Introduction Le recueil Calligrammes, publié en 1918, comprend des poèmes inspirés par la guerre, oscillant entre la passion amoureuse (Apollinaire dans les tranchées, était séparée de sa bien-aimée) et l’horreur ; le lyrisme élégiaque pleure à la fois l’amour en danger et la perte d’amis et de camarades. Apollinaire a divisé son recueil en 6 parties correspondant à l’ordre chronologique de leur écriture (de 1912 à 1917). « La petite auto » appartient à la seconde section