Pouvons Nous Etre Heureux Sans Autrui

Est-on libre de se nuire ? La morale veut que l'on traite autrui avec respect et dignité. De même, autrui doit nous rendre ce respect envers la personne humaine que nous sommes. C'est la valeur absolue de notre humanité qui fonde ces exigences. Mais vis-à-vis de soi-même, les choses semblent moins évidentes. Étant doué de liberté et possesseur de mon corps, il paraît clair que je peux user de cette liberté et de ce corps qui est le mien comme je l'entends. Me nuire, me faire mal paraissent ne poser

pense par exemple au personnage de Molière, l'avare, dont la cupidité lui fait perdre tout sens de la mesure. L’action de vaincre repose sur l’idée de dominer quelqu'un qui résiste, le soumettre à son emprise pour lui imposer sa volonté. Vaincre c’est être plus fort qu'une réalité intérieure ou extérieure à soi-même. Tout repose sur la force et la volonté de l’individu, son choix car on peut conserver ses passions tout en sachant qu’elles sont difficiles à satisfaire. Doit-on donc résister à nos passions

justement par son savoir et par sa capacité à le rechercher. C'est ainsi que le genre humain se détacherait des autres êtres vivants. L'ignorance réduirait donc l'Homme au statut de simple animal primitif.     Pourtant, l'ignorance savante pourrait être le moteur de notre savoir. Les verbes "savoir" et "ignorer" seraient par ailleurs très liés car il faudrait ignorer pour savoir et savoir que l'on ignore pour avancer. L'ignorance permettrait ainsi de cultiver sa modestie et sa créativité.     Mais

incontrôlable liée à une situation, un souvenir ou une personne. Le rire a notamment de grandes vertus physiques et morales. Il est cependant difficile de théoriser le rire. Nous pouvons toutefois souligner qu’il en existe différentes sortes. Il peut être déclenché par un sentiment de joie, provoqué par quelque chose heureux, mais également par un sentiment de mépris ; ce rire là est lié au comique et au ridicule. Il nous arrive souvent de rire lorsque, par exemple, nous voyons quelqu’un commettre un

Chapitre 5 Autrui et société La thématique de la société sera traité 3fois dans l’année. Ici on en parlera une deuxième fois dans le cours sur le travail, puisque fondamentalement la société moderne est organisée autour du travail. Ainsi que dans le cours de fin d’année, sur la justice. Intro : a. Caricature de problématisation Si « Je » = sujet ; et si autrui = autre « Je » (tiré du latin alter-égo), alors il si c’est un autre « Je » il est différend du « Je ». Peut-on

Edgar Quinet Est-ce possible ou d'emblée est-ce une prétention absurde, le bonheur des autres étant essentiellement leur affaire (puisqu’il dépend de ce qu’ils ressentent et de leur état d’esprit) ? La charité, le souci, la sollicitude peuvent être pensés comme des façons de viser le bonheur des autres. Mais Kant lui-même ne cesse d'émettre des nuances et des restrictions : « Il est possible de se faire un ennemi par des bienfaits marqués. » De plus n'y a-t-il pas trop de prétention et

notre plus jeune âge que le mensonge n'est pas bien et qu'il ne faut pas mentir, nous pouvons tout de même dire que la plupart d'entre nous ne respectons pas cette valeur humaine essentielle faisant de nous des personnes pas totalement honnête. Nous avons aussi pu remarquer de nombreuses fois que nos parents ont pu nous mentir alors que cela était contraire à l'éducation qu'ils nous ont poutant inculquer. Peut-être était-ce pour nous protéger comme ils nous le disent si souvent ? Mais cela nous protègent-il

III ( écrit entre la fin de 1585 et le début de 1588).Montaigne nous propose des réflexions et des choix moraux que lui inspirent divers problèmes. Ici il s’agit d’un travail d’apprentissage de l’auteur. De cela, c’est une tentative qui ne vise pas à être parfaite et qui exige une remise en question perpétuelle( illustrée pas de nombreuses strates) sur soi-même et dans l’écriture. Ainsi, il met à l’épreuve son expérience et ses jugements. Nous nous intéresserons principalement au chapitre VI intitulé

qu’on secourt trop longtemps. (WAGNER). Tout être est borné par tous les autres. (JOUFFROY). Je me sens vivre là où j’aime. (ENFANTIN). Ce que j’aime double ma vie, ce dont j’ai horreur me la prend, me la vole, me la souille. (Idem). Il est recommandable d’aimer, car nous ne sommes au monde que pour cela. (CENDRILLON). L’homme doit éviter les désirs qu’il ne peut contenter qu’avec le secours d’autrui. (J.-J. ROUSSEAU). Pour être aimé, il faut être aimable, c’est-à-dire bon, indulgent, gai

« Heureux comme un bébé »… L’expression est courante, et semble fondée sur le roc de la certitude la plus inébranlable, (même pour les plus branleurs d'entre nous, et Dieu sait que certains le sont dans cette classe, avec bravoure et panache) : le sourire béat d’un nourrisson qui s’endort après avoir tété sa mère n’est-il pas le signe que l’être humain n’a besoin de presque rien pour être heureux ? Mais comment comprendre alors que les hommes consacrent tant d’énergie toute leur vie à travailler