Rachitisme

joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Ils semblent dire à Dieu: - Petits comme nous sommes, Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! Ô servitude infâme imposée à l'enfant ! Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, oeuvre insensée, La beauté sur les fronts, dans les coeurs la pensée, Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! - D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !

séance 2 mélancholia© Edouard, collège Aumeunier-Michot H2 Etude de texte : Mélancholia (Hugo) Introduction - Poème qui appartient au recueil Les Contemplations (1855) - « Mélancholia » est le titre d’une gravure de Dürer (artiste allemand de la fin du moyen-âge) représentant un ange triste et pensif, comme le poète qui contemple la société. - Thème : dénonciation de l’injustice sociale sous toutes ses formes, ici le travail des enfants dans les usines au XIXème siècle. - Plan : tableau

plan international par l'OMS. 2) La maladie La maladie : altération de la santé, soit physique, soit mentale. Elle peut être d'étiologie diverses: traumatiques, accidentelle, contagieuse, génétique (ex: mucoviscidose), métabolique (diabète, rachitisme...), L'étiologie: c'est l'étude des causes des maladies. Le pronostic: évaluation de l'évolution de l'issue d'une maladie. La convalescence: passage de l'état de malade à l'état de santé La guérison : disparition maladie. B.FACTEURS INFLUANCANT

V.15-16 : Mise en scène dialogué= très pathétique, les enfants se plaignent à Dieu V.17 : Le poète reprend la parole, il s’exclame, s’emporte, sa colère prend le dessus Vocabulaire hyperbolique « Ô servitude infâme » ; « rachitisme ! » V.17-18 : Ton polémique = condamne et accuse la société V.18-19 : proposition subordonnée relative « travail dont le souffle étouffant défait ce qu’à fait Dieu » = condamne le travail et montre

entre deux forces contraires : la liberté et la servitude, combat cher au poète qu'il mettra souvent en scène dans ses oeuvres. La présence du poète est ainsi visible dans l'utilisation des modalisateurs (parfois même l'insulte est éructée « Rachitisme ! » v. 18 qui dénonce l'atrophie du cœur des hommes et du corps des enfants.), et dans la structure propre à ce texte qui commence par un tableau pathétique des enfants et finit par l'indignation franche, la révolte écoeurée d'un homme sensible

sont plongée Modalité exclamative omniprésente «  aussi quelle pâleur ! », « hélas ! » (v.12/14/16/17/22/25) → souligne aspect pathétique du texte c) Souffrance physique et moral des enfants Champs lexical maladie : « maigrit », « pâleur », « rachitisme », « fièvre » (v.2/12/18) → souffrance morale + physique « ils sont déjà bien las » (v.13) → las = lassitude → poéte met en évidence la tristesse de leur vie Victor Hugo fait une description réaliste de la misère des enfants ainsi que de leur

lutte contre constipation et contre crampes nocturnes dans 3 derniers mois de grossesses. Besoins en vitamine D La réserve de vit D du fœtus se fait au dépend de celle de la mère qui est souvent carencée en fin de grossesse. Risque carence  rachitisme La femme doit être supplémentée en vit D 400mg UI/j ou dose unique au 7ème mois 200 000UI. Besoins en Vitamine B9 Essentiels eu développement embryonnaire et fœtal interviennent dans division cellulaire. Une supplémentions est conseillée pour

liqueur de Fehling  chlorure de sodium 2)répondre par vrai ou faux. La digestion des protides commence dans l’estomac. L’appareil digestif comporte le tube digestif seulement. Les lipides et les glucides sont des aliments bâtisseurs. le rachitisme est dû à une carence en vitamine D qui fixe les sels de calcium sur l’os. 3)placer le terme convenable devant chaque définition. Le passage des nutriments de l’intestin vers la circulation sanguine et lymphatique. …………………………………………. Transformation

entre deux forces contraires : la liberté et la servitude, combat cher au poète qu'il mettra souvent en scène dans ses oeuvres.  La présence du poète est ainsi visible dans l'utilisation des modalisateurs (parfois même l'insulte est éructée « Rachitisme ! » v. 18 qui dénonce l'atrophie du cœur des hommes et du corps des enfants.), et dans la structure propre à ce texte qui commence par un tableau pathétique des enfants et finit par l'indignation franche, la révolte écoeurée d'un homme sensible

« (vers 2)fièvre, maigrit », « (vers 12)quelle pâleur ! ». Les enfants paraissent vieillir« (vers 13)ils sont déjà bien las » avec l'adverbe « bien » qui amplifie l'aspect fatigué. La maigreur est mise en valeur avec en début de vers18 « Rachitisme ! », La beauté des enfants se détériorent, Apollon le Dieu de le beauté serait : « (vers 22)bossu » si il avait travaillé dans une usine. C'est une métaphore et « (vers 20)la beauté sur leur fronts montre que les enfants deviennent laid a travaillé