Princesse Lointaine

méchant homme[1] ». L'expression est un quasi-oxymore si on la rapporte à l'éthique glorieuse de l'héroïsme ancestral, dont les racines plongent dans l'Antiquité grecque et qui survit comme un modèle très exploité par la littérature classique, de La Princesse de Clèves aux tragédies, en passant par les Maximes de La Rochefoucauld. La simple mention de ces grandes œuvres fait saisir l'ampleur du problème, à la fois moral et social, qui affecte les repères de la « conscience » collective, du moins celle

ds un registre épique + lyrique. Texte 2: Princesse de Clèves, MDL. Appartenance au mouvement du classicisme, registre lyrique. Y a-t-il des ressemblances entre le personnage de la Princesse de Clèves et son auteur Madame de Lafayette ? On pourrait le penser ! Toutes deux ont perdu leur père à quinze ans, ont épousé, par mariage arrangé, un homme estimable. Elles furent toutes deux éprises, hors mariage, d’un duc : le duc de Nemours pour la princesse et le duc de La Rochefoucauld pour Madame de

guerre de Troie, demi-dieu à la force surhumaine qui tua le meilleur défenseur de la cité assiégée par les grecs, le fils du roi de Troie. Cette ampleur et cette splendeur qui place les héros au dessus des lecteurs se retrouve notamment dans La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette, dans lequel, lors de la rencontre amoureuse entre Mme de Clèves et le duc de Némours, transparaît la grandeur des personnages. Ils sont décrits de telle sorte qu'ils semblent tous les deux être les personnages les

genre littéraire le plus conventionnel. Toutes les situations et tous les personnages sont stéréotypés. Cette paralittérature est fabriquée presque industriellement selon des paramètre préétablis. 2) Extraits par type a) Le roman d’analyse La Princesse de Clèves, Madame de LaFayette (1678) Incipit : La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne de Henri second. Ce prince était galant, bien fait et amoureux ; quoique sa passion

Par ses thèses (la « bête humaine », les fatalités des tempéraments, le déterminisme absolu, l'anatomie morale…), Zola prend évidemment le contrepied des traditions littéraires en vigueur, celle du roman psychologique à la française, de La Princesse de Clèves à Adolphe, puis celles du roman idéaliste, du roman convenable à la Feuillet[1] ; il s'inscrit en faux contre « les doux, les élégants, les idéalistes et les moralistes[2] ». Il fait le choix du matérialisme. Mais il a beau se purger avec Thérèse

Exercice de Dissertation : Héritier du genre épique, le roman s’est peu à peu constitué puis développé, fondé sur la fiction, jusqu’à l’apparition du roman moderne (Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves). Traditionnellement, le roman n’a pas à être vraisemblable. Pourtant, avec la montée du romantisme, l’on peut assister à l’émergence du « moi », et à l’intégration de l’Histoire dans l’histoire. Un point commun entre romantisme et réalisme est que l’on observe une forme d’actualité

Texte 1Incipit de La Princesses de Clèves | L’auteur | - Mme de la Fayette - Née à Paris en 1634, de son vrai nom Pioche de la Vergne. - Education soignée littéraire et mondaine. - Fréquentation hâtive des salons mondains. - Propriétaire de son propre salon où elle réunit les membres de la haute société (Henriette d’Angleterre, Mme de Sévigné, La Roche Foucault…). - Type même de la femme savante, cultivée et dotée d’une parfaite maîtrise des codes de l’aristocratie. - Femme

p. 48 L/ES/S) SÉQUENCE 2 – Le portrait dans les romans du XVIIe siècle au XXe siècle • Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves (p. 66 ES/S et Techno / p. 68 L/ES/S) • Paul Scarron, Le Roman comique (p. 68 ES/S et Techno / p. 70 L/ES/S) Séquence 3 – De la rencontre amoureuse à la séparation dans les romans du XVIIe siècle au XXe siècle • Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves (p. 84 ES/S et Techno / p. 86 L/ES/S) Le XVIIIe siècle : le personnage est un « individu » SÉQUENCE

psychologique de l’homme et peut mettre en garde contre certaines attitudes comme la trop grande propension à la rêverie, l’importance donnée à l’apparence ou encore les mœurs légères. Dès le XVII° quelques romans d'analyse psychologique, comme La Princesse de Clèves, tentent d'exprimer la vie intérieure des individus et de sonder l’âme humaine. Longtemps l'étude des lettres a fait partie des "humanités", ces disciplines scolaires où la fréquentation des textes était considérée comme particulièrement

esthétique burlesque qui met à mal les valeurs héroïques. Il tourne en dérision les motifs des œuvres pastorales et héroïques. III) -Le classicisme : -Guilleragues : Lettres portugaises (1669) (Roman épistolaire) -Madame de Lafayette : La Princesse de Clèves (1678) (Roman d'analyse) Elle concilie expression des valeurs aristocratiques et recherche de la vraisemblance : Elle vise à une représentation réaliste des sentiments et du cœur humain. Les Lumières : -Montesquieu : Lettres persanes