Pourquoi Les Préjugés Sont Des Obstacles à La Vérité

perception : ont-elles pour effet de l’éduquer, c’est-à-dire de la former, de l’améliorer, de la conduire et de l’élever vers son plein épanouissement ? Nous reconnaissons aux œuvres d’art le pouvoir de frapper notre perception en lui donnant à voir une beauté ou des nuances que nous ne savons ordinairement pas percevoir. En captant notre sensibilité ordinaire pour l’élever au discernement de qualités inaperçues, les œuvres d’art semblent alors nous apprendre à percevoir. Toutefois, n’arrive-t-il pas que nous

apparaît comme le comble de l’ambiguïté et de l’insaisissable ; elle est l’insaisissable de l’insaisissable. n La moralité est co-essentielle à la conscience, la conscience est toute entière immergée dans la moralité ; il s’avère après coup que l’a priori moral n’avait jamais disparu, qu’il était déjà là, qu’il était toujours là, apparemment endormi, mais à tout instant au bord du réveil ; la morale, parlant la langue de la normativité, voire du parti pris, prévient la spéculation critique qui la

Peut-on juger les opinions ? Une opinion est une croyance, c’est à dire une idée que l’on tient pour vraie, juste ou bonne sans que l’on puisse en fournir de preuve suffisante : elle exprime un jugement personnel ou collectif subjectif peu ou pas argumenté ou dont l’argumentation  apparaît rationnellement fautive. En cela toute opinion est en droit critiquable ; c’est même un des rôles principaux de la réflexion philosophique de remettre en question la valeur des opinions, particulièrement celles

L'étonnement est la capacité à s'interroger de tout : c'est la surprise de l'inhabituel, l'incompréhension du surnaturel, l'effroi de l'irréalité ou bien l'émerveillement du familier. En effet, cette remise en question de l'Humanité serait l'origine même du questionnement philosophique. Par Humanité, il faut comprendre tout ce qui est relatif à l'Homme en général : ses croyances, ses habitudes, ses pensées, sa culture, son environnement... Comme a dit Aristote dans Métaphysique : « L'étonnement

l'apprentissage lui-même est contradictoire avec la notion de liberté. - Toutefois l'idée d'une liberté immédiate est peut-être une illusion provoquée par les limites de la conscience humaine : je ne connais pas les véritables causes qui me poussent à agir. - Alors la liberté n'est peut-être pas une donnée mais un acquis aussi bien au niveau psychologique (il faut se libérer des déterminismes qui nous conditionnent) qu'au niveau collectif (l'exercice de la liberté politique suppose une réflexion

Ces faits, cependant, doivent être interprétés. Comme le note Auguste Comte, il y a une grande différence entre la simple érudition qui consiste à emmagasiner des données et l'esprit scientifique qui cherche à les ordonner. La science est donc construction en ce que, à partir du donné empirique, elle élabore des lois, bâtit des théories. Toutefois, il faut bien se garder de dissocier ces deux opérations : il n'y a pas d'un côté l'accumulation du matériau et de l'autre sa mise en oeuvre. L'activité

n’invente en rien les vérités qu’elle énonce. En effet, toutes ces vérités existent déjà avant leur découverte et les scientifiques ne sont là que pour mettre à jour des phénomènes déjà existant. Réciproquement, le terme « recherche » met en évidence une attitude active du sujet, ce qui veut dire que l’Homme ne se contente pas d’attendre passivement que la nature lui dévoile ses secrets, il se met de lui-même en quête de vérités qui lui sont pour le moment inconnues. Le chercheur cherche à expliquer le réel

V  I  R  T  U  E  L  L  E PROFESSION DE FOI DU VICAIRE SAVOYARD J.J Rousseau In l’Emile, ou de l’éducation, §943-1098 (GF : pages 345 à 409) [943:] Mon enfant, n’attendez de moi ni des discours savants ni de profonds raisonnements, Je ne suis pas un grand philosophe, et je me soucie peu de l’être. Mais j’ai quelquefois du bon sens, et j’aime toujours la vérité. Je ne veux pas argumenter avec vous, ni même tenter de vous convaincre; il me suffit de vous exposer ce que je pense dans la simplicité

On entend souvent dire qu’il « ne faut pas juger un livre à sa couverture » lorsque le bon sens commun veut nous faire comprendre que les apparences sont trompeuses et qu’il ne faut pas s’arrêter sur des préjugés. D’ailleurs, bien souvent l’expérience nous a prouvée que les apparences n’étaient pas totalement fiables. C’est notamment vrai avec l’idée de la platitude de la Terre, qui parce que l’horizon est droit, a convaincu de nombreuses personnes jusqu’à

analytiques (Les références des pages renvoient à l'édition folio-théâtre n°9) • • • • L.A n°1 (Acte I, scène 1) : l'exposition (de « On dit que votre futur » p35 à « Quel fantasque avec ces deux visages » p37) L.A. n°2 (Acte II, scène 9) : un duo amoureux entre Silvia et Dorante (de « Ah, ma chère Lisette » p86 à « Sans difficulté » p88) L.A. n°3 (Acte III, scène 6) : les aveux comiques de Lisette et Arlequin (de « Sachons de quoi il s'agit » p122 à « la coiffeuse de Madame » p125) L.A. n°4