Puis Je être Heureux Seul

« On ne peut être à l'unisson parfait qu'avec soi-même ; on ne peut l'être avec son ami, on ne peut l'être avec la femme aimée, car les différences de l'individualité et de l'humeur produisent toujours une dissonance, quelque faible qu'elle soit. Aussi la paix du cœur véritable et profonde et la parfaite tranquillité de l'esprit, ces biens suprêmes sur terre après la santé, ne se trouvent que dans la solitude et, pour être permanents, que dans la retraite absolue ». Schopenhauer. Quelle est donc

de la raison. I) Mœurs et morale. Les deux ont la même étymologie (mores = la manière d’être) et qui transcrit le grec ethos (éthique). D’un côté, les mœurs désignent ce qui se fait et donc ce qui est alors que la morale renvoie au devoir être c’est-à-dire à ce que prescrit de façon universelle la raison. Héraclite croyait au devenir universel « autre temps, autre mœurs ». Les mœurs évolueraient selon le temps et l’espace sans qu’il y ait de morale universelle. Objection : les normes sociales

d'être heureux ? Notre bonheur est-il lié au bonheur d’autrui ? Quels sont les chemins menant au bonheur ? Peut-on désirer le malheur ? Pour proposer quelques éléments de réponse à ces différents problèmes, nous choisirons d'organiser notre réflexion autour de deux thèses distinctes. La première consistera à se préoccuper de la manière avec laquelle la volonté individuelle et l'esprit de progression amène l'individu à accéder au bonheur. Nous en viendrons ensuite sur ce pourquoi être heureux ne peut

et le rendre en quelque façon; mais comment dire ce qui n'était ni dit ni fait, ni pensé même, mais goûté, mais senti, sans que je puisse énoncer d'autre objet de mon bonheur que ce sentiment même? Je me levais avec le soleil, et j'étais heureux; je me promenais, et j'étais heureux; je voyais maman, et j'étais heureux; je la quittais, et j'étais heureux; je parcourais les bois, les coteaux, j'errais dans les vallons, je lisais, j'étais oisif, je travaillais au jardin, je cueillais

Insertion des citations dans l’explication Comment rédiger une explication de texte ? Vous pouvez prendre exemple sur les explications rédigées que je vous ai communiquées, qui sont accompagnées de notes explicitant certains points de méthode. Mais ces notes ne peuvent contenir tous les conseils possibles. Le présent document revient donc en particulier sur différentes façons de citer le texte dans votre explication. Il contient des conseils généraux et des exemples illustrant ces conseils, extraits

III Pourquoi n'y a-t-il pas de technique pour être heureux ? Ou le problème de la représentation du bonheur Tous nos buts ne reçoivent pas une solution technique. Qu’en est-il bonheur ? Mais tout d’abord, il faut clarifier la notion de « technique ». 1. Définition de la technique a- Qu'est-ce que la technique dès lors que l’on perçoit d’innombrables techniques ? En cuisine, il y a une technique pour réussir la confiture, en aïkido, une technique pour chuter. A la pêche, selon le

et amante de Caligula. Ils attendent son retour, non pour lui, mais pour la gouvernance. Caligula revient. Ses propos sont étranges. Il a découvert que « les hommes meurent et ils ne sont pas heureux ». Cette vérité lui est insupportable. Il pense que la connaissance de cette vérité fait de lui le seul homme libre de Rome. Il décide de changer en profondeur le monde qui l’entoure. Ses propos condamnent tout ce qui l’entoure : idées, sentiments, vie des hommes. Scipion voudrait le sauver de lui-même

mélange de souffrance et de jouissance, cad une sorte de tension intérieure par laquelle il se sent exister (cad exister comme seul un homme en est capable –cf construction de soi par soi, création-) ● Pb° : Puisque le désir est le sentiment d’un manque, donc cause d’une souffrance, il semble logique de penser qu’en satisfaisant tous nos désirs nous pourrons parvenir à être heureux, cad à nous sentir comblés (cf accès à un état de satisfaction pleine quasi absolue). En ce sens, satisfaction des désirs

Assurément la volonté bonne reste l'indispensable condition de ce qui nous rend dignes d'être heureux : la vertu. Mais, si elle est à ce titre le bien suprême, elle n'est pas encore le bien complet : le bien ne peut être souverain, pour reprendre l'expression traditionnelle, que s'il accorde la vertu et le bonheur. Or on ne peut admettre ni que la vertu est impliquée dans la seule recherche du bonheur, comme le croyait Épicure, ni que le bonheur n'est rien d'autre que la vertu elle-même, comme le

Qu’on soit homme ou femme, aujourd’hui, chacun a besoin d’un modèle pour avancer dans la vie. Ce modèle pourrait-il être la philosophie ? Si oui, qu’elle serait la meilleure philosophie de vie ? En d’autres termes, quelle étude de la nature humaine serait adéquate pour nous apprendre l’art de vivre? Pour nous, ce serait sans aucun doute le Stoïcisme. Évidemment, les opinions risquent d’être multiples. Nous tenterons donc de justifier notre position avec le fait que cette philosophie soit la moins