Raisonnements divins

de Boris Cyrulnik. D’après eux, la capacité à s’indigner est primordiale pour l’individu et pour l’humanité ; est-ce que le seul chemin pour être en accord avec soi-même est celui de l’indignation ? Ne doit-on pas plutôt préférer la faculté du raisonnement à celle de l’indignation ? Ainsi on peut donc se demander dans quelle mesure et avec quels moyens est-il préférable de construire son engagement sur l’indignation ou, comme le souligne Boris Cyrulnik, sur la raison. Pour ce faire dans une première

permet de travailler sur les rapports cause/conséquence. Il peut en effet être traité : a) selon un ordre progressif où l’énoncé linguistique suit le mouvement du raisonnement, ordre appartenant plutôt au domaine de la conviction : p donc q ; b) selon un ordre régressif où la linéarité de l’énoncé est inverse au mouvement du raisonnement, ordre relevant plutôt du domaine de la persuasion : q car p. Ce schéma peut être intégré dans une structure hypothétique ; on envisage alors des conséquences possibles

les problèmes : Le but ici est de convaincre votre auditoire que votre adversaire fait partie du problème alors que vous faites partie de la solution ! Pour ce faire : - mettre en évidence les faiblesses des initiatives, des propositions et du raisonnement de votre adversaire, - éviter les attaques personnelles, essayez de montrer que si on laisse votre adversaire continuer, votre communauté sera négativement affectée par ses actions, - éviter de nommer votre adversaire, ce serait imprudent et

contienne une organisation logiques.La thèse est explicite, elle est facilement reconnaissable et les arguments sont distincts. Notamment dans la préface de « l'homme ou la nature »de Jean Rostand,les connecteurs logiques permettent d'avoir un raisonnement claire.Les arguments se distinguant grâce au mots de liaisons,correspondant à une progression qui va du plus scientifique au plus général. .

choix des arguments (leur pertinence par rapport à la position adoptée) - par la précision de leur formulation (précision des exemples et des références, précision sémantique), - par la richesse de la pensée exprimée (différents arguments, raisonnement poussé, qui passe d’une idée à l’autre en les reliant, prise en compte de l’avis opposé ou d’un avis différent pour mieux le contrer ou pour faire évoluer la prise de position). Organisation de l’argumentation : la progression de l’ Organisation

K. Nelson, au commencement de son évolution, l'enfant ne pourrait déduire des catégorisations qu'à partir d'éléments perceptifs qui régissent les objets. Puis, au cours du développement, les représentations mentales de l'enfant – et donc son raisonnement – sont influencés par l'organisation de son environnement. Nelson définit 3 phases du développement des catégories d'objets. Tout d'abord, à partir de 3 - 4 ans, l'enfant est capable d'établir des catégorisations schématiques en construisant des

comportent envers la religion et ce qu’ils en pensent, il en expose le raisonnement : « les idées religieuses sont des dogmes » c’est-à-dire qu’elles désignent un ensemble d’articles de foi fondés sur la révélation. Cela signifie que pour accepter une idée religieuse il faut avoir la foi, avoir foi en Dieu et donc affirmer au moins implicitement son existence. Il poursuit en disant que [démarche à corriger : l’ordre dans un raisonnement est logique : donc, alors, on comprend pourquoi, si bien que etc ;

selon Lucrèce ils ne peuvent nous tromper, seule l'interprétation et la raison peuvent nous tromper. Dans un raisonnement syllogistique, l'auteur va défendre sa thèse, les sens peuvent-ils nous tromper? Les premiers mots du texte sont "Tu verras..", ce qui appel à l'expérience, à la connaissance empirique défendue par l'auteur, ces deux mots permettent à Lucrèce d'annoncer son raisonnement, comme si à la fin de sa lecture, le lecteur partagera la même opinion que l'auteur. De plus, Lucrèce parle

l’observation, sa logique, son raisonnement par une action persévérante et pour apprendre à utiliser ses connaissances. Arrivent ensuite l’équerre et le compas. Le compas (du latin compassare, mesurer) est un outil actif qui s’ouvre au maximum à 180° où il n’agit plus, et à 45°, il devient aussi équerre. Le compas permet de décrire des cercles, c’est-à-dire des circonférences où peut agir la pensée. Ces cercles sont les différents modes de la pensée et de ses raisonnements. Ils symbolisent la pensée

deux sortes d'exemples qui remplissent deux fonctions différentes : - l'exemple illustratif : il rend l'idée directrice du paragraphe plus compréhensible en l'explicitant par quelque chose de concret. - l'exemple argumentatif : il dégage un raisonnement particulier et peut même servir d'argument lui-même le cas échéant. Dans un commentaire, les exemples seront le plus souvent des citations tirées du texte. C'est nécessaire, pour toujours se rattacher à l'objet d'étude et ainsi montrer au correcteur