Poème Génie Illuminations Rimbaud

mort transfigure l’image maudite de l’amour (mort=résurrection) « Paradis artificiel » : c’est le seul poème qui n’a pas à remanier. Exalte la vision par la « confiture verte ». Les paradis artificiels sont considérés comme dangereux. Dans les Hallucinations, les sens se revêtent de couleurs. Le va et vient entre vers et prose marquera le rythme de la poésie moderne. De Rimbaud à Michaud, le poème cesse d’être identifié au vers. Correspondance entre la tombée du jour et la nuit de l’esprit. Baudelaire

M. Aquien Introduction 1. Définition et histoire du mot • Poésie = poiein, « faire » : art du langage  « genre précis de littérature dont la product° de base est le poème, pdt lgtps caractérisé par le vers, et tjrs par la recherche d’un rythme, d’images spé » • XV°s : poésie désigne le texte lui-mm, cô synonyme de poème • XVII°s : catégorie esthétique => diversificat° du terme. 2. Histoire de la forme/fonction • 1er rôle = fixer le langage, mémoire de l’oralité, d’où moyens mnémotechniques

fleuve) ; mouvement lent de la transhumance des bisons (comme le flux de la mer) ; objet de trafic (vin, alcool) ; flot des mots. C/ L’Illumination de Suter : dim religieuse de révélation + référence à Rimbaud (1886), un maître pour Cendrars. => une entreprise poétique. (VOC : Illumination : Apparition soudaine à l'esprit d'une idée qui jette une clarté nouvelle (sur telle ou telle question). Ouest : majuscule ; formule magique ; syllabe qui circule de bouche en bouche. Imagerie proches des

cette école. Art pour art. Courant littéraire qui naît durant la deuxième moitié du 19e siècle. Dates : de 1857 (date de publication des Fleurs du mal de Baudelaire) à la fin du siècle. Principaux représentants : les poètes Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé. Le symbole Exemples de symboles dans la vie courante : Signal visuel qui déclenche un comportement (feu de circulation) Objet qui représente un concept (anneau de mariage) Domaine religieux : représentation d’une personne ou d’un évènement

Crise de vers et poème en prose. Conception de l’écriture poétique est modifiée, est poète celui qui invente sa forme. Au début du 19ème siècle, la poésie métrique : risque que la contrainte enferme la poésie dans la régularité et la monotonie. Le renouvellement des formes poétiques = double mouvement, travail de la prose, de la poésie métrique. LF : indiscutable travail métrique, assouplissement du vers chez LF, qui semble l’amener vers la prose. 8ème siècle : question de la traduction

le plus profond, la poésie cesse d'être liée à une forme: l'Aurélia de Nerval est un récit et un journal, mais aussi un poème…" (H. Lemaître, La poésie depuis Baudelaire, Paris, Armand Colin, 1993). La poésie n'est plus seulement un art, elle devient aussi un moyen de connaissance. Pour Victor Hugo, le poète romantique doit être un mage, un voyant (comme dirait Arthur Rimbaud), qui doit guider le peuple et remplir une mission à la fois politique, religieuse et poétique. Lamartine, Hugo et Nerval

AUX LIMITES DE LA FICTION, RIMBAUD ET L'OBJET DE L'INCRÉDULITÉ Dans sa contribution au premier colloque en ligne de Fabula, Antoine Compagnon citait les formules célèbres de Coleridge et en rétablissait le sens, plus complexe qu'il n'y paraît [1] . Ainsi la « suspension volontaire de l'incrédulité (willing suspension of disbelief), qui conditionne l'illusion poétique doit-elle se comprendre moins comme une rupture que comme une sorte d'abstention, une sorte de laisser-faire conscient de lui-même

Arthur Rimbaud (Jean Nicolas Arthur Rimbaud) est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville, dans les Ardennes, et mort le 10 novembre 1891 à l'hôpital de la Conception à Marseille. Ecrivain précoce, il envoie ses premiers écrits dès l’âge e 15 ans et demi. Il fugue à trois reprises, pour notamment aller vers Paris, et rencontrer Verlaine. Il entretint une relation homosexuelle avec celui-ci qui durera deux ans, et se terminera par les coups de feu tirés par Verlaine sur Rimbaud. Il fait

magiques, utiliser l’alchimie. Il veut arriver à l'absolu: retrouver les associations pour aller au-delà des apparences. La poésie de Rimbaud est moins musicale que celle de Verlaine et moins pure que celle de Mallarmé. Il dépasse ensuite l'expérience du “voyant” dans “Illuminations”, un recueil de poèmes en prose (pour éviter la rigidité du ver) et de deux poème en vers libre, dont la féerie lexicale et rythmique et les visions imaginaires et hallucinatoires marque durablement la poésie

syntaxique: le vers. Or cette marque formelle a été mise en cause par l'apparition d'une nouvelle forme poétique, le poème en prose, dont la lecture soulève immédia- tement la question «en quoi le poème en prose se distingue-t-il de la prose courante, non poétique?», c'est à dire «quelles sont les marques formelles qui permettent d'identifier le poème en prose en tant que poème?». Toute interrogation soulevée par la lecture d'un texte de poésie renvoie à l'impossibilité de définir la poésie.