Rationnel Et Irrationnel Dans Le Monde Moderne


   
   
   
   
   
   
   
   
   2 
  Desanti, 
  les 
  idéalités 
  mathématiques, 
  préface 
  Les objets mathématiques sont donc des abstractions conceptuelles : PI, le nombre irrationnel, le nombre imaginaire, les équations à X inconnues… ne se donnent pas à la perception sensible mais se conçoivent uniquement par l’esprit. Comme le remarque Descartes, on ne peut pas imaginer un chiliogone (un polygone à mille côtés) mais on

la théorie de l'évolution et le principe de la sélection naturelle apparaissant strictement incompatibles avec la lettre des Écritures. Au regard de celles-ci, les espèces animales telles que nous les connaissons sont fixes depuis la Création du monde, et l'homme possède un statut à part, puisque créé à l'image de Dieu, doté d'un sens du Bien et du Mal et destiné à régner sur la nature. Il est impossible, à partir de la Bible ou du Coran, de déduire la durée de l'histoire de la Terre et de la vie

toute fois la maîtrise du pouvoir par le peuple. Dans le deuxième Traité du gouvernement civil (1690) institue un régime similaire près d’un siècle avant Rousseau. Il part du même postulat : l’état de nature est un état de paix. Néanmoins, tout le monde a le pouvoir de juger et de punir ses semblables selon sa propre morale. C’est pourquoi, la formation d’un gouvernement civil apparaît comme un correctif à l’état de nature et permet de mieux protéger nos droits naturels. Ici, le gouvernement civil

substantielle de l’âme et du corps, qui certes se conçoit tout d’abord grâce à la pensée consciente d’elle-même, mais n’est vécue que comme union de la conscience et du corps, comme corps conscient de lui-même et des relations qu’il entretient avec le monde extérieur. « Or il n a rien que cette nature m ‘enseigne plus expressément, ni plus sensiblement, sinon que j’ai un corps qui est mal disposé quand je sens de la douleur, qui a besoin de manger ou de boire, quand j’ai les sentiments de la faim

que par le souci de clarifier les idées. Lorsque, au début des années 1980, nous nous sommes attelé, à l’examen de la valeur épistémologique et sémiologique de « l’islamologie appliquée », nous l’avons fait par référence à la vision islamique du monde, et en connaissance de l’horizon brassé par les sciences humaines et sociales. Nous l’avons fait, enfin, avec la conscience d’une lutte idéologique ouverte et effective, depuis deux siècles environ, dont la société musulmane est le siège, et, à la

sur le constat de l’importance donnée par la philosophie au combat de la passion et de la raison pour régler les actions, et de la prééminence donnée habituellement à cette dernière, par « la plus grande partie de la philosophie morale, ancienne et moderne ». On peut penser ici à la philosophie stoïcienne, prônant un strict contrôle des passions, à la philosophie aristotélicienne, et son idéal d’équilibre, sa reprise par Saint Thomas (notamment ST Ia, q 81 : la passion est considérée comme un appétit

substantielle de l’âme et du corps, qui certes se conçoit tout d’abord grâce à la pensée consciente d’elle-même, mais n’est vécue que comme union de la conscience et du corps, comme corps conscient de lui-même et des relations qu’il entretient avec le monde extérieur. « Or il n a rien que cette nature m ‘enseigne plus expressément, ni plus sensiblement, sinon que j’ai un corps qui est mal disposé quand je sens de la douleur, qui a besoin de manger ou de boire, quand j’ai les sentiments de la faim ou de

politiques ? 9) Le recrutement du personnel politique est il démocratique ? 10) Peut-on s’engager en politique en dehors des partis ? 11) Quelles sont les limites d’un sondage d’opinion ? 12) L’abstention électorale en France. 13) L’électeur est il rationnel ? 14) Les partis politiques contemporains : ressemblances et distinctions. 15) Comportement électoral et variables lourdes. 16) Comment penser les mouvements sociaux ? 1) QU’EST CE QUE LA DEMARCHE SOCIOLOGIQUE ? La démarche sociologique : la sociologie

annoncé dans son célèbre texte du Gai Savoir « Dieu et mort et c'est nous qui l'avons tué ! ». Tous nos repères symboliques dépendaient de Dieu, le bien dépendait de ses commandements, le vrai de sa révélation et présent tout s'effondre et alors le monde change, d'après Nietzsche, il de devient « plus froid » ; il fait « de plus en plus nuit » en somme c'est le « néant infini », il n'y a plus de hiérarchie absolue, sacrée des formes de vie. Malgré cela, il n'est pas totalement sûr que l'homme est perdu

partir de l’expédition Napoléonienne, il convient d’organiser des projets pour atténuer l’hostilité à l’Orient. Le canal de Suez de Ferdinant de Lesseps vise en fait à détruire la distance de l’Orient et son exotisme pour en faire partie de «notre monde», mais ce sont surtout les oeuvres littéraires qui visent à ce rapprochement : «L’itinéraire» de Chateaubriand , «Salammbô» de Flaubert, «Le voyage en Orient» de Lamartine. Pour ces génies littéraires l’Orient apparait comme le territoire où ils projettent