Princesse Lointaine

leurs mœurs, leurs sentiments, selon une double perspective psychologique et sociologique. Ils renoncent aux grandes euphories romanesques, et s’attachent à une réalité plus humaine. Dans ce genre s’illustre Mme de Lafayette, avec son récit, La Princesse de Clèves (1678), dont la passion malheureuse est évoquée avec une sobriété émouvante. Le mouvement se prolonge au siècle suivant, notamment avec les romans de Marivaux, La Vie de Marianne (1731-1742) et Le Paysan parvenu (1734), et dans une large

« La Princesse de Babylone », Voltaire (1768) Cadre historique, éléments spatio-temporels, époque, situation : Le conte philosophique de Voltaire débute à Babylone, « entre l'Euphrate et le Tigre » comme l'indique le premier paragraphe du premier chapitre. C'est là que se rencontrent les deux personnages principaux, Formosante et Amazan. Leur voyage les mènera en Chine, en Sibérie, en Russie, en Gaule et enfin en Espagne. Les deux amants passeront par l'Afrique du Nord afin de retourner

Mme de LAFAYETTE LA PRINCESSE DE CLEVES Présentation Inutile de nous attarder sur la biographie et la personnalité de Mme de Lafayette - on pourra se reporter aux introductions des éditions et aux ouvrages d’A. Adam, B. Pingaud, A. Niderst, P. Malandain… A signaler plus particulièrement, la biographie publiée par Roger Duchêne chez Fayard, Madame de Lafayette, la romancière aux cent bras (1988) – Nous n’évoquerons les problèmes d’attribution que pour leur donner immédiatement congé

cercle très fermé, où, si l'on n'a pas d'amis à l'intérieur ou si l'on n'a pas une position importante, on ne peut même pas songer y entrer. De même, dans La princesse de Clèves, ou il est question d'une rencontre arrangée entre deux personnes bourgeois, en l'occurrence Mme de Clèves et le duc de Nemours. Ces histoires d'une époque plus lointaines, certes imaginaires, nous rend compte de l'évolution de celles-ci car si aujourd'hui la société décrite dans Bel-Ami reprenait autant d'importance qu'en cette

condamnée, Ne rien entreprendre, autoriser l'Amour à gouverner, Enfin, se laisser dominer? Une dernière possibilité reste à discuter, Comme la Princesse de Clèves, devrait-on s'en priver? S'engager à ne point consommer le désir, De peur d'en perdre notre avenir. On percoit ce dilemme Cornélien, Ou la passion domine peut-être. Nous pousse dans un discours lointain, Sur ''L'Amour est-il vraiment le maitre?''. 

La Princesse de Clèves est un roman publié anonymement par Marie-Madeleine de La Fayette en 1678. Il s’agit d’un roman historique qui prend comme toile de fond la vie à la cour des Valois, dans les dernières années d'Henri II. Cette œuvre classique est considérée comme un des premiers romans d’analyse. Tournant dans l’histoire du roman à la période classique, il marque l’affirmation en littérature de la place des femmes dans la vie culturelle du xviie siècle. Avec la Princesse de Clèves, chef-d’œuvre

l’échalote littéraire. Elle prend des notes et se pique d’écriture. On n’ose l’exprimer dans l’entourage de la Souveraine : la Reine devient une emmerdeuse de politiser en rond. Deuxième ironie du destin : lors d’un dîner au sein d’une université lointaine, elle se fait servir par Norman. Élémentaire Mrs Thatcher. L’impromptu de Windsor deviendra mentor en écriture ? En tout bien tout honneur, l’homo sapiens sapiens jubile et la Reine se pâme avec du Proust. Bref, drôle et rondement mené, cet envoi

exactitude les traits moraux et psychologiques de ses personnages à l'instar de La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette écrit en 1678. En réaction à la mode des romans fleuves du XVIIe siècle qui sont peuplés de péripéties extrêmement longues et oiseuses, Mme de Lafayette décide d'écrire un roman très court où la psychologie est le seul intérêt : c'est le premier roman d'analyse de l'histoire romanesque. La princesse de Clèves est mariée au Prince de Clèves, homme qu'elle n'aime absolument pas. Elle

Souvenir de la femme aimée avec une métaphore = « pétales tombés », « sont les ongles » ; et comparaison : « pétales flétris sont comme ses paupières ».Le souvenir demeure, reste « en arrière » et « se figeaient » mais aussi avec « éloignait et « lointain ».On peut voir les restes de l’amour par « les ruines » : il reste des souvenirs.C. Effacement du poèteLes deux premières strophes suggèrent un jeune homme « je » + s’adresse à ses interlocutrices par « vous êtes si jolies ».Puis il se parle à lui-même :

les expressions vieillies, la syntaxe complexe. L’abstraction et la répétition dans le roman La Princesse de Clèves peuvent créer la même irritation que la lourdeur des phrases de Balzac, la longueur de celles de Proust. De même la grossièreté de Céline ou de Rabelais, le langage populaire ou argotique de Zola ou de Hugo peuvent gêner la lecture. -Les personnages peuvent paraître lointains et agaçants, dépourvus de « réalisme » : identification aux protagonistes délicate Caricaturaux