Quand Une Passion Devient Obsession

Lettre d’une inconnue – Stefan ZWEIG   Parmi les nouvelles que j’ai lues, ma préférée reste : « Lettre d’une inconnue ». C'est le récit le plus touchant, le plus dérangeant et le plus passionné qu’il m’a été donné de lire. « Lettre d’une inconnue » est un texte déchirant. Un auteur célèbre reçoit une lettre d'une inconnue qui lui révèle comment, sans qu'il en ait jamais rien su, elle a consacré et brûlé sa vie à son amour pour lui. La nouvelle raconte la confession d’une femme à la veille de

cartésien : L’humain est composé de deux éléments : la raison et le corps 1- La substance pensante : L’intellectuel 2- La substance étendue : les passions (wtf) ❖ 5. La liberté ❖ La liberté de Dieu 1- éternelle et absolue : 2- Inscrite dans son essence éternelle ❖ La liberté d’indifférence : Dieu est parfait que tout retombe en perfection quand il agit en beau en vrai et en bien. ❖ Ce qui est libre, c’est la raison. 3 niveaux de liberté chez Descartes : 1- L’indifférence profonde :

penser que dès lors que l’on satisfait un désir, la plénitude nous apparaît. En réalité, le désir n’est-il pas obtenu après mélange de manque et d’insatisfaction ? Il n’y aurait donc aucun désir réalisable, aucune satisfaction possible ? Pourtant, quand je mange une sucrerie, ne suis-je pas satisfait ? Le désir fait-il alors nécessairement souffrir ? Faut il essayer de maîtriser son désir pour ne plus le craindre ? L’Homme deviendrait une sorte de dresseur domptant une bête incontrôlable, le désir

revendique rien pour lui seul - en tant qu'enfant de Dieu, chacun est l'égal de chacun...» Nietzsche reproche au christianisme de vouloir supprimer le désir, de combattre les instincts naturels vitaux (sexuels), de nier ainsi ce qui fait la vie - les passions humaines - par la culpabilisation à outrance. «J'appelle mensonger celui qui ne veux pas voir les choses telles qu'elles sont.» dit-il. Le christianisme inspire la modestie, un doux moralisme et souvent la résignation, ce qui est à l’opposé de

parle d'un livre de Gide ou "il était question d'abus" pour les indigénes, Adrien réponds "-Ah oui, je sais, fit-il d'un ton boudeur. Il a bien exagéré tout ça. D'ailleurs, c'est un pédéraste." La passion et la littérature, et même les arts en général, ne font qu'un dans le roman : désacralisation de la passion heroique va de pair avec la déconstruction du héros littéraire traditionnel : "En vérité je vous le dis, l'épouse qui presse le furoncle du mari pour en faire tendrement sortir le pus, c'est autrement

qu’elle lui permettra de sauver son prince, trouver l’amour ou arriver au bout de son aventure. On peut tout de même remarquer la légère différence pour le personnage de Belle. Celle-ci est la seule que l’on voit avec un livre à la même et qui est passionné de littérature. Mais est-ce vraiment un avantage pour elle. En effet, le personnage ne met à aucun moment sont intelligence au service de sa propre vie. C’est comme si cette qualité n’en était qu’une simple et vulgaire au même titre que la couture

désir, l’embellit, l’idolâtre. Ainsi, l’objet du désir tel que l’imaginaire me le présente est bien souvent plus attrayant que ce qu’il est en réalité ce qui provoque de la frustration et de la souffrance lorsque de l’imaginaire, l’objet du désir devient réel parce qu’il est accompli. Tout se passe comme si je voyais au loin un objet brillant de mille feux, ressemblant à un magnifique trésor et que dès que je m’en approche je me rende compte que ce n’est qu’un simple bâton recouvert par le sel qui

Le personnage de Caesonia Albert Camus explique avoir laissé le thème de l’amour telle une pierre d’attente qui subira un traitement ample et ambitieux plus tard : « J’avais un plan précis quand j’ai commencé mon œuvre : je voulais d’abord exprimer la négation. Sous trois formes. Romanesque : ce fut L’Etranger. Dramatique : Caligula, Le Malentendu. Idéologique : Le Mythe de Sisyphe. […] J’entrevoyais déjà une troisième couche autour du thème de l’amour. » Dans Caligula, le personnage de Caesonia

charge de son métier de tapisseur mais ayant eu le coup de foudre pour le théâtre, il refuse. Il fait face à son père en lui annonçant qu’il veut devenir comédien. Jean Poquelin lui coupe alors les vivres, ce qui pousse Molière à quitter la maison. Passionné par le théâtre, Molière signe alors l’acte de fondation de L’Illustre Théâtre sous la direction de Madeleine Béjart. L’Illustre Théâtre ne dure que quatre ans, il fait faillite en 1646. A cet effet, Molière et Madeleine intègrent une troupe de comédiens

la société mais d'une source naturelle. * Certes, le lien naturel à une définition, mais elle évolue selon l'état social : aristocratique ou démocratique. " [...] l'amour filial et de la tendresse fraternelle doit s'entendre de toutes les passions qui prennent spontanément leur source dans la nature elle-même." Cette citation de Tocqueville souligne, que le lien naturel est celui de l'humanité, de l'amour et la douceur. Néanmoins, accorder douceur, énergie et lien naturel n'est pas toujours