Récit originel

la science ? A. La représentation mythique     Qu’est-ce qu’un mythe dans les deux sens du mot ?     a) Un mythe13 est un récit qui met en scène les forces de la Nature, sous la forme de dieux ou de héros. Il se situe dans une dimension intemporelle, celle de l’Origine des choses, avant la naissance du temps historique. Le mythe diffère de la fable qui est aussi un récit mais dont l’histoire aboutit à une morale. Le mythe reste ouvert à l’interprétation. L’historien roumain Mircéa Eliade donne

Le récit poétique dans Les Contemplations Si l'on admet qu'un récit peut se définir comme un "texte référentiel à déroulement temporel" (Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage d'Oswald Ducrot et Tzvetan Todorov), on peut dire que la préface des Contemplations présente le recueil comme un récit : "Vingt-cinq années sont dans ces deux volumes", lit-on au début du deuxième paragraphe. "Qu'est-ce que les Contemplations ? C'est ce qu'on pourrait appeler, poursuit l'auteur de la

Le Roman de Renart Le Roman de Renart est un ensemble varié de récits satiriques, appelés au moyen âge de branches, écrit en langue vulgaire (langue d’oil) par des auteurs dont la majorité est restée inconnue et parmi lesquels, le Prologue sur La Naissance de Renart datant de la deuxième partie du XIIè siècle sera analysé ici. En réalité, il fait partie des vingt-sept branches écrites en octosyllabes rimant deux par deux qui composent le Roman de Renart. L’art dans ce prologue consiste à parodier

se sont alors servis des ouvrages de voyageurs pour rédiger les Lettres persanes pour l’un ou Candide pour l’autre. Ils y ont pris ce qui était le plus étonnant pour l’époque afin de caractériser l’environnement de leur récit. Ces références visent, bien entendu, à rendre le récit plus réel, à attirer le lecteur et à lui permettre d’imaginer un monde complètement différent du sien. Seulement, quand cela ne permet plus assez de dépayser le lecteur, l’écrivain peut toujours recourir à l’éloignement

l’interprétation de son œuvre ont grandement contribué à l’émergence de la pensée moderne et particulièrement au concept d’autonomie. Dans les lignes qui suivent, nous aborderons la conception philosophique et théologique d’Augustin à travers le récit de sa vie et nous verrons que son anthropologie est directement en lien avec sa conception du monde. Les évènements importants d’une vie restent marqués dans la mémoire. Augustin dans ses Confessions les rapporte dans une perpétuelle Action de

incarnant respectivement le ciel et la terre; le phénomène de la foudre, lui, qui terrifie le commun des mortels, s’explique par le dieu de la Lumière, Zeus, qui décharge sa colère par des lances enflammées dirigées contre la terre. Ce type de récit, qui présente des forces et des personnages symboliques, servira aussi à mieux raconter la vie des hommes et à mieux rêver d’un ailleurs pour fuir l’écrasante réalité. Au XVIIIe siècle, par la fiction du « bon sauvage », des philosophes tels que

de voir La scène du champ de seigle où Lol, cachée, observe Tatiana et Jacques Hold est reprise sur un mode lancinant : il s’agit de revivre le même scène pour Lol, de nous la faire re-voir pour MD. Car la volonté de faire voir détermine, dans les récits de Duras, le rapport au lecteur. Le narrateur (et ses avatars) sollicite vivement la pulsion scopique du lecteur, son désir de voir (grâce en particulier à un lexique très « corporel »). Le narrateur se définit fréquemment comme celui qui voit (ou

place dans la bouche de ses ruraux des expressions familières et typées comme « C’est-il que… ? » Ces ruraux sont plutôt accueillants, portés vers le merveilleux qui va changer leur ordinaire. D’ailleurs les errances d’Augustin qui relèvent plutôt du récit initiatique typique du conte sont longuement décrites comme pour mieux les inscrire dans la réalité. En outre Alain-Fournier place nommément le « domaine mystérieux » en Sologne. La fin du roman réserve une place non négligeable à la chasse, à la pêche

l’appelle « Votre Excellence », et d’ailleurs ce petit homme va insinuer que Pangloss remet en question les principes même de la religion chrétienne (le péché originel, la liberté). L’inquisition va également jouer un rôle important dans la condamnation de Candide et Pangloss à l’autodafé. Nous pensons donc qu’à travers ce passage du récit, Voltaire lance un petit pique de façon indirecte à la religion car nous rappelons que Voltaire est lui-même déiste et donc ne croit pas en la religion. Il « dénonce »

plus surprenantes, les observations plus pertinentes et la réflexion plus solide… Car il s’agit bien de cela, dans ce travail de mémoire, d’inviter le lecteur à mon voyage professionnel, de lui faire part de mon avancée externe et interne par le récit de ma pratique débutante de Conseillère Conjugale et Familiale . Dès le début, j’avais envie de traiter de « quelque chose » autour de la créativité. C’est un peu, beaucoup même, mon cheval de bataille depuis de nombreuses années, naviguant entre