Repenti

jalousie éveillée, a laissé mourir de sang froid le jeune homme. Car Phèdre ne fait pas que rejeter la faute sur d’autres, elle opère aussi une sélection des informations. Elle passe ainsi très vite sur le chapitre de sa passion coupable sans s’en repentir ou s’en excuser, et pas à un seul moment elle n’explique pourquoi cet aveu, qui aurait pu sauver le jeune homme, n’intervient qu’à ce moment-là. Or, c’est sur ces sujets que l’aveu final aurait dû se concentrer, plutôt que de s’intéresser seulement

Dossier pédagogique proposé par Gabrielle Philippe-Sauvillers, agrégée de Lettres Modernes, Professeur au collège Pierre Mendès-France (Paris 20e) Thèmes et mots-clés : Moyen Âge, chevalerie, merveilleux, métamorphose, nature, cruauté, repentir. L’auteur : Alain Surget est né à Metz en 1948. Dès l’âge de seize ans, il commence à écrire du théâtre et de la poésie, avant de se découvrir une passion pour le genre romanesque. Instituteur, il continue des études à l’université, et devient

Seigneur Jésus. Pour Jésus, une telle accusation était un péché impardonnable devant Dieu. Une âme qui est sous le pouvoir de Satan est aveugle pour voir l’œuvre de Dieu. Satan aveugle les yeux par l’incrédulité. Jésus appela les Pharisiens à se repentir et à porter de bons fruits. D'abord, « N’est-ce pas là le Fils de David ? » (22-23) Regardons le verset 22 : « Alors on lui amena un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que le muet parlait et voyait. » Combien cet homme était

Dorian pour le confronter au sujet des rumeurs qui minent sa réputation. Les deux hommes se disputent et Dorian finit par montrer à Basil le tableau, véritable aperçu de son âme après toutes ces années de débauche. Hallward, horrifié, le supplie de se repentir. Dorian prétend qu’il est trop tard pour la pénitence et assassine Basil dans un accès de rage.  Afin de se débarrasser du corps, Dorian demande l’aide d’un ancien ami médecin à qui il fait du chantage. La nuit suivant le meurtre, Dorian se rend

victime pardonne à son bourreau, et elle seule peut le faire. Autre condition : il faut un repentir sincère du bourreau, qu'il réalise toute la portée de son acte, qu'il prenne son crime en horreur. Il réalise donc que rien ne peut le sauver, qu'il ne peut invoquer aucune excuse, qu'il est impardonnable. Paradoxalement, ne peut alors être sauvé que celui qui désespère de l'être. On connaît les scènes de repentir chez Dostoïevski où le coupable exagère son crime, désespère d'autant plus d'être jamais

gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi. Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi ! Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard, Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !), Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! Charles Baudelaire. Ce poème ne figurait pas dans la première édition des Fleurs du Mal (1857). Il fut publié dans la revue L'artiste du 15 octobre

de l’hypocrite : gestes et intonations de la dévotion, de la compassion, du repentir, du désir amoureux, du calcul. comparer les deux portraits de Tartuffe faits par Dorine (I, 4) et Orgon (I, 5) avec sa 1ère apparition sur scène (III, 2)==> les attentes concernant un personnage le 1e entretien entre Tartuffe et Elmire : mise en espace et en gestes du désir amoureux et de sa justification (III,3) la scène de repentir (III,6) : un retournement de situation une scène conventionnelle revisitée

ondante rivière » Jean de Sponde, « Tout s’enfle contre moi, tout m’assaut, tout me tente » Malherbe, « Paraphrase du Psaume CXLV » Lectures complémentaires dans le domaine de la prose : Montaigne, « De l’inconstance de nos actions », « Du repentir » Pascal, « Disproportion de l’homme » Un topos du théâtre baroque : « la vie est un songe » Shakespeare, La Tempête (V, 1) Shakespeare, Hamlet (III, 2) Calderon, La Vie est un songe (deuxième journée) Rotrou, Le Véritable Saint Genest

d’une ondante rivière » Jean de Sponde, « Tout s’enfle contre moi, tout m’assaut, tout me tente » Malherbe, « Paraphrase du Psaume CXLV » Lectures complémentaires dans le domaine de la prose : Montaigne, « De l’inconstance de nos actions », « Du repentir » Pascal, « Disproportion de l’homme » Un topos du théâtre baroque : « la vie est un songe » Shakespeare, La Tempête (V, 1) Shakespeare, Hamlet (III, 2) Calderon, La Vie est un songe (deuxième journée) Rotrou, Le Véritable Saint Genest (IV, 7)

pages Dossier pédagogique proposé par Gabrielle Philippe-Sauvillers, agrégée de Lettres Modernes, Professeur au collège Pierre Mendès-France (Paris 20e) Thèmes et mots-clés : Moyen Âge, chevalerie, merveilleux, métamorphose, nature, cruauté, repentir. L’auteur : Alain Surget est né à Metz en 1948. Dès l’âge de seize ans, il commence à écrire du théâtre et de la poésie, avant de se découvrir une passion pour le genre romanesque. Instituteur, il continue des études à l’université, et devient