Réification

d’existence : la connaissance lucide mais désespérée, ou l’ignorance heureuse mais stupide : le lexique du bonheur lié à la vieille (la plus heureuse des femmes, un tel bonheur) est contrebalancé par les termes sot, imbécile et surtout vieil automate (réification). La raison l’emporterait. - La prise de parole (directe) du narrateur- personnage élucide la contradiction : du statut de questionneur il passe à celui de raisonneur (Cf. I, 2). La misère du bramin est jugée sévèrement : furieuse contradiction

des idées reçues). « On causait Italie » : la construction de cette phrase, sans article, évoque un sujet de conversation banal, convenu, et l'énumération qui suit est une sorte de carte postale sans originalité. Une splendeur ridicule : - Réification, animalisation : l'hypotypose et ses détails crée une confusion inattendue et grotesque : les personnages deviennent le prolongement de leurs vêtements : « Leur cou tournait à l’aise sur des cravates basses », etc.... - « L’un se plaignait de ses

le bal s’habille » | ANIMALISATION | Consiste à attribuer des caractéristiques animales à un être humain | « les ménagères réunissaient leurs mioches pour donner la pâtée, comme des gardeurs d’oies assemblent leurs bêtes » | REIFICATION | Consiste à représenter un être vivant sous la forme d’une chose, d’un objet | « Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis » | ALLEGORIE | Proche de la personnification, elle consiste à représenter une idée abstraite sous forme

Personnification Expression populaire (point de vue de Gervaise) manifestation d'une souffrance telle que personne ne pourrait y être insensible Lalie était toute nue […] oui, toute nue, et d'une nudité Lalie est nommée répétition Insistance + réification, elle n'est plus humaine, (devenue une chose) Un reste de camisole aux épaules en guise de chemise Le vêtement : marqueur de culture Nudité saignante Connotation chair animale et douloureuse de martyre Martyre = voca religieux / désigne

dans le roman· réponse à l’impossibilité de s’exprimer· « mordre la vie à pleine dent » ? carpe diem morbide ? · Érotisme destructeur, désir cannibale· Ellipse et conclusion· Scène d’horreur avec le regard épouvanté· R réduit à un « cadavre » : réification du personnage· Position étrange de P, protectrice et sans doute apeurée· Prise de parole incohérente : la folie est contagieuse· Mutliplication des adverbes d’intensité qui montrent l’excès· Conclusion· A Raphaël est refusée une mort héroïque ou

mère-enfant très fort entre A.D. et son fils qui est aussi un des obstacles à l'aboutissement de sa crise de bovarysme. A.D. a avec Chauvin une échappatoire à l'ennui du quotidien. Elle s'identifie à la victime du crime afin d'échapper à l'ennui, à la réification de la femme, à l'étouffement au milieu de toutes ses conventions. T.D. vit elle aussi dans l'ennui, elle étouffe dans les convenances, l'importance que la famille, et en particulier son mari, donne à la sauvegarde de l'honneur à tout prix. Elle

lui, grand naturaliste, dépasse le réalisme: *En faisant de la fatalité, notion abstraite, une idée majeure du roman, *En mettant en scène le surnaturel: une bête humaine, des dédoublements de personnalités au moyen de personnifications et réifications, des apparitions et hallucinations irréelles... *En utilisant l'abstrait pour s'exprimer: en effet les personnages veulent concrétiser des choses qui les dépassent, qu'ils ne comprennent pas en parlant au moyen de symboles. Remarques sur

Rythme soutenu de l'énumération qui renvoie à l'activité incessante de Mme Sidonie, elle ne s'arrête jamais, ne vit que pour son travail.* Le plaisir qu'elle éprouve est lié à ses « affaires » : emploi du terme « jouissances »*un processus de réification : le personnage de Mme Sidonie est progressivement comparé à des choses inanimées, du papier « sèche comme une facture, froide comme un protêt ». Elle se déshumanise.II- Une femme d'affaires1- Le monde de la justice est son univers : *Aucune grandeur

qui lui donne une position haute et donc positive), sa position la condamne « à la plus funeste immobilité » et le rocher sur lequel elle est placée se termine « brusquement » (ce n’est pas un très bon présage pour la noblesse dont elle est la réification) ; les familles de l’aristocratie angoumoises sont « immobiles comme leur ville et sont rocher » (et, en effet, quoi de plus immobile qu’un rocher) Immobilité temporelle : La ville haute d’Angoulême est présentée comme un vestige de la monarchie

peut fonder une " société humaine " sur le culte du plus fort et du tri physique, sur la concurrence généralisée et la compétition permanente, sur l’idéal du dépassement, du risque et du jeu avec la mort, sur l’apologie de la virilité (3), sur la réification des athlètes, sur la chloroformisation des consciences, les communions magiques et les délires chauvins, sur les identifications les plus pauvres et les émotions les plus fades, sur l’anti-intellectualisme maladif. L’idéologie sportive a conquis