René Chateaubriand Mélancolie

cette littérature a les valeurs morales les plus stupides. 4ème cours. « Je veux être Chateaubriand ou rien » Victor Hugo. Contexte : À l’époque où Chateaubriand se forme : CHAOS, révolutions, successions d’évènements politiques complexes : 1776 : Fondation des 13 États-Unis, très important pour lui, va le marquer, appel de quelque chose qui est hors de l’Europe. Apparition de Napoléon, Chateaubriand a dit « Napoléon est moi », ressemblance, tous les deux sont partis de rien, un devient empereur

à leur réalité). Aussi, il faut noter que si les caractéristiques du Romantisme sont l’importance de la sensibilité, l’aspiration vers l’infini, le sentiment religieux (surtout en France avec un auteur tel que Chateaubriand), le désir d’évasion (goût du passé, de l’exotisme), la mélancolie, mal de vivre, passions, le Moi et la valorisation de l’individu (The Poet (1844), Ralph Waldo Emerson), le Réalisme, quant à lui, est une reproduction, la plus fidèle possible de la réalité (Criticism and Fiction

comme « la nouvelle Héloïse ». Mais la singularité de l’expérience française tient aux contradictions et aux déchirures que la révolution a laissées derrière elle. En France, autour de 1800, alors que s’apprêtait à sortir « Atala » et « René » de Chateaubriand, la notion de romantisme n’existait guère que sous la forme de l’adjectif « romantic » tiré de l’anglais qui signifie « romanesque » et « pittoresque » ou de l’adjectif « Romantik en allemand où il est question de retrouver le génie des anciens

Achille-Cléophas Flaubert, dont la renommée parvient jusqu’à Paris. Il entre en 1832 au collège royal de Rouen où il rencontre Louis Bouilhet qui, contrairement à lui, est un élève appliqué. Gustave est un enfant du siècle, traînant la mélancolie romantique d’un René, le héros de Chateaubriand. Au lycée, entre 1837 et 1839, Flaubert publie dans la revue littéraire rouennaise Colibri de nombreux textes, dont un court récit, Bibliomanie. Le titre de cette œuvre de jeunesse en dit long sur les centres d’intérêt du

sombre mélancolie d'un séjour sauvage », se livrer aux « attraits du désespoir », et même «chercher le tragique repos du néant ». Le Sidney de Gresset (1745), comme le Cleveland de l'abbé Prévost ou son Doyen de Killerine (1735), promènent au long de leur aventureuse destinée d'incurables maladies de l'âme sans raison ni remède, un fond secret de mélancolie et d'inquiétude, un « besoin dévorant », une «absence d'un bien inconnu», un vide, une désespérance qui les traîne de l'ennui à la mélancolie et

Théophile Gautier, Chateaubriand et Gérard de Nerval. Les romantiques sont principalement des hommes à l'exception de George Sand, auteure du poème Aurore et amante du célèbre Alfred de Musset. Les poètes romantiques écrivent sur de nombreux thèmes. Cette anthologie sera donc partagée en quatre parties: « Dieu parle, il faut qu'on lui réponde » Alfred de Musset, Tristesse «  Peut-être que tu veilles! Pour qui?... L'enfer me fera moins souffrir » Chateaubriand, Vers trouvés sur le

capable de nourrir la philosophie française. Elle refuse désormais la morale de l'intérêt bien entendu, le pragmatisme et le matérialisme, qu'elle remplace par la morale du devoir et la notion d'enthousiasme, pendant que grandit en elle l'idée de la mélancolie enrichissant la poésie et le théâtre, sur lesquels elle écrit des chapitres capitaux pour le romantisme français en formation. Elle, l'héritière des Lumières, ressent avec force qu'il faut évoluer, qu'il faut sortir du classicisme français, et que

LITTÉRAIRES ET ARTISTIQUES 3.1. Manifestations littéraires 3.2. les premiers romantiques 3.2.1. le « mal du siècle » 3.2.2. une inspiration nostalgique 3.2.3. la compléxité du « moi » 3.2.4. les romanciers du « moi » 3.2.5. François René de Chateaubriand 3.2.6. Les premiers écrits romantiques en France 3.3. la poésie romantique 3.3.1. A l’écoute du moi souffrant 3.3.2. Des réponses au mal de vivre ? 3.3.3. Le poète et le monde 3.3.4. Alphonse de Lamartine 3.3.5. Alfred de Musset 3

à employer l’adjectif «romantique». Le romantisme est né en Angleterre et en Allemagne vers 1795, mais déjà une sensibilité nouvelle s’exprimait avec les œuvres de Rousseau ou le Werther de Goethe (1774). Au début du XIX siècle, en France, Chateaubriand et Mme de Staël annoncent aussi le romantisme, l’un par son goût pour l’introspection, l’autre par sa curiosité envers la littérature allemande, mais ce n’est qu’en 1820 que le courant romantique s’impose en France. À partir de 1827, année où Hugo

fois par des revues conservatrices et des journaux libéraux. Victor Hugo (1802-1885) réussi à fédérer ces mouvements autour d'un texte manifeste. Les hommes de Lettres condamnés à l'immobilisme social en viennent souvent à ressentir un sentiment de mélancolie, une profonde angoisse, sentiment baptisé : Mal du siècle. Le mal du siècle se traduit par un ennui inquiet par l’inactivité. Le romantique éprouve un sentiment d’inadaptation par rapport à la rapidité des bouleversements historiques. Le romantisme