Rastignac La Peau De Chagrin

chez Balzac, est explicitement doté d'une finesse d'analyse et d'un esprit d'observation hors du commun - autant dire qu'il faudra parfois poussser le scrupule théorique pour lui conférer un statut diférent de celui de l'auteur lui-même. → La peau de chagrin: le narrateur feint généralement, pour commencer, l'ignorance qui serait celle d'un observateur particulier. Un «jeune homme» entre dans une salle de jeu au début de l'oeuvre, et se trouve capable de philosopher, à sa seule vu, sur cette redoutable

considérés ; comme Raphaël de Valentin dans La Peau de Chagrin ou Rastignac qui réapparaît dans plusieurs romans, qui sont deux personnages qui, ayant un grand cœur et des qualités de sagesse finissent par être trahis par La Société et donc s’en vengent par leurs réussites obtenues par ruse et par la débauche. Ce qui est intéressant est que ces derniers personnages sont pour la plupart masculins. Une femme telle que la comtesse Fédora dans La peau de Chagrin est normalement à mépriser, une femme qui

héros des romans réalistes. On peut citer par exemple le deuxième roman de Maupassant, Bel-Ami, qui raconte l’ascension sociale d’un jeune homme sans scrupule qui devra sa réussite aux femmes comme son surnom l’indique. C'est également l'ambition de Rastignac, jeune aristocrate sans fortune dans Le Père Goriot de Balzac ou de Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir de Stendhal qui animé par « la résolution inébranlable de s'exposer à mille morts plutôt que de ne pas faire fortune » a choisi « ce bel état

ses romans, aux petits calculs auxquels se livre chaque individu, ce que témoigne la retranscription des cahiers de comptes, notamment aux pages 493 et 499. Mais aussi, Balzac, avec le personnage de Lucien, et avant lui celui de Raphaël dans La peau de chagrin, invente un topos romanesque, celui du jeune homme pauvre faisant le compte de ses dépenses et de ses plaisirs. C'est pourquoi l'argent est présenté dans une double optique : il s'agit soit de le perdre, soit de le gagner. 2. Gagner de l'argent

Comédie humaine comprend quatre-vingt-onze romans achevés et quarante-six autres à l'état de projet. Elle met en scène plus de deux mille personnages, des « types » (selon leur créateur) devenus presque des mythes littéraires, comme le père Goriot, Rastignac ou Vautrin. [pic]   II- Littérature industrielle: Issu d'une famille bourgeoise (le père de Balzac était directeur des vivres de la 22e division militaire de Tours), Honoré de Balzac naquit le 20 mai 1799 à Tours. Deux filles et un garçon virent

la fille de M. et Mme Walter. Elle s'ennuie dans sa famille bourgeoise. Elle se laissera séduire par Duroy qui parviendra à l'épouser. 3. Analyse Bel-Ami est donc le héros du roman, un homme avisé qui comprend assez vite, mieux encore que le Rastignac de Balzac, comment fonctionnent les rouages de la société. Le charme, les circonstances, l’opportunisme, l’arrivisme bientôt, aiguisent sa cupidité, sa fourbe et son cynisme cruel, finalement. En tout cela, au fond, il ne fait que jouer le jeu, un

humain, la multiplicité de ses lieux et de ses milieux, et l'enchevêtrement de ses détails matériels. Il met en scène plus de deux mille personnages, des « types » (selon leur créateur) devenus presque des mythes littéraires, comme le père Goriot, Rastignac, César Birotteau ou encore Vautrin Il y a chez lui un talent d'observation : ses descriptions d'une rue d’une grande ville ou d'une ville de province, de vêtements, de mobiliers, ou d'habitats émanent d’un écrivain incroyablement attentif à tous

aujourd'hui incontournable ; certains personnages de 'La comédie humaine' comme le père Goriot, Rastignac ou César Birotteau sont devenus de véritables légendes littéraires. Il a abordé plusieurs genres de romans : * Le roman historique/politique, avec, par exemple, Les Chouans en 1829 ; * Le roman philosophique, avec Le Chef-d’œuvre inconnu en 1831 ; * Le roman fantastique, avec La Peau de chagrin en 1831 toujours ; * Le roman poétique, avec Le Lys dans la vallée en 1836 ; * Le roman

poilus, d’autres de velours, d’autres de taffetas, d’autres encore de satin.« Le meilleur de tous est celui qui est fait de poil, car il offre une très bonne absorption de matière fécale.« Puis je me torchai d’une poule, d’un coq, d’un poulet, de la peau d’un veau, d’un lièvre, d’un pigeon, d’un cormoran, d’un sac d’avocat, d’une capuche, d’une coiffe, d’un leurre de cuir.« Mais pour conclure je dis et maintiens qu’il n’y a en matière de torchecul rien de tel qu’un oison bien duveteux, pourvu qu’on

l’impossible, il nous offre aussi la possibilité d’arrêter le cours de notre existence pour mieux nous voir dans le miroir que nous tendent tous ces personnages différents. La Peau de chagrin (1831) d’Honoré de Balzac A Le contexte • Le gouvernement  : «  une aristocratie de banquiers et d’avocats ». L’intrigue de La Peau de chagrin est contemporaine de son écriture, ancrée dans le réel. Après les rêves révolution- naires de 1789 puis l’enthousiasme suscité par Napoléon Ier, la Restauration est vécue