Poésie Réel Irréel

bagarre ou Verlaine tirera sur Rimbaud : leur relation s’achève. « Le bateau ivre » est LE poème par excellence de Rimbaud. Les cinq premières strophes racontent comment un bateau rompt ses amarres : c'est le poète rompant avec les normes de la poésie, les conventions de la morale, l'idéologie dominante de la société. Les strophes 6 à 17 évoquent les aventures maritimes étourdissantes de l'épave à la dérive : c'est le poète arrivant "à l'inconnu". Enfin, les strophes 18 à 25 disent l'épuisement

d’où une vue d’ensemble. Le lecteur est semblable au spectateur d’un tableau en mouvement. Il s’éloigne, se rapproche, observe les détails puis s’éloigne (parallèle avec le titre du recueil avec Watteau, inspiration). B. Le tableau d’une scène irréelle. Le paysage donné à voir est évanescent (cf. Watteau), il s’efface, est imprécis, est flou comme dans un tableau de Watteau. * Personnification du lieu « vieux parc solitaire et glacé » (V1-V5), le lieu est personnifié, peu chaleureux et usé

dialogues véritables sont absents, ce qui souligne l'insignifiance de la parole ; pourtant, une attention minutieuse est portée à la bande sonore, qui amène en partie le caractère comique des films. Enfin, le son véhicule entièrement le sens et la poésie du cinéma de Tati. Dans aucun autre film parlant, la vacuité de la parole n'est aussi forte. Les dialogues ne sont jamais placés en situation dramatique, ils n'apportent rien à l'histoire, qui passe par dessus tout par les images. Les seules

une force obscure invincible. La femme n'a pas encore été nommée en tant que telle, mais elle a été désignée seulement par le pronom « elle », ou l'adjectif démonstratif « celle », ce qui la sort de la situation d'énonciation, en tant qu'absente, irréelle, insaisissable. Néanmoins, la paronomase entre « elle » et « belle » apporte déjà une qualification de l'être que le poète cherche à peindre devant le lecteur, une beauté qu'il cherche à transmettre. Enfin, une exclamative qui ouvre à une nouvelle

parisiens) est publiée en 1861. L'édition définitive des Fleurs du Mal a été publiée en 1868, après la mort de Charles Baudelaire (1821-1867). Ce recueil est mal accueilli, par la critique. Seuls quelques-uns, dont son ami Barbey d’Aurevilly, défendent la poésie de  Charles Baudelaire. Le 5 juillet 1857 parait un violent article du Figaro, qui tout à la fois assure une grande notoriété au poète et le conduit devant les tribunaux. En août 1857, six mois après le procès de Madame Bovary (pour des chefs d'inculpation

section Spleen et Idéal des Fleurs du Mal (1857). Les Fleurs du mal  = recueil de poèmes de Charles Baudelaire, englobant la quasi-totalité de sa production en vers, de 1840 jusqu'à sa mort (1867) C'est une œuvre majeure de la poésie moderne. Ses 163 poèmes rompent avec le style convenu. Elle rajeunit la structure du vers par l'usage régulier d'enjambements, de rejets et de contre-rejets. Elle rénove la forme rigide du sonnet.Baudelaire : influence du parnasse et du symbolisme

littérature classique. Il propose de jouer sur les contrastes, sur l’opposition du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Il préconise la liberté et le naturel en art. Le romantisme s’exerce autant dans les romans qu’au théâtre, ainsi que dans la poésie. Mais encore, ce mouvement se base sur le rejet du rationalisme, s’affranchissant de l’étroite réalité et du froid bon sens. On y préfère l’atmosphère propice aux rêves que l’on trouve dans les romans, on aspire plus à l’idéal, aux sentiments, à

que je vois » ligne 4, « j’entrevois » ligne 11. La sensualité et l’érotisme sont évoqués aussi dans ce poème « mordre » et « mordille » ligne 21. La chevelure de cette bien femme nous invite au voyage dès la première strophe. Elle évoque un voyage réel et imaginaire. La métaphore du mouchoir que l’on secoue pour débuter un voyage est évoqué « les agiter avec mes mains comme un mouchoir odorant » ligne 2. L’emploi du présent et du mot « souvenirs » ligne 23 nous fait vivre les évènements passés dans

diamétralement opposé et que le véritable bonheur ne dépend pas de la possession de l’argent qui au contraire aliène et rend malheureux. b) Son efficacité peut résider aussi dans le fait qu’il nous transporte dans un univers irréel mais qui renvoie de manière détournée à la vie réelle. C’est le cas du conte philosophique qui met en scène des personnages et des situations qui appartiennent au merveilleux et l’on accepte que le serpent se mette à parler ou que Scarmentado parcoure le monde en échappant

Dans Observations et autres notes anciennes (pages 40-41), Philippe Jaccottet écrit : « […] la poésie n’est-elle pas un acheminement toujours recommencé vers l’intérieur de soi ? » Dans quelle mesure, selon vous, les recueils au programme répondent-ils à cette définition de la poésie ? Ce sont des recueils marqués par une expérience intime de la mort et de la dépossession que Philippe Jaccottet nous donne à lire avec «Leçons», «Chants d’en bas» et «A la lumière d’hiver». Ils sont façonnés par