Poétique Et Stylistique

l’écriture, l’œuvre - et même l’auteur. Expliquer une œuvre, est-ce critiquer (au sens étymologique de " juger ") le style de l’auteur qui l’a créée ? Il semblerait que non. L’œuvre est un concept très large qui dépasse largement les considérations stylistiques. Une critique uniquement fondée sur les règles du " bon goût ", la critique d’un Laharpe ou d’un Vaugelas, par exemple, paraît ne considérer que la " façade extérieure " de l’écrit - celle du style entendu en tant qu’algèbre. La critique du dix-neuvième

réfléchir à leur sens. 4. Observation des textes : Souligner les éléments de réponse dans les textes. II Les différents types de questions 1. Sur le sens et le thème ex : « Ces trois extraits développent-ils une même définition de la langue poétique ? ». « Quels rôles les quatre poètes donnent-ils à la musique ? ». « Après avoir montré comment Anouilh joue ici avec le théâtre dans le théâtre, vous mettrez en évidence l’intérêt que revêt ce choix d’écriture. » 2. Sur le genre et la forme ex :

confrontation des textes peut vous donner des indications sur le thème et vous permettre de découvrir l’originalité du texte à commenter (problématique éventuelle de votre commentaire). Pour l’écriture d’invention : les arguments, les procédés stylistiques repérés dans les textes pour répondre à la question peuvent être réutilisés intelligemment dans le travail demandé. I. Lecture attentive 1. Lecture des éléments en dehors du texte : • Le nom des auteurs : à associer éventuellement à un mouvement

Séquence 7 : La ville en poésie Objet d'étude : Poésie, Argumenter Problèmatique : Quelles lectures de la ville propose la poésie ? Les fomes poétiques fixes : Le sonnetLa forme du sonnet est d'origine italienne. Cette forme s'impose en France au XVIème siècle, notamment grâce aux écrivains de Pléiade.Il est obligatoirement composé de deux quatrains (strophe de 4 vers) et de deux tercets (strophe de 3 vers), soit 14 vers en tout.A l'origine, les rimes dans les quatrains devaient être

21 Expression d’exaspération propice à la révolte. Bonnemort l’allégorie de la misère l 3 et la description pathétique de la ligne 21 et 22. (réchappé de trois accidents,atteint de la silicose(maladie des mineurs) Divers procédés rhétoriques ou stylistiques donnent à ces paroles enflammées une efficacité accrue:Il fait défiler les maladies des mineur avec des détails effrayants : l’anémie, les scrofules, la bronchite noire, l’asthme qui étouffe, les rhumatismes qui paralysent. L 12 /13 L’énumération:

ART POÉTIQUE Thème: La poétique de Verlaine, l'importance de la musique. Ce poème, composé en 1874, (lorsque Verlaine est emprisonné) est la treizième pièce du recueil Jadis et Naguère, publié en 1884. Son intérêt consiste dans le fait qu'il expose à la fois la poétique et le programme littéraire de l'auteur. Le poète recourt à ces arguments: 1)La musique doit être l'objectif premier des poètes, le reste ce n'est pas de la poésie mais de la littérature (à savoir discours, argumentation)

la maladie. Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales, Baudelaire est frappé en 1866 d’un malaise qui le rendra paralysé. Il meurt en 1867. 3) II) Questionnaire de lecture 1) L’expression « Les Fleurs du Mal » contient la figure stylistique d’un oxymore, car il y a une opposition entre les deux termes : les fleurs connotent la beauté et n'ont rien à voir avec le monde du mal. Sur cette première figure se greffe une métaphore, le mal est considéré comme une plante qui a atteint sa maturité

C – Tristan Corbière, « Le crapaud », Les Amours jaunes, 1873. D – Jacques Roubaud, « Le lombric », Les Animaux de tout le monde, 1990. E – Guillaume Apollinaire, « La colombe poignardée » Calligrammes, 1918. Questions m 1. Sur quel procédé stylistique commun reposent les documents A, B, D d’une part, C et E d’autre part? Quel point commun présentent ces deux procédés de style ? En quoi réside la singularité du document E ? (2 POINTS) m 2. Distinguez les registres de ces différents poèmes. (2

t-elle un élargissement vers une population, culture. L’utilisation par le narrateur de la 3eme pers nous indique t-elle une volonté d’effacement du moi au service de la représentation d’une culture actuelle et passée, ou plutôt d’une distanciation stylistique, comme dit précedemment, vis-à-vis du rapport mythe/réalité inhérent à l’autobiographie selon l’auteur ? A travers l’image du negrillon, est-ce une culture toute entière qui est décrite ? Exemple :Genet, dans journal du voleur, considère son

traditionnellement rattaché au mouvement du Romantisme français, bien qu’il n’en partage ni tous les goûts ni tous les choix. Son œuvre se distingue par sa fantaisie, sa singularité et son audace, et dépasse tout cadre théorique et toute contrainte d’ordre stylistique. À cet égard, Musset s’est toujours refusé à traiter de théorie littéraire. « Je ne voudrais pas écrire ou je voudrais être Shakespeare ou Schiller », confie Musset à 17 ans. Cette admiration pour la liberté créatrice de Shakespeare révèle un désir