Querelle des Bouffons

avec dévouement. Là encore on admire le virtuosité de Figaro, capable de saisir au vol des attaques pour les inverser et les retourner contre son expéditeur. Transition : le valet change ici de dimension, d'épaisseur : par sa vivacité presque bouffonne et son impertinence, il s'apparente encore aux valets de la comédie traditionnelle. Mais on voit bien ici qu'il se rapproche de son maître : ils ont le même âge, les mêmes préoccupations (les femmes, et surtout la possession de Suzanne), même sur

intentions satiriques, au travers d’une description des « diverses humeurs des hommes, avec des censures vives de la plupart de leurs défauts ». De même, l’héroïsme précieux des romans de Madeleine de Scudéry - Le grand Cyrus, Clélie – trouve son écho bouffon dans Le roman comique de Scarron, œuvre qui singe le genre épique et les roman de chevalerie. Puis, avec des œuvres comme La Princesse de Clèves, le dernier tiers du XVII° siècle délaisse l’aventure, l’héroïsme épique ou à l’inverse l’inspiration

les effets de la pensée psychanalytique. Le psychiatre représente le scientifique fasciné par les progrès de la technique et des appareils, en soi potentiellement dangereux. Baryton qui dirige l’asile de Vigny-sur-Seine est finalement assimilé au "bouffon de chercheur" (360). Il incarne le positivisme, s'en tient aux faits, au corps, à la vessie, à la pourriture. De plus, il est menacé par la compétition libérale, concurrencé par d’autres instituts, il doit se moderniser pour satisfaire ses patients

effets de la pensée psychanalytique. Le psychiatre représente le scientifique fasciné par les progrès de la technique et des appareils, en soi potentiellement dangereux. Baryton qui dirige l’asile de Vigny-sur-Seine est finalement assimilé au "bouffon de chercheur" (360). Il incarne le positivisme, s'en tient aux faits, au corps, à la vessie, à la pourriture. De plus, il est menacé par la compétition libérale, concurrencé par d’autres instituts, il doit se moderniser pour satisfaire ses patients

Lylian. op.cit. p. 250. 9 CHEVRIER, Jacques. op.cit. p. 109. 9 Au centre du dispositif narratif commun à tous ces romans trône en effet, d’une manière plus ou moins carnavalesque, la figure du détenteur du pouvoir suprême, tyran cruel ou bouffon sanguinaire (ou les deux à la fois), personnage affublé des habituels attributs hyperboliques attachés à sa fonction de premier magistrat : "Président du conseil de résurrection nationale", "vénérable maître"...10 La littérature africaine se

qualité de lecteur-victime. Aucune humiliation ne lui fut épargnée pour le pain qu'il mangeait. Il est vrai qu'à la mort du général, quant Foma Fomitch passa tout à coup au rang de personnage, il nous assurait que sa condescendance à l'emploi de bouffon n'avait été qu'un sacrifice à l'amitié. Le général était son bienfaiteur ; à lui seul, Foma, cet incompris avait confié les grands secrets de son âme et si lui, Foma, avait consenti, sur l'ordre de son maître, à présenter des imitations de toutes

Contredicts de Songe-Creux sont bien son oeuvre, on ne peut lui refuser ni la fougue, ni l'audace de la pensée ; il ne lui a même pas manqué une langue nette et colorée, capable de mettre en relief ses réflexions satiriques et ses peintures bouffonnes. Villon, pendant la première partie du XAT 0 siècle, eut aussi en proAànce des héritiers plus ou moins aA'oués, et qui ne furent ■ pas toujours indignes de lui. A vrai dire, il faut en rabattre de .'■ l'admiration que paraît avoir Sainte-Beuve

s’efforce d’arbitrer le conflit mais, las des querelles intestines qui opposent les deux clans et des combats de rue auxquels ils se livrent fréquemment, il décide de punir de mort quiconque troublera à nouveau l’ordre public : « Si jamais vous troublez une autre fois nos rues, / Vos vies paieront pour cette paix rompue » (v. 91-92), « sous peine de mort, que tous se retirent » (v. 98). 6 Décrivez le comportement de Roméo, Benvolio et Tybalt face à ces querelles. © Éditions Belin/Éditions Gallimard.

duel, ne suis-je pas assez maltraité de la langue et de la main de ce poltron, sans irriter encore son épée? Car, quoique je sois marri d'être appelé sot, je serais bien plus fâché qu'on me reprochât d'être défunt.» Le premier acte rappelle une querelle qu'à l'Hôtel de Bourgogne, Cyrano de Bergerac a effectivement soutenue avec l'acteur Montfleury, qu'il détestait vraiment comme en témoigne une autre de ses lettres. L'interdiction de paraître sur scène et le défi adressé aux spectateurs sont repris

caractéristiques de la tragi-comédie : une fin heureuse et les libertés prises avec les règles de bienséance et de vraisemblance. On peut ainsi mieux comprendre 66 • Chapitre 2 • Le théâtre : texte et représentation certains enjeux de la mémorable « Querelle ». En effet, les détracteurs et rivaux de Corneille ont critiqué le manquement aux bienséances que représente le projet de mariage de Chimène avec l’assassin de son père. Dans ses Observations sur Le Cid, Scudéry écrit : « L’on y voit une fille dénaturée