Quatrième Mur Et Distanciation

Quatrième mur En théâtre, le quatrième mur est une notion inventée par André Antoine qui voulait recréer sur scène la vraisemblance. Bien avant lui, Denis Diderot, dans le Discours sur la poésie dramatique (1758), avait formulé l'idée qu'un mur virtuel devait séparer les acteurs des spectateurs : « Imaginez sur le bord du théâtre un grand mur qui vous sépare du parterre ; jouez comme si la toile ne se levait pas. » (chap.  11, De l'intérêt.) Autre explication de l'esthétique du quatrième

d’obtenir des réponses à ces questions, nous allons nous intéresser, dans une première partie, aux éléments de contemporaneisation, puis, dans une deuxième partie, à l’étude de la scénographie et enfin dans une troisième partie, aux effets de distanciation. Avec sa nouvelle traduction d’Hamlet, Pascal Collin nous livre déjà une réelle interprétation de la pièce. Dans l’acte de traduire un texte, il y a forcément une volonté de l’interpréter de façon nouvelle, propre au traducteur. Même si

La distanciation est le fait pour un auteur, pour un metteur en scène, ou pour un acteur de créer une certaine distance entre le spectacle et le spectateur, afin de développer l'esprit critique de celui-ci, par le choix du sujet, par certaines techniques de mise en scène ou encore par le jeu des acteurs. Le principe même de ce mouvement est la faculté à délivrer le spectateur de ses problèmes sociaux et politiques à travers une distance critique et une distance libératrice. C'est Bertolt Brecht

faire pénétrer dans l’intimité de quelques fantoches » et « de l’arracher à son piétinement psychologique et humain » DISTANCIATION Ici, en ce qui concerne le théâtre, La distanciation en est un principe lié au départ à la dramaturgie de Bertolt Brecht : Se positionnant à l'inverse du théâtre aristotélicien, le théâtre épique se fonde, selon Brecht, sur la distanciation (Verfremdungseffekt). S'opposant à l'identification de l'acteur à son personnage, elle produit un effet d'étrangeté par divers

Bertold Brecht, dramaturge Allemand, voit en la distanciation, une technique de mise en scène permettant de faire réagir le spectateur. Ce principe théâtral se positionne dans une optique contraire à ce qui se faisait au temps de Brecht. Effectivement, son désir est de montrer au spectateur que ce qui se passe sous ses yeux n'est qu'une simple pièce de théâtre. Pour cela, l'identification de l'acteur à son personnage est rejeté, le quatrième mur est abandonné et l'action est commentée au cœur de

produira une grande partie de son œuvre aux Etats-Unis : Mère Courage et ses enfants, La Résistible Ascension d’Arturo Ui (attaque contre Hitler) ou encore Petit Organon pour le théâtre où il développera sa théorie du théâtre épique et de la distanciation. Le théâtre épique (terme auquel Brecht préférait l’expression « théâtre didactique ») regroupe différents concepts présents bien avant son analyse mais c’est véritablement lui qui les a unifiés et en a fait un style, populaire de surcroît

cassée. On retrouve des auteurs tels que Ionesco dans Rhinocéros ou dans La Cantatrice chauve, où les situations décalées créent une distanciation entre le public et l’histoire ayant lieu sur scène. Il s’agit bien de la distanciation de Brecht, qui pense que lorsque l’illusion théâtrale n’est plus présente le message passe mieux. On peut alors parler du quatrième mur auquel le metteur en scène Rocher Planchon fait référence, cette séparation entre spectateurs et acteurs, qui les classe en deux mondes

• Un bouleversement de ces règles : une tradition d’avant-garde, opposer radicalement à ce qui avait été fait avant, briser les codes du théâtre classique. Brecht (dramaturge allemand du vingtième siècle), briser le quatrième mur, briser l’illusion, la distanciation, rupture avec les règles classiques de façon à ce que le spectateur puisse avoir assez de recul quant à ce qu’il voit pour y réfléchir et le critiquer, développer une pensée critique sur le monde, le spectateur est toujours conscient

maniére une piéce. C'est une sorte d'entente entre les spéctateurs et les artistes, pour que le spéctacle rentre dans certaines normes fixés, comme la régle des trois unités par exemple. Il y a aussi sur les scénes traditionnelles l'absence du quatriéme mur, ou bien l'emploi des apartés et des décors peints. Le théatre est donc devenu au fil du temps un art de la convention. Mais l'illusion ne s'arréte pas la. Le lieu lui aussi est illusion, le spéctateur est conscient que la scéne est présente

réagir de deux manières opposées. [Conclusion-transition] Ainsi, comme le laissait entendre l'étymologie du mot, l'auteur attend du spectateur qu'il regarde et qu'il écoute la pièce, qu'il se tienne silencieux et distant, de l'autre côté d'un quatrième mur qui semble une frontière infranchissable. Pourtant tout est écrit, mis en scène pour le spectateur. Ce dernier est le destinataire de la pièce et l'auteur cherche à emporter son adhésion. Le théâtre devient le lieu d'une argumentation, les spectateurs