Récit initiatique

scènes auxquelles il s'est confronté, P. Decklerck a garni son discours de plus de subjectivité, ne pouvant faire abstraction du changement qui s'était établi chez lui : « Ce récit est celui du cheminement de la conscience, de ma conscience, à travers ce qui, peu à peu, s'est révélé être une manière de voyage initiatique. » Dans une première partie, il tente de raconter le monde des clochards en s'appuyant sur les entretiens qu'il a mené, mais aussi sur son expérience comme sans-abris lui-même

l'une des oeuvres les plus riches auxquelles ait donné lieu la grande vague d'"orientophilie" du XIXè siècle. L'importance de la question de l'identité dans l'écriture nervalienne rend aisément compréhensible l'importance que peut revêtir dans ce long récit le traitement de l'Altérité orientale. On peut dire schématiquement que Gérard, le narrateur-personnage du Voyage en Orient poursuit le mirage d'un Ailleurs oriental et d'une Altérité orientale à laquelle il pourrait s'identifier (dans tous les sens

approximativement à la même époque. Deuxièmement, les récits d’Onitsha et de Désert se déroulent en Afrique, l’un au Nigéria, l’autre au Maroc. Quant au Chercheur d’or, il nous emmène aux îles Maurice et Rodrigues. Troisièmement, Onitsha et Le Chercheur d’or sont inspirés des événements biographiques. Mais ce qui lie ces trois livres, c’est surtout la quête symbolique de l’harmonie et de l’équilibre avec la nature et l’univers, ainsi que la dimension mythique des récits qui cherche à donner à cette quête une valeur

ORIGINE DES CONTES Qu’est-ce qu’un conte merveilleux ? Le mot conte signifie  « une histoire agréable et intriguée ou un conte plaisant et peu étendu, soit qu’elle soit feinte ou véritable »Dictionnaire de Furetière 1690. « Récit de faits, d’aventures imaginaires, destiné à distraire. » Dictionnaire Robert 1995 Le mot « merveille » et son dérivé « merveilleux » viennent du latin mirabilia qui désigne les choses étonnantes, singulières, dignes d’admiration. 1-Une origine populaire :

de l’incipit du récit, qui s’ouvre sur l’anecdote d’une rencontre, entre un homme et la narratrice – préfigurant celle de la jeune fille et du Chinois –, et sur un autoportrait, ce qui esquisse les deux dominantes du récit : roman d’amour et autobiographie. Dégager les axes de lecture Prologue au récit de la liaison de la jeune fille blanche et de son amant chinois, qui donne son titre au livre, ce passage est introductif à deux titres : il introduit les deux dominantes du récit (le roman d’amour

cherchèrent l’Eldorado en vain. Candide est un roman initiatique, ce voyage rappelle des ouvrages comme Don Quichotte ou autres contes prisés à l'époque. En effet, l'Eldorado présente de nombreuses difficultés d'accès, montrant la nécessité de franchir des étapes, une limite ici symbolique, par le «tunnel sous la roche».  Les 2 héros découvrent cet univers fabuleux qui pourrait bien être le pays où tout est au mieux. Ce voyage est une pause dans le récit, il n'a pas vraiment sa place dans la suite de

Elle a été fondée en France dans les années 60 par Tzvetan Todorov et Gérard Genette, qui en ont défini les concepts fondamentaux. La narratologie est une analyse d'un récit narratif. On peut par exemple analyser la vitesse, le rythme du récit : établir le rapport entre le temps de l'histoire (mois, jour, année) et le temps du récit (pages, lignes, etc.) Par exemple la pause, l'ellipse, le sommaire et la scène sont des outils d'analyse : 1. l'ellipse : Certains événements dans la narration sont

 LE ROMAN ET SES PERSONNAGES, Fiche bilan 1/6 Définition : genre narratif apparu au XII° ; récit fictif en prose, qui se distingue de la nouvelle par sa longueur. Dans le roman, le narrateur relate l’histoire de personnages qui subissent des péripéties. I. Le langage romanesque Narrateur : Celui qui raconte l’histoire, qui prend en charge le récit. Il n’existe que deux types de narrateur : interne ou externe. Il est interne quand il est un personnage qui fait partie de l’histoire ;

première épopée écrite dans l’histoire de l’humanité (XVIIIe siècle av JC), la littérature est faite de nombreux récits de voyages. A commencer par Ulysse, Hercule et Thésée, la culture occidentale s’inaugure avec des récits de voyages et d’aventures fantastiques. Longs détours qui ne se contentent pas seulement de raconter des histoires mais qui visent souvent un but éducatif. De ce fait, le récit d’un détour est lui-même un détour littéraire qui doit permettre d’enseigner autre chose comme c’est le cas

siècle) 4 éléments en commun : - la prolixité : romans fleuves entre 3000 et 7000 pages qui paraissent sur plusieurs années et en plusieurs volumes - la discontinuité : début in media res , retour en arrière, récit à tiroirs, système de l’intrigue secondaire, tout cela sur le modèle de l’épopée - le foisonnement de lieux, de personnages, d’époques, d’intrigues - la polyphonie : intègre