Religiosité

hégémonique. La guerre froide des croisades, contre le communisme athée qui est appelé « axe du mal » par Reagan. C’est exactement la même chose pour la guerre contre le terrorisme c’est pour eux un combat contre le mal. Nous l’avons vu dans la religiosité américaine qui est beaucoup plus forte qu'en Europe, elle y occupe une place bien plus grande dans la vie publique et ce, jusqu'au sommet de l'État. Mais, afin de faire cohabiter pacifiquement une population aux croyances et aux pratiques religieuses

surement la crise des valeurs des Lumières: à mon avis, nous vivons un moment charnière dans l'évolution de nos sociétés. Il s'agit de ce que l'on désigne couramment par les termes "irruption de l'irrationnel", "New-Age" ou "nouvelles formes de religiosité". Il semble que la réponse collective à cette évolution soit, du moins en Europe (2), la chasse aux sectes et la crispation scientiste, qui revient à opposer la Raison à tout engagement personnel qui ne soit pas "scientifiquement fondé". En France

société dominante. L'Occident est perçu par l'État russe comme une influence corruptrice que la Russie doit combattre. Cela pourrait expliquer une augmentation de la religiosité qui découle d'un phénomène socioculturel plutôt que spirituel. Malgré une recrudescence du nombre d'orthodoxes, la Russie reconnaît un niveau de religiosité assez faible. Seuls 6 % des adultes orthodoxes déclarent aller à l'église au moins une fois par semaine, 15 % disent que la religion est "très importante" dans leur vie

religieuse qui concernent l’âme et les rapports qu’elle entretient avec la transcendance’’. On peut, ici déjà, noter deux idées bien différentes de la spiritualité : une traitant de l’idée du détachement de la matière et ne parlant pas de notion de religiosité et une deuxième semblant exclure totalement une idée de spiritualité sans dieu. La vision de Comte-Sponville est encore un peu différente. Elle sera développée dans une deuxième partie. Cet énoncé contient quelques présupposés. Tout d’abord, il

peut pas répondre à la question de l’existence d’un dieu. Cependant, certain philosophes pensent qu’il existe une religion qui est conforme à la raison. Comme Albert Einstein qui à éprouvé une forme de foi dans son expérience scientifique : « la religiosité cosmique », c'est-à-dire qu’il éprouve de l’admiration pour l’ordre de l’univers, de la nature. Pour lui, la science peut permettre à l’homme d’éveillé un sentiment religieux. Il à la foi en une forme de dieu mais pas religieuse, c’est le déisme

sentiment que chaque nouvelle vague d'immigration est unique et inassimilable. La présence de ces étrangers met donc en danger la fabrique même de nos sociétés. Ainsi, les immigrants italiens du XIXe siècle irritaient les prolétaires français par leur religiosité ostentatoire (on les surnommait les «christos»). Aujourd'hui, Samuel Huntington, l'un des chercheurs en sciences politiques les plus connus aux Etats-Unis, prédit que la nouvelle vague d'immigration latino-américaine est essentiellement inassimilable

catholicisme se qui le pousse a publié Léviathan, manuscrit qu’il écrit en France, qui fait la part entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Léviathan et d’autres œuvres débattant du même sujet le font accuser par le clergé anglais d'anti religiosité donc il décide se réfugier à Chatsworth chez le comte de Devonshire. Seul l'absolutisme de l'Etat, à qui les hommes confient par contrat le soin de les gouverner, peut maintenir le droit et garantir la paix est sa philosophie. Il décède le 4

celle de la subordination résiduelle du politique au théologique ; la question est plutôt celle de la religiosité du politique lui-même, du caractèresacré (= pour lequel on peut se sacrifier) dont parvient à se nimber un pouvoir purement temporel et laïque. 3Ce qui est de nature à séduire même ceux qui sont les plus rétifs à la religion, dans la thèse de Kantorowicz, c’est que cette religiosité de l’État est moins affaire de transcendance que de présence. En effet, si l’État est quelque chose de

cas de Joseph Smith, ne pouvait pas être indifférent à la religion. La religiosité des convertis potentiels du XIXe siècle était beaucoup plus fervente que celle des convertis potentiels actuels ; en conséquence, les premiers avaient beaucoup plus de temps à consacrer à la pratique de la religion qui leur apportait une certaine sécurité spirituelle et communautaire face aux vicissitudes de la vie. Cette question de religiosité des générations permet de marquer une certaine distance par rapport à un

capable de susciter l’adhésion des masses. Dans ce cas précis, une telle appartenance peut devenir un enjeu politique qui, comme le dit M. Rodinson, serait la base d’un ’réseau de normes et de comportements (…) imprégnés de religiosité et surtout de réaffirmation constante d’une existence commune’Certes, l’heure n’est plus aux blocs idéologiques, comme aux temps du communisme. Mais depuis que Huntington, bien qu’essentialiste dans sa démarche, a prophétisé