Que Nous Reste T Il De La Constitution De 1958

« La France est-elle encore une République unitaire ? » La France, dotée d’une République depuis la constitution de 1791, aujourd’hui gouvernée par la Vème République depuis la constitution du 04 octobre 1958, sous un régime semi-présidentiel, apparaît dans son fondement comme un Etat unitaire. Or, force est de constater, que cet Etat ne possède pas en son sein, qu’un seul centre d’impulsion aussi bien juridique, qu’administratif. C’est la raison pour laquelle nous pouvons nous demander en

commission spéciale à la fonction publique qui a présenté un rapport détaillé sur la question en 1977. Au Maroc, le droit de grève est garanti par la Constitution. b) Le cadre juridique : Au Maroc la législation relative au droit de grève est passée par plusieurs étapes. Au début du siècle, et spécialement dans la période du protectorat, précisément de 1912 à 1958 les employés et fonctionnaires marocain étaient privés d'exercer le droit de grève. Les autorités françaises réservaient ce droit aux fonctionnaires

PLAN DETAILLE Commentez l'article 3 alinéa 1 de la Constitution du 4 octobre 1958: «La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum». «La République c'est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance religieuse, à avoir sa part de la souveraineté», Jean Jaurès. La Constitution française du 04 octobre 1958 édicte dans son article 3 à l'alinéa 1 «La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants

rationalisation du parlementarisme sous la quatrième et la cinquième république Nul ne saurait contester que nombre de Constitutions sont déterminées par celles qui les ont précédées et que c'est bien souvent la volonté d'en finir avec le passé qui permet d'expliquer l'existence de telle ou telle disposition constitutionnelle. La Constitution de 1946, pas plus que celle de 1958, n'échappe pas à la règle. Dans les deux cas, les Constituants voulaient en finir avec le régime qui précédait, à chaque

mené par l'armée et la crise du 13 mai 1958 ont entraîné le retour au pouvoir du Général de Gaulle. Le 1er juin, celui-ci est investi par le Parlement comme président du Conseil. Il accepte de reprendre le pouvoir et « d'assumer les pouvoirs de la République » à condition de pouvoir gouverner par ordonnance pour une durée de six mois et de pouvoir modifier la Constitution. Le Parlement accepte ses conditions et adopte la loi constitutionnelle du 3 juin 1958, qui autorise le gouvernement De Gaulle

plusieurs tentatives de codification vont échouer. S'agissant de la jurisprudence (le pouvoir de création de loi par les juges) il suffit de citer Robespierre : "Ce mot jurisprudence des tribunaux doit être effacé de notre langue dans un Etat qui a une constitution, une législation. La jurisprudence n'est autre chose que la loi" Cette période est cependant trop brève pour que ses objectifs aient pu être réalisés, mais ils le seront un peu plus tard avec le code civil   Section seconde : Le code civil   L'idée

Le pouvoir constituant La Constitution est l’ensemble de règles écrites, ou coutumières qui déterminent et organisent la forme de l’Etat, la dévolution et l’exercice du pouvoir. Elle est la norme suprême d’un Etat, donc prend la première place dans la hiérarchie des normes, qui organise les différentes règles juridique dans un système de valeur. Tout d’abord, la question du pouvoir constituant ne se pose que s’il s’agit d’une Constitution écrite. En effet, la coutume étant une règle issue d’un

responsabilité ne soit pas chaque jour remise en cause, et qui ait sa durée ». La responsabilité gouvernementale signifie la capacité des différents acteurs de l’Etat à tenir les fonctionnaires et agents gouvernementaux responsables de leurs actions. En 1958, les constituants ont instauré un régime parlementaire rationalisé. Ils ont donc tenté à travers cette rationalisation de rendre plus difficile de mettre en jeu la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée Nationale, pouvant provoquer sa démission

responsable devant le Parlement, et où le Président de la République ne joue qu’un rôle effacé politiquement. La IVème République a été clairement un échec sur un point qui pourtant s’avérait essentiel, c'est-à-dire sur l’instabilité ministérielle. La Constitution de la IVème République n’a pas été en mesure d’endiguer l’instabilité ministérielle qui avait déjà fait des ravages sur la IIIème République. Dès le début on est retombé dans les travers de la IIIème République aboutissant à des démissions en permanence

les règle intéressant l’organisation et le fonctionnement des institutions de l’état et leur relation avec les citoyens. L’étude du droit constitutionnel se poursuit avec l’examen des institutions actuel de la France mise en place par la constitution du 4 octobre 1958 qui a donné naissance à la 5ème République. Il importe de retenir sur certaine donné historique fondamental sans lesquels la compréhension de la 5ème république serait plus difficile et se prérequis permettra ensuite de se confronter aux