Proie Entre Sanglier Et Loup

quand à lui, n’est qu’un fait divers romancé. Antoine Berthet, fils d’artisan pauvre est distingué par son curé à cause de sa vive intelligence. Il entre au séminaire, mais sa mauvaise santé l’en fait sortir. M. Michoud lui confie l’éducation de ses sens ; il devient l’amant de Mme Michoud, âgée de trente-six ans et d’une réputation jusque-là intacte. Il entre ensuite au grand séminaire de Grenoble où on ne le garde pas. Il trouve alors une nouvelle place de précepteur chez M. de Cordon. Il a une intrigue

DANTE —– Il n’est gu`re dans la litt´rature de nom plus imposant que celui de Dante. Le e e g´nie d’invention, la beaut´ des d´tails, la grandeur et la bizarrerie des concepe e e tions lui ont m´rit´, je ne dis pas la premi`re ou la seconde place entre Hom`re e e e e et Milton, Tasse et Virgile, mais une place a part. Je vais parler un moment de ` sa personne et de ses ouvrages, et pr´senter ensuite son po`me de l’Enfer, la e e plus extraordinaire de ses productions. DANTE ALIGHIERI naquit a Florence

point à ce qu'il y a de divin dans cette histoire, je m'en tiens toujours aux recherches de l'antiquité. [...] Qu'il soit permis d'observer un trait de l'histoire d'Abraham. Il est représenté, au sortir de l'Égypte, comme un pasteur nomade, errant entre le mont Carmel et le lac Asphaltide ; c'est le désert le plus aride de l'Arabie Pétrée ; tout le territoire y est Voltaire (1756), Essai sur les mœurs et l’esprit des nations. 16 bitumineux ; l'eau y est très rare : le peu qu'on y trouve

point à ce qu'il y a de divin dans cette histoire, je m'en tiens toujours aux recherches de l'antiquité. [...] Qu'il soit permis d'observer un trait de l'histoire d'Abraham. Il est représenté, au sortir de l'Égypte, comme un pasteur nomade, errant entre le mont Carmel et le lac Asphaltide ; c'est le désert le plus aride de l'Arabie Pétrée ; tout le territoire y est Voltaire (1756), Essai sur les mœurs et l’esprit des nations. 16 bitumineux ; l'eau y est très rare : le peu qu'on y trouve

tante, et on s’étonna d’apprendre qu’Emmi n’avait point passé la nuit chez elle. Il n’avait pas reparu au village depuis la veille. On s’enquit de lui aux alentours, personne ne l’avait vu. On le chercha en vain dans la forêt. On pensa que les sangliers et les loups l’avaient mangé. Pourtant on ne retrouva ni sa sarclette, – sorte de houlette à 8 manche court dont se servent les porchers, – ni aucune loque de son pauvre vêtement ; on en conclut qu’il avait quitté le pays pour vivre en

quand à lui, n’est qu’un fait divers romancé. Antoine Berthet, fils d’artisan pauvre est distingué par son curé à cause de sa vive intelligence. Il entre au séminaire, mais sa mauvaise santé l’en fait sortir. M. Michoud lui confie l’éducation de ses sens ; il devient l’amant de Mme Michoud, âgée de trente-six ans et d’une réputation jusque-là intacte. Il entre ensuite au grand séminaire de Grenoble où on ne le garde pas. Il trouve alors une nouvelle place de précepteur chez M. de Cordon. Il a une intrigue

à bois qui ont enrichi cette petite ville. C'est à la fabrique des toiles peintes, dites de Mulhouse, que l'on doit l'aisance générale qui, depuis la chute de Napoléon, a fait rebâtir les façades de presque toutes les maisons de Verrières. A peine entre-t-on dans la ville que l'on est étourdi par le fracas d'une machine bruyante et terrible en apparence. Vingt marteaux pesants, et retombant avec un bruit qui fait trembler le pavé, sont élevés par une roue que l'eau du torrent fait mouvoir. Chacun

l’existence beaucoup plus douce. Isarn fit quelques pas en arrière et donna au visiteur le temps de prendre plusieurs inspirations afin d’organiser ses pensées. 4 — Une grande guerre se prépare, annonça Mann. — Entre les dieux ? voulut savoir Isarn. L’augure secoua la tête. — Entre les hommes. — L’Empereur Noir a pourtant été vaincu. — Il ne s’agit pas de lui, mais du Roi Onyx. — A-t-il l’intention d’attaquer les habitants du nouveau monde ? s’inquiéta Hawke. — Non. Ceux d’Enkidiev. — Je ne comprends

à bois qui ont enrichi cette petite ville. C’est à la fabrique des toiles peintes, dites de Mulhouse, que l’on doit l’aisance générale qui, depuis la chute de Napoléon, a fait rebâtir les façades de presque toutes les maisons de Verrières. À peine entre-t-on dans la ville que l’on est étourdi par le fracas d’une machine bruyante et terrible en apparence. Vingt marteaux pesants, et retombant avec un bruit qui fait trembler le pavé, sont élevés par une roue que l’eau du torrent fait mouvoir. Chacun

LIVRE SECOND............................................................................222 CHAPITRE PREMIER - LES PLAISIRS DE LA CAMPAGNE..................................................................................223 CHAPITRE II - ENTREE DANS LE MONDE..............................233 CHAPITRE III - LES PREMIERS PAS.........................................241 CHAPITRE IV - L'HOTEL DE LA MOLE....................................245 CHAPITRE V - LA SENSIBILITE ET UNE GRANDE