Préface De Bérénice

_________________________________________________________________________________ ‘’Le libertinage’’ (1924) Recueil de textes --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ‘’Préface’’ Elle est disproportionnée par rapport à ce qui suit, et même souvent sans lien direct avec le reste de l'oeuvre. Ce n'en est pas moins un document important. tant pour la connaissance de I'auteur à cette date-là (il allait bientôt amorcer une évolution

l’auto-correction (par exemple « ou enfin dont la beauté lui paraissait douteuse). ■ Louis Aragon, Aurélien Une entrée dans l’intériorité du personnage L’incipit d’Aragon est un palimpseste, dans la mesure où il s’écrit à partir de la pièce Bérénice de Racine. L’étude de l’extrait permettra de réfléchir à la notion de topos littéraire (la scène de première rencontre amoureuse) et de parodie. Un anti-coup de foudre ? 1. La première phrase est construite de manière à provoquer un effet de

vision binaire : soit 100% bon soit 100% mauvais. Ne peut pas ê les 2. Il n’y a pas de juste milieu dans ses personnages, ils réfléchissent peu, ils agissent. Il veut faire un meilleur succès que Corneille, pas arrivé mais écrit +. (Andromaque 1667, Bérénice, Britanicus, Phèdre. Inspiration Antiquité grecque ou romaine. A la fin, les gentils sont récompensés et les méchants punis. Règles de classicisme : Celle des 3 unités = Lieu – temps – action. Doit se raconter ds un même tps (24h max), même lieu

le probleme des personnages Aristote définit la comédie comme une «  imitation d’hommes sans grande vertu ». La vertu désigne la qualité du héros de la tragédie : courage, éthique et appartenance à la noblesse, même si comme le rappelle Racine ( préface de Phèdre par exemple) les héros sont parfois ni tout à fait bons, ni tout à fait méchant. La comédie représente ainsi plutôt des personnages du tiers-état : bourgeois, valets ou paysans. On lit ainsi d’emblée le paradoxe du titre du Bourgeois gentilhomme

et de Xipharès. ANALYSE Les sources La pièce, la neuvième tragédie de Racine écrite, et la septième représentée et publiée, marqua son retour à l’Antiquité, qui était le domaine traditionnel de la tragédie classique. Il affirma dans sa préface : «Excepté quelque événement que j'ai un peu rapproché par le droit que donne la poésie, tout le monde reconnaîtra aisément que j'ai suivi I'histoire avec beaucoup de fidélité. […] Je crois que le plaisir du lecteur pourra redoubler quand il verra

REPRÉSENTATION resserrement spatial dit l’enfermement des personnages et matérialise le piège qui se referme sur eux. Dans Bérénice, l’antichambre où se déroule la pièce est, au-delà de l’unité de lieu, hautement symbolique. Elle se caractérise d’emblée par sa « pompe », ce qui la place sous le signe du pouvoir et annonce déjà l’enjeu essentiel de la tragédie : Titus choisira-t-il Bérénice ou le pouvoir ? Il s’agit de la pièce qui sépare l’appartement de l’empereur de celui de la reine. C’est donc un lieu

connaître dès l'âge de vingt ans, en s'attirant les bonnes grâces de la cour par une ode qu'il composa pour le mariage de Louis XIV (la Nymphe de la Seine), Racine était très apprécié du roi et de la cour. Il écrivit surtout des tragédies. Ainsi dans Bérénice (1670), il mit en scène ,sous des noms antiques, la séparation de Louis XIV et de Henriette d'Angleterre, qui s'aimaient . Dans Phèdre (1677), il raconte l'histoire d'une femme qui cède à la passion plutot qu'à la raison et elle subit le chatiment

L’avare) A RETENIR : Le Classicisme aime le naturel, la clarté et l’équilibre, aussi bien dans l’écriture que le comportement (cf. : l’honnête homme). Il condamne les passions et leur préfère la raison. Auteurs : • Corneille : Le Cid • Racine : Bérénice • Molière : Le Misanthrope • La Fontaine : Les Fables • La Bruyère : Les Caractères Les Lumières 18ème siècle Au 18ème siècle, les salons littéraires entretiennent le goût de la conversation brillante ; ils suscitent parmi ceux qui les fréquentent

tragédie de Pierre Corneille créée au Théâtre du Marais en 1639 et publiée en 1643 Le Cid est une pièce de théâtre (tragi-comédie) en vers (alexandrins essentiellement) de Pierre Corneille dont la première représentation eut lieu le 5 janvier 1637[]. Bérénice est une tragédie en cinq actes et en vers (1506 alexandrins) de Racine représentée pour la première fois le 21 novembre 1670 à l’Hôtel de Bourgogne. L'Avare ou l’École du mensonge est une comédie de Molière en 5 actes et en prose, créée au Théâtre

plus connus de la Légende ou de l'Histoire - vraisemblable ordinaire (Médée égorgeant son fils)/vraisemblable extraordinaire (pour Chapelain, doit être mise en oeuvre avec précaution et rarement. Privilégie le vraisemblable ordinaire) - Chapelain, préface de l’Adonis de Marino, 1623= l'obligation de vraisemblance doit primer, le poète exclura de son œuvre tout événement même attesté par l'histoire en si son potentiel est insuffisant=> voir « querelle du Cid »=>Scudéry «  il est vrai que Chimène épousa