Programme électoral

 THESIS GOUVERNANCE ELECTORALE EN UNION DES COMORES : ANALYSE ET PERSPECTIVES By Idi BOINA PRINTEMPS 2013 Conseiller de Thèse Prof. Ximena Jimenez Peace Operations Training Institute INDEX Page COUVERTURE INDEX ABSTRACT MOTS CLES LISTE D'ACRONYMES DÉDICACE I. INTRODUCTION II. OBJECTIVES …………………………………………………………………

l'exécutif entre les mains du roi et le législatif au parlement bicaméral. Le régime parlementaire apparaît. Ce nouveau système a ouvert la voie aux évolutions. Très vite des partis se forment ; le Reform Act de 1832 élargit le cens, l'effectif du corps électoral est augmenté et la chambre des Communes apparaît de plus en plus légitime par comparaison avec la chambre des Lords. Ce premier élargissement donnera lieu à l'introduction du suffrage universel direct en 1918 (droit de vote accordé aux femmes en

permet aux petits partis d'être représentés et de ce fait permet le pluralisme politique. Ce système est néanmoins fortement critiqué car le parti élu gouverne seul. De plus le scrutin majoritaire uninominal est critiqué de par la faible justice électorale qu'il présente à travers les inégalités et les injustices dans la représentation. Cet inconvénient conduit inévitablement à la recherche d'une plus grande démocratie dans le mode de scrutin B / La représentation proportionnelle durant la IV e

organisations, des associations sociales, à un syndicat… On passe par la volonté de peser sur les gouvernants (ex. : grèves…), il existe parfois une forme ultime et paradoxale de la participation c’est la violence politique. Les contestations électorales sont un vote d’expression. A cette forme de participation on oppose celle des minorités à travers grèves, manifestations qui n’ont aucun intérêt à être silencieuse pour être entendu par les gouvernants, les médias, de l’opinion publique. Le risque

démocratiques et les régimes autoritaires. Les autorités politiques sont issues d’élections normales (dans un régime démocratique). Dans les régimes autoritaires, les autorités politiques ne sont pas élues, mais soit elles sont cooptées, soit un système électoral biaisé les désigne. L’accès au pouvoir renvoie à un problème complexe : la légitimité des autorités politiques. b-      L’exercice du pouvoir Renvoie au mécanisme constitutionnel : quelles relations entre les différents pouvoirs ? Les régimes

pour cela le Président du Conseil est consolidé dans ses fonctions, et ce à travers le mode d'investiture du Président du Conseil. Ce mode prévoit : le président de la République désigne le Président du Conseil la personne désignée annonce son programme devant l'Assemblée Nationale Il est investi par les députés à une majorité absolue. Cela donne de la légitimité au président du Conseil. Une fois investi, celui-ci forme un gouvernement. Les membres du gouvernement sont redevables au président du

parlementaire stable, caractéristique de la quatrième République. Michel Debré, ministre de la justice, disait dans son discours devant le Conseil d’Etat en août 1958: « Parce qu’en France la stabilité gouvernementale ne peut résulter de la loi électorale, il faut qu’elle résulte au moins en partie de la réglementation constitutionnelle ». Cette phrase montre bien l’opinion des constituants que la seule façon de se sortir de l’instabilité gouvernementale est de mettre en place un système institutionnel

permettent la mise en place de techniques, campagnes politiques en transformant ainsi la vie politique et sociale d’un pays. Le rôle du suffrage au sein de l’histoire démocratique est relié au progrès politique avec l’élargissement du corps électoral et le progrès des mœurs politiques. La démocratie apparaît grâce au principe du suffrage universel qui donne la souveraineté au peuple. Dans une démocratie on se retrouve face à un gouvernement par le peuple et pour le peuple. Le suffrage universel

différents processus : le développement du droit de vote, la structuration de l’expression politique et de professionnalisation (apparition d’un métier politique). Section I : L’avènement du suffrage universel I. L’élargissement du corps électoral a correspondu à un processus chaotique : A. L’apparence d’un processus continu, inéluctable de l’élargissement du droit de suffrage : L’universalisation du suffrage est progressive dans toute l’Europe Occidentale. Ce droit de vote égal

aux élections s’est peu à peu dégradée. Depuis 1990, les taux d’abstention aux élections augmentent de plus en plus pour quelques fois atteindre plus de 50%, et ce sans compter le nombre de personnes en âge de voter non-inscrites sur les listes électorales. On observe donc un désintérêt des Français quant au fonctionnement des institutions. L'abstention en politique pourrait se définir par le refus de participer à un vote ou une délibération. Les raisons de cette abstention peuvent être nombreuses