Regard caméra

en Anglais /!\ (musique retenue : I am a legend) Caméra : Caméra longeant le sol de gauche vers droite. Passage face à plusieurs arbres créant des noirs courts : noir coupé par générique indiscernable à la vue. La caméra accélère au fur et à mesure, puis se relève et se concentre sur un personnage de dos dans un coin vide (sans arbres). Arrêt. Semi-zoom sur Judith au centre, respirant très fort, et regardant vers certain coins. Caméra, prenant sur plusieurs axes (visage, corps, de loin). Elle

TV aux USA II- Sons, musiques, dialogues Pour Gardies : • Son in : Qui est dans le champ de la caméra • Son/Voix off : Objet ou voix que l’on entend mais qui n’est pas présent à l’écran • Son over : Qui n’appartient pas à l’histoire Pour Chion : • Son in : Son présent à l’écran • Son hors champ : Qui appartient à l’histoire mais qui n’est pas dans le champ de la caméra (off pour Gardies) • Son off : Son qui n’appartient pas à l’histoire mais qui met du sens à celle-ci

séquence, grâce à ses choix de mise en scène. Bien avant des films comme La Dame du lac de Robert Montgomery de 1947 ou encore Halloween de John Carpenter de 1978, Dr Jekyll et Mr Hyde assure sa renommée par une séquence d’ouverture entièrement filmée en caméra subjective. Il sera intéressant d’analyser dans cette première séquence, l’utilisation de cette vue subjective qui nous montre déjà le thème du clivage chez le personnage de Jekyll et comment sert-elle la trame narrative. Ensuite nous étudierons le

et des plans montrant la chute des hommes dans le gouffre. La caméra est fixe, le spectateur observe simplement la scène, les techniques évolueront ensuite. La bête apparaît protectrice pour la femme mais c’est un monstre tueur : un seul homme en réchappe. On retrouve ici et là des traces « d’humanité » dans l’aspect protecteur et certaines expressions (gros plans) de Kong. On peut visionner aussi la lutte contre le Tyrannosaure, caméra fixe mais scène extrêmement vivante ; paradoxale : le spectateur

extradiégétique. Une prise de vues, un cadrage qui ne semblent pas neutres (forte plongée, cadre qui vacille) sont dits diégétisés quand, au lieu de renvoyer à l’énonciation, ils paraissent mis au compte d’un personnage, de la situation diégétique (le regard d’un personnage, son état physique). Marie-Thérèse Journot, Le vocabulaire du cinéma [3e édition], Paris, Armand Colin, 2011, p. 33-34. . Énonciation Ce terme ne désigne pas seulement l’acte d’énoncer, mais les traces que cet acte — « Qui 

plan est un morceau d’espace-temps homogène, donnant à la vision un sentiment de la continuité d’une même image en mouvement dans un certain espace et un certain temps. Un plan est une suite interrompue et continue d’images devant la caméra au cours d’une prise. Le plan est une portion de film limitée par les collures qui le lient aux plans précédant et suivant. Par conséquent un plan peut aussi bien être un fragment cours (de l’ordre de la seconde ou moins) comme un fragment long (de

Séquence de la cellule Un traveling avant avance lentement vers la cellule des prisonniers, il permet d’introduire une focalisation empathique vers les personnages et la création de l’angoisse ressentie par les personnages, le point de vue du garde qui regarde dans le hublot de la porte permet au spectateur d’entrer dans l’univers des prisonniers par le sur cadrage, comme si la cellule devenait elle-même un personnage, le hublot étant l’œil de ce personnage. Le spectateur se focalise sur le personnage de

- panoramique = rotat° caméra autours de son axe reste immobile mais pivote sur elle-même = souvent traj. en arc de cercle. 1. Axe horizontal = panoramique latéral. 2. Axe vertical = pano. ascendant (haut) / descendant (bas) - panoramique filé quand très rapide ex : film d’act°… - panoramique recadrage quand court - traveling = lorsque que cam. se déplace dans l’esp. / mouvement de translat° traveling horizontal / vertical / avant / arrière / circulaire (Tourne autours) / oblique (mouvement

-Foulure du regard, plans déboîtés dans The New World de Terrence Malick (2005) "Je me suis laissé dire que vous demandiez une clé capable d'ouvrir cette énigme, le Nouveau Monde" (Walt Whitman) Par Jean-Michel Durafour École normale supérieure Lettres et Sciences humaines, Lyon (France) Les observateurs les plus divers ont souvent remarqué l'influence du transcendantalisme de Thoreau et Emerson dans le cinéma de Terrence Malick. Celle-ci serait particulièrement sensible dans la manière

ciné-œil (caméra a une vision propre sur le monde) il crée le Kino-prauda. C’est la machine qui voit le monde et non plus l’œil. La caméra a un regard propre qui est objectif sur le monde. (Jean Rouge n’a jamais été en transe même s’il a participé à beaucoup de rituels. Il explique ça par le fait qu’il était en quelque sorte possédé par la caméra. Il y a un cas où c’est la caméra qui a provoqué une possession. Le danseur et les musiciens se sont arrêtés mais ils pensaient que la caméra voyait les