Protagoras La Vertu S Enseigne

indiqués existent en édition de poche et se trouvent au CDI. I. Quelques grands textes classiques. Platon : Apologie de Socrate ; Protagoras ; Alcibiade ; Gorgias ; Phédon ; Ménon ; Le Banquet ; La République ; Théétète ; Phèdre. Aristote : Poétique. « La tragédie réalise une épuration des passions ». Ethique à Nicomaque. Une ample réflexion morale sur le bonheur, la vertu, l’amitié et la justice. Epicure, Lettre à Ménécée. Epictète, Manuel. Sénèque, De la tranquillité de l’âme ; De la brièveté de la

PhiloSophie septembre 2009 Table des matières Présentation .............................................................................. 3 Qu’est-ce que la vertu ? ............................................................... 3 Modèles de définition .................................................................. 5 Définition de la vertu ................................................................... 6 Socrate en sorcier ...................................................................

faisait partie de la tribu d’Antiochide. Il est le fils de Sophronisque et de Phainarète. Son père était sculpteur ou tailleur de pierre et sa mère sage-femme. Il est toutefois possible que le nom de sa mère (qui signifie « qui fait apparaître la vertu ») et son métier ne soit qu'une invention destinée à souligner les propos de Socrate sur la maïeutiqueNote 5,9. Socrate avait un demi-frère, Patroclès, fils de Chérédème, premier mari de sa mèreNote 6. Les renseignements sur sa vie privée sont peu

PhiloSophie septembre 2009 Table des matières Présentation .............................................................................. 3 Qu’est-ce que la vertu ? ............................................................... 3 Modèles de définition .................................................................. 5 Définition de la vertu ................................................................... 6 Socrate en sorcier ...................................................................

faisait partie de la tribu d’Antiochide. Il est le fils de Sophronisque et de Phainarète. Son père était sculpteur ou tailleur de pierre et sa mère sage-femme. Il est toutefois possible que le nom de sa mère (qui signifie « qui fait apparaître la vertu ») et son métier ne soit qu'une invention destinée à souligner les propos de Socrate sur la maïeutiqueNote 5,8. Socrate avait un demi-frère, Patroclès, fils de Chérédème, premier mari de sa mèreNote 6. Les renseignements sur sa vie privée sont peu

Ménon et Socrate essaient de trouver la définition de la vertu, sa nature, afin de savoir si la vertu s'enseigne ou, sinon, de quelle façon elle est obtenue. Dans un premier temps, la question examinée est donc celle de l'essence de la vertu. Néanmoins, après plusieurs vaines tentatives de réponse, Socrate et Ménon examinent la question plus générale encore : la connaissance est-elle seulement possible ? Et comment ? L'interrogation sur la vertu se poursuit dans un troisième temps, avec l'examen de

libérer de ses illusions), puis il le laisse aller seul en dehors de la caverne (tirer de lui‑même la possibilité de contempler l’intelligible).   2. Qu’est-ce qu’un sophiste ? Un sophiste, c’est un maître de la parole : il sait s’en servir, et il enseigne l’art de s’en servir. Mais son usage de la parole n’est en rien orienté vers la découverte de la vérité (la caractéristique du discours exposant la manière dont la réalité est structurée, discours à valeur universelle), sa parole vise seulement à

qui le vend comme esclave; il est heureusement racheté par un ami. Après cette épreuve, il revient à Athènes (vers 387) où il fonde une école de philosophie qu'on appellera l'Académie parce qu'elle se trouvait dans les jardins d'Academus. On y enseigne la philosophie mais aussi les mathématiques et la gymnastique. L'enseignement y est prodigué sous forme de discussions et de débats d'idées, ce qui explique la prédilection de Platon pour le dialogue. Parmi les élèves les plus brillants se trouve

œuvres d'art auraient donc la vertu d'ouvrir notre sensibilité à des beautés que nous n'aurions par remarquées sans la fréquentation de ces œuvres. Cela donne à penser que nous ne pouvons voir les beautés naturelles que parce que les œuvres d'art ont formé notre sensibilité. Cela signifie que le sens de la beauté c'est les œuvres d'art qui nous l'enseignent. Du coup quand M. Merleau-Ponty nous enseigne que l’œuvre d'art est un « monde pour soi », quand Matisse nous enseigne que le sens d'une œuvre d'art

conjure, et je ne crois pas vous faire une demande injuste, de me laisser maître de la forme de mon discours, bonne ou mauvaise, et de considérer seulement, mais avec attention, si ce que je dis est juste ou non : c’est en cela que consiste toute la vertu du juge ; celle de l’orateur est de dire la vérité. D’abord, Athéniens, il faut que je réfute les premières accusations dont j’ai été l’objet, et mes premiers accusateurs ; ensuite les accusations récentes et les accusateurs qui viennent de s’élever