Princesse Lointaine

monte sur le trône. Avide de pouvoir, ce dernier cherche à s’emparer de la Triforce du Saint-Royaume. Un certain sorcier, ancien conseiller du feu roi et cherchant à manipuler le nouveau souverain, lui révèle alors que sa plus jeune sœur, la princesse Zelda, est la seule à qui son père ait parlé des secrets de la Triforce de son vivant. Toutefois, celle-ci refuse de révéler quoique ce soit, et le sorcier, dans sa colère, plonge alors la jeune fille dans un sommeil éternel en utilisant tout son

La Princesse de Clèves fut publié en mai 1678, sans nom d'auteur, chez l'éditeur Claude Barbin. Au dix-septième Siècle, être auteur dans la bonne société n'était pas une qualité dont on pouvait se glorifier. La Princesse de Clèves qui fut par la suite attribué à Mme de Lafayette peut être considéré comme une œuvre collective. Il est probable qu'elle se soit fait

laisser libre court à son imagination et faire voyager le lecteur dans un univers peu connu ou inconnu. La princesse de Clèves de la Comtesse de La Fayette, est un univers lointain qui nous est inconnu. L’action se passe en 1558 et 1559 à la cour du roi Henri II. Madame de Clèves se marie au prince de Clèves, mais tombe de passion pour un autre homme. S’ensuit diverses actions qui font que la princesse est rongée par l’amour qu’elle porte à cet amant et par l’infidélité qu’elle risque de commettre auprès

allant des heures qui suivent la joyeuse réécriture de la 5 Cité par M-J. Durry, p. 87. 67 Revue d’Études Françaises ¾ No 6 (2001) lettre du vidame de Chartres en compagnie de M. de Nemours jusqu’aux moments où, après l’accident de celui-ci, la princesse « lui avait donné des marques de sensibilité que la seule compassion pouvait avoir fait naître ». Par la superposition de ces plans temporels, le centre de gravité du discours se déplace graduellement de plus en plus vers le bas pour devenir une

années, puis en quoi il a cru en l’unité du genre humain, enfin dans quelle mesure il a été capable de porter un regard différent d’une année à l’autre. I) Témoignage social ou historique Les œuvres inscrites dans des périodes plus ou moins lointaines permettent de nous raconter les modes de vie, les habitudes ou encore les traditions de l’époque. Comme le mariage à l’époque qui était omniprésent, l’exemple dans "Un chapeau de paille d'Italie" de Labiche, « Je lui demande la main de sa fille

personnages…………………………………………….. 49 2.2 La Princesse de Montpensier…………………………………………………... 51 2.2.1 Le contenu…………………………………………………………………51 2.2.2 La forme de l’œuvre……………………………………………………… 52 2.2.3 Le mode d’expression de Madame de La Fayette………………………... 52 2.3 La Comtesse de Tende………………………………………………………….. 55 2.3.1 Le contenu…………………………………………………………………55 2.3.2 La forme de l’œuvre……………………………………………………… 56 2.3.3 Le mode d’expression de Madame de La Fayette…………………………56 2.4 La Princesse de Clèves…………………………………………………………

proprement dite. Mais pour Voltaire il y a cloison étanche entre ces deux niveaux de la chose écrite. Sans doute le mouvement du monde, qui s'est infiniment précipité depuis le classicisme, et surtout depuis Voltaire, nous rend toutes ces idées bien lointaines. Nourris de romantisme, nous avons tendance à considérer le chef-d'œuvre plutôt dans son élan historique que dans sa valeur éternelle, à mêler l'efficacité actuelle à la valeur littéraire. Nous croyons moins au chef-d'œuvre comme nébuleuse isolée

perfection peu crédible et l'atmosphère est ressentie comme trop idyllique. Le roman d'analyse est un autre genre très en vogue au xviie siècle. La Princesse de Clèves, de Mme de La Fayette, en est une parfaite illustration. Chef-d'œuvre du classicisme et du « roman d'ana­lyse » ancré dans l'histoire récente (et non plus dans une Antiquité lointaine ou une histoire de légende), avec des personnages inspirés de personnes réelles, le roman évoque, dans une langue très pure, les troubles de la passion

affirmé qu'un roman est capable d'instruire sur la société. Lire un roman ou une nouvelle peut aussi être synonyme d'évasion. On ne lit pas forcément pour s'instruire mais pour se faire plaisir. Dans le roman éponyme de Madame de Lafayette La princesse de Clèves, le récit romantique fait rêver le lecteur. On s'échappe de la banale réalité dans la lecture d'un roman où la nature est bien faite, où prime la passion amoureuse. Les figures illustrées sont idéales, il est plaisant de s'identifier à

contes philosophiques de Voltaire assimilés à des romans tels que Candide ou encore aux XIXème et XXème siècles avec des auteurs comme Jules Vernes ou Alexandre Dumas. Les personnages principaux de ces romans voyagent, souvent dans des contrées lointaines, parfois imaginaires, qui éloignent le lecteur de ce qu’il connaît et le dépaysent. Dans Candide par exemple, Candide est au début du roman en Westphalie, dans le château du baron de Thunder-ten-tronckh, puis en est chassé, se retrouve en Bulgarie