Racine Et Les Règles De Bienséance Et Vraisemblance

FrançaisÀ la lecture d’Andromaque, tragédie de Racine (1667), vous discuterez le propos suivant, extrait d’une biographie de Racine écrite par Thierry Maulnier en 1935 (éditée en Folio Essais en 1988) : « Le théâtre vraiment classique sera celui où rien n’a d’intérêt et de sens que dans son rapport au dénouement. » Nous célébrons cette année le quatrième centenaire de la naissance de Molière. Ce dernier est un grand auteur de la comédie classique,qui donne aujourd’hui son nom aux récompenses pour

théâtre qui représente une action grande et sérieuse entre des personnages illustres, et propres à exciter les grandes passions, comme la terreur et la compassion, et qui finit d'ordinaire par quelque événement funeste. » · Enfin, Racine, dans la préface de Bérénice (1670) écrit ceci, qui pourrait également s'appliquer à Phèdre : « Attacher durant 5 actes les spectateurs par une action simple, soutenu de la violence des passions, de la beauté des sentiments

classique, l’amour est perçu comme une chute, on n’est plus maître de soi. • par conséquent, il faut des règles pour maîtriser les passions; c’est le rôle des confesseurs et des ouvrages sur la conduite. • c’est une esthétique qui prêche la soumission à la règle; rien n’est plus périlleux que la liberté. • le poète doit être doué d’une inspiration naturelle, mais il faut suivre des règles esthétiques, un code; le théâtre classique est une écriture dramatique extrêmement codée. • selon Boileau

comme Le Cid. Mais peu à peu s'impose, au nom de la vraisemblance, le respect de règles spécifiques au théâtre classique français : la règle de la bienséance et la règle des trois unités. Les pièces de théâtre sont majoritairement écrites en vers. On distingue alors deux genres différents : la comédie — comme, par exemple, L'Avare de Molière, qui a été inspiré par l'Aulularia de Plaute — et la tragédie — comme, par exemple, Phèdre de Jean Racine, inspirée d'Euripide. Un grand nombre de tragédies

fauteuils ;conseiller de la beauté  miroir …) Classicisme : première partie du règne de Louis 14 (milieu 17e), période de monarchie absolue. La langue est fixée, les règles énoncées, par Boileau. Le classicisme prône l’imitation des Anciens et se décline en trois principes : clarté, vraisemblance et bienséance. Grands auteurs : Corneille, Molière, Racine (théâtre), La Fontaine (fables), La Fayette (Roman) Lumières : « siècle des lumières » désigne le 18e siècle, éclairé pas la raison, laquelle permet selon

valeurs et de critères formant un idéal incarné dans "l'honnête homme". Il a développé une esthétique fondée sur une recherche de la perfection inspirée des modèles de l'art antique. Idées : Règle des trois unités Règle de la vraisemblance Règle de la bienséance Règles pour le théâtre Imitation des anciens Ecrivain se fait moraliste Honnête homme, idéal Thème : Carré, mesure, ordre Auteurs : Molière, L’école des femmes, 1662 L’École des femmes traite de l’histoire d’amour entre Horace et

avec la grecque ou la latine. On admire l’antiquité et l’Italie. Thèmes : lyrisme, la fuite du temps, le sentiment amoureux, mythologie . Genre dominant : la poésie Auteurs : Du Bellay, Ronsard Le baroque : (1610-1660) Style orné , extravaguant ,sans règles , goût pour le bizarre . Le monde n’est pas figé il y a un goût pour ce qui change , importance de l’illusion , la métamorphose . Le monde est parfois présenté en désordre , importance du chaos . Thèmes : l’instabilité , l’apparence , l’illusion

classique Opposition au mouvement Baroque 2ème moitié du XVIIème siècle Doctrine : règles précises : 3 unités (24h, lieu, action) Vraisemblance Bienséance 5 actes Langage soutenu, retenu Transmettre une morale du bien et du mal Sobriété, clarté, cohérence Figure idéale : Honnête Homme (courtisan, élégant, s’adapte à toutes les situations, raffiné, art de la conversation, pondéré, bel esprit, …) Auteur : Jean Racine, 2nde moitié du XVIIème siècle Consacré, reconnu par les institutions littéraires

thème central c’est « l’amour de soi-même et de toutes choses pour soi » : il va se chercher dans l’image de l’autre. Cette vision se fonde sur le postulat augustéen. L’homme est caractérisé par la dépossession de son moi soumis à l’amour propre. Racine : il évoque des êtres qui sont malheureux et qui ont conscience de leurs fautes : Phèdre est touchée par ce mal originel et elle se perçoit comme un monstre qui bafoue les lois. 2) Les fondements théoriques : poésie et dramaturgie : Le classicisme

et le théâtre de l’absurde. > Le drame romantique est un genre littéraire qui est né au début du XIXe siècle à la suite du drame bourgeois du XVIIIe siècle. Ce genre nouveau marque la volonté des dramaturges de s'affranchir des règles traditionnelles (règles du classicisme), jugées trop contraignantes, notamment la règle des trois unités (sauf unité d'action). Victor Hugo est admis comme l'un des principaux théoriciens du drame romantique dont il a exposé les grandes lignes dans sa préface