Principauté ecclésiastique

I. Combien il y a de sortes de principautés, et par quels moyens on peut les acquérir. Chap. II. Des principautés héréditaires. Chap. III. Des principautés mixtes Chap. IV. Pourquoi les États de Darius, conquis par Alexandre, ne se révoltèrent point contre les successeurs du conquérant après sa mort. Chap. V. Comment on doit gouverner les États ou principautés qui, avant la conquête, vivaient sous leurs propres lois. Chap. VI. Des principautés nouvelles acquises par les armes

en sorte que les grands personnages de l’empire ne s’arrogent pas tous les pouvoirs notamment la justice criminelle. Les empereurs, pour mieux assurer leur pouvoirs, n’hésite pas à confier certain de leur territoire a des ecclésiastiques : les principautés ecclésiastiques. Elles sont destinées à faire contrepoids au monde féodal. Les empereurs en confient l’administration à des évêques ou des abbés qui sont les + fidèles héritiers des traditions romaines de gouvernement. E : Les résultats :

ou moins absolu, et des formes plus ou moins relatives. Le droit d’aînesse absolu : reste la règle pour les fiefs importants, cad les fiefs titrés, le droit d’aînesse absolu est la règle (duché, comté, baronnies), il s’exerce dans le cadre de principautés territoriales, qui forment des centres politiques, dont la division présenterait de très graves inconvénients. Le seigneur ne veut pas que les services qu’on lui doit en raison d’un grand fief qui est un centre politique, soient troublés par une

grâce aux nombreuses bibliothèques communes), mais la façon dont il est compris. On observe ensuite une régression dans l'alphabétisation de la population, durant le Moyen-âge. Entre le IIIe et le VIe siècle, les écrits sont réservés à l’Elite ecclésiastique, les religieux étant les seuls à avoir accès aux bibliothèques, patrimoine de l’Eglise. Les récits sont uniquement pieux et écrits en latin, ce qui limite leur accès. Les « lecteurs » qui n'appartiennent pas au clergé sont alors analphabètes :

Mazarin qui est selon lui, responsable des causes de la Fronde. Jean François Paul de Gondi est né dans une famille de petite noblesse florentine qui à suivi Catherine de Médicis lors de sa venue en France. Très jeune, il est destiné à une carrière ecclésiastique. Il est appelé à succéder à son oncle, archevêque de Paris. Il fait des études de théologie tout en cultivant un penchant pour les histoires de conspirateurs et s'engage sur une voie différente de celle de son père en participant à de nombreux

germain Otto (Othon) fonde en 936 le saint empire Romain Germanique, qui durera jusqu'en 1806,  mais ce n'est qu'une construction abstraite.  En fait, les Etats sont trop faibles pour se défendre contre les invasions et le pouvoir éclate en petites principautés menées par un guerrier, qui s'attache un groupe de fidèles  et les remercie en leur donnant des terres, source unique de richesse. Les récipiendaires jurent fidélité à leur bienfaiteur, lui promettent leur aide en cas d'attaque, en échange de

aussi par une dégradation des conditions rurales. Lors de la dislocation de l'empire carolingien en multiples royaumes, l'aristocratie va y exercer un pouvoir croissant au point que certaines familles parviennent à y construire de véritables principautés largement émancipées de la tutelle royale. C'est à dire que l'on passe d'une logique impériale à une logique régionale, l'empire carolingien ne peut être considéré comme étant un édifice pré-moderne mais comme une construction monarchique précaire

nord-est et au nord : Sarrelouis, landau, Philippeville, Marienbourg les trois dernières enclaves en territoire étranger. En revanche ne comportait ni la Savoie et le comté de Nice qui appartenait au roi de Sardaigne ; ni le comtat Venaissin et la principauté d'Avignon, possession du Pape ; ni Montbéliard, possession du duc de Wurtemberg ;ni Mulhouse, petite république alliée aux Cantons suisses. Hors de France, le roi possédait : cinq villes dans l'Inde ; et l'île bourbon et l'Île-de-France dans l'océan

des Chrétiens sincères de la base, des clercs (prêtres) révoltés contre les oublis du message d'amour et de désintéressement du Christ se dressent contre l'autorité de l'Eglise, voire contre celle des princes (ayant parfois aussi des fonctions écclésiastiques). D'autres vont plus loin en mettant en cause les fondements de la doctrine chrétienne (4). Parmi ces derniers, si tous ne furent pas Cathares, certains professaient déjà les grands principes qui font l'originalité de cette hérésie. Les PATARINS

s’affirme à travers Grégoire : l’église apparait comme la seule gardienne des traditions. Le point culminant est atteint en Espagne avec Isidore : les wisigoths ont sacré leur rois en s’inspirant des principes de la bible. Le sacre est un sceau ecclésiastique mis sur la royauté. La seule raison d’être de l’état réside dans le maintien de la discipline et la morale chrétienne. Isidore de Séville dit que le principe même de la royauté est le service de la cause chrétienne sans lequel il n’est nul besoin