Quand Le Ciel Bas Et Lourd Pèse Comme Un Couvercle

Guillaume Apollinaire, 1913 IV- La mort dans les poèmes * Remords posthumes, Charles Baudelaire, 1857 * Le dormeur du Val, Arthur Rimbaud, 1870 * Epitaphe, Gérard de Nerval, 1877 V- Le voyage dans les poèmes * Heureux qui, comme Ulysse, Joachim du Bellay, 1558 * Les deux pigeons, Jean de la Fontaine, 1678 * Le voyage III, Charles Baudelaire, 1857 * Brise Marine, Stéphane Mallarmé, 1887 VI- Le temps qui passe dans les poèmes * L’horloge, Charles Baudelaire

et la voix qui m'est chère
 Laissa tomber ces mots :
 
 « Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,
 Suspendez votre cours !
 Laissez-nous savourer les rapides délices
 Des plus beaux de nos jours !
  « Assez de malheureux ici-bas vous implorent ;
 Coulez, coulez pour eux ;
 Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
 Oubliez les heureux.
 
 « Mais je demande en vain quelques moments encore,
 Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : « Sois plus lente » ;

l'allitération du [m] dans Q3 "miasmes morbides", "comme", "limpides») qui montre la lourdeur du monde terrestre, par l'assonance de [eu] dans Q4 («brumeuse", "heureux", "peut", "vigoureuse", "lumineux") qui montre la legato acquise par le poète.   ==> Un mouvement progressif qui part de la réalise terrestre et qui s'en éloigne progressivement; la courbe dynamique d'un entre qui réussit un arrachement libérateur "loin" des contingences matérielles, de l'ici-bas. 2) un travail spirituel : pénétrer

mettre cette structure métrique en lien avec le registre tragique : le poème se dévppe comme les 5 actes d’une tragédie l’observation de la syntaxe permet de distinguer la structure du poème et sa progression douloureuse, exprimée par des images de plus en plus violentes : 1ère phrase v.1 à 16 : construction des 3 premiers quatrains avec l’anaphore de propositions subordonnées circonstancielles de tps (« quand »), cette accumulation produit un effet d’aggravation renforcé par la reprise de « et

tt comme Flaubert 6 mois plus tôt ac mdme de  Bovary. Liens profond entre l'œuvre et la vie de l'auteur: • Il écrit à ANCELLE le 28 FEVRIER 1866 : "faut il vous le dire à vous qui ne l'avez pas plus deviné que les autres que dans ce livre atroce, j'ai mis tout mon coeur, toute ma tendresse' toute ma religion(travestie), toute ma haine. Il est vrai que j'écrirai le contraire, que je jugerai mes grands dieux que c'est un livre d'art pur, de singerie, de jonglerie; et je mentirai comme un arracheur

d’alexandrins ; il ne comporte que deux phrases. La première phrase occupe les quatre premières strophes. Il y a trois subordonnées circonstancielles de temps qui sont introduites au début des strophes 1,2 et 3 par la conjonction de subordination quand, puis il y a la principale qui se trouve dans la strophe 4 ; la deuxième phrase quant à elle occupe la dernière strophe.On distingue 3 mouvements dans ce poème. Les trois premières strophes décrivent la montée oppressante du spleen. La quatrième strophe

dix-huit poèmes. Le premier tirage du livre est effectué à 1 300 exemplaires et mis en vente le 25 juin 1857. Ces « fleurs maladives » sont dédiées au poète Théophile Gautier, sacré « parfait magicien des lettres françaises » et « poète impeccable », comme l'écrivit Baudelaire au début du recueil. Le 7 juillet, la direction de la Sûreté publique saisit le parquet du délit d’« outrage à la morale publique » et pour « outrage à la morale religieuse ». Cette dernière accusation est finalement abandonnée

poètes y ont pensé. Elle est liée à chaque civilisation, des hommes de l’Antiquité au monde moderne dans lequel nous vivons. Elle est une inconnue à laquelle chacun voudrait se dérober. Certains la considèrent comme une fin pure et simple, sans retour et sans au-delà. D’autres la considèrent comme un rite de passage, où chaque homme doit surmonter sa peur et faire le jugement de sa vie pour accéder à un autre monde. Pourquoi avoir choisi ce thème ? Parce que la mort est, et bien que cela puisse paraître

pauvres, surtout dans les grandes villes.] Tout se passe en efforts pour éloigner la vérité de ces lieux qui revient pleurer sans cesse sur tout le monde ; on a beau faire, on a beau boire, et du rouge encore, épais comme de l’encre, le ciel reste ce qu’il est là-bas, bien refermé dessus, comme une grande mare pour les fumées de la banlieue.Par terre, la boue vous tire sur la fatigue et les côtés de l’existence sont fermés aussi, bien clos par des hôtels et des usines encore. C’est déjà des cercueils les

Séance 1 : Explication de texte 1 : Autoportrait poétique : « Moi, comme les chiens… », Les Chants de Maldoror (1869), Lautréamont / Prolongement pour ouverture : « Spleen » (« Quand le ciel bas et lourd […] »), LesFleurs du mal (1857), Baudelaire Objectif : étudier un autoportrait à la fois poétique et monstrueux Isidore Ducasse publie, sous le nom de Lautréamont, Les