Préjugé

vous pose la question afin de déterminer le problème du sujet. En quoi l'ignorant peut-il apparaître comme un individu libre ? Par ailleurs, de quoi est-il libre ou libéré ? Cette liberté n'est-elle pas illusoire ? L'ignorant est peut-être libre des préjugés, des opinions, des croyances. De ce point de vue, il faut distinguer l'ignorance de la bêtise. Il faut surtout établir les vertus d'une certaine forme d'ignorance qui serait celle par exemple de Socrate avec sa fameuse formule " je sais que je ne

l’intelligence. Première analogie : la fixité, l’immobilisme, analogue à la rigidité du comportement instinctif. Les imbéciles ne changent pas d’avis, c’est bien connu ; être buté, borné, ne penser que par des préjugés ou des opinions toutes faites est sans aucun doute une marque de bêtise. Le préjugé ne pense pas, il réagit automatiquement. L’intelligence, au contraire, est une faculté d’étonnement et de remise en question : l’intelligence recherche la critique, la contradiction, le questionnement et

se libérer des préjugés qui sont des entraves à la liberté est alors extremement dur et demande beaucoup de volonté morale et même physique. Nous pouvons dire qu'un esprit n'est pas libre directement mais le devient grâce a sa capacité de se remettre en question, de doute. IV- Les préjugés et l'inconscience freudienne Peut-on vraiment parler d'esprit libre ? En effet si un esprit veut être libre, il doit alors se libérer des préjugés qui pèsent sur lui depuis sa naissance. Le préjugé est opinion admise

d’assuré dans les sciences. » C'est-à-dire que quand on veut porter un jugement il faut mettre ses préjugés de coté pour ne pas qu'ils obstruent le jugement final et ne le détourne de la vérité. Dans le film, les jurés pensent que l'accusé est coupable car d'après leurs préjugés les jeunes, qui comme l'accusé, sont d'origines étrangères et vivent dans ses quartiers sont capables de tuer. Ce préjugé incite donc les jurés à la culpabilité de l'accusé mais bloque également le débat, aucun des jurés

qui constitue en elle même une violence effective. Mais entre la menace de l’exclusion et l’exclusion actualisée, la différence n’est pas insignifiante, surtout du point de vue de l’exclu-e. Par exemple, le professeur qui ne remet pas en cause son préjugé défavorable à l’égard du « foulard islamique » mais s’efforce de prendre sur lui et de garder pour lui sa contrariété se situe déjà, du point de vue de l’étudiante qui porte ledit foulard, très loin du professeur intolérant qui l’exclut purement et

pour différencier l’acceptable de l’inacceptable ? L’acceptation et la reconnaissance de toute opinion ne reviendrait il pas à finalement accepter l’inacceptable ? Que doit-on alors privilégier des droits fondamentaux de l’Homme ou du combat des préjugés ? (paradoxe ?) PLAN DU DEVELOPPEMENT : GRANDES LIGNES DE L’ARGUMENTATION Les opinions, facteur de vérité et symbole de liberté de penser acquise par l’Homme, agissant en faveur de la tolérance. - opinions = premier pas dans la recherche de

pensée et notre jugement du monde qui nous entoure ? L'auteur défend dans ce texte l'idée que l'homme n'est libre de ses pensées qu'en philosophant, en doutant, en s’émerveillant devant les choses de la vie quotidienne sans être prisonnier des préjugés. En effet, d’après Fontenelle dans Entretiens sur la pluralité des mondes : « Toute la philosophie n’est fondée que sur deux choses : sur ce qu’on a l’esprit curieux et les yeux mauvais ». Nous analyserons d’abord le premier temps du texte :

pour parvenir à une société sans racisme ? Cette question sera développée au moyen de trois arguments : le sentiment de supériorité d’un groupe, l’ethnocentrisme : une tendance universelle, et la valorisation de son propre groupe aboutissant à des préjugés néfastes. Tout d’abord, chacun a, en effet tendance, de manière plus ou moins consciente, à privilégier les valeurs et les formes culturelles du groupe ethnique auquel il appartient. Il est parfois même convaincu que sa propre

parlez des sentiments de plusieurs personnages ainsi que des préjugés. Aussi, je vais expliquer les différents jeux de caméras observés durant tout le film accompagné de la musique. Ce texte analysera bien évidemment les acteurs. Je conclurai ainsi avec mon avis personnel. Dans ce film, le scénariste nous démontre à quel point la difficulté de juger une personne paraît dure sans l’influence de nos expériences personnelles, nos préjugés et en laissant de côté nos affinités et nos rancœurs. Par exemple

ceux qui refusent aux noirs la qualités d’être humain. 1) Il montre d’abord le ridicule des préjugés occidentaux concernant les aspects physiques. En premier lieu, c’est l’hypocrisie européenne que Montesquieu dénonce, car ceux-ci, en plus d’avoir des pratiques inhumaines, se présentent comme ayant des valeurs morales reposant notamment sur la religion, mais ils prêtent à Dieu leurs propres idées et préjugés : « On ne peut se mettre dans l’esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme