Repenti

dans une tirade que l'on pourrait qualifier de « cornélienne ». Il y a également chez Dom Juan, la transgression du ciel. Il croit seulement que « deux et deux sont quatre » et que « quatre et quatre sont huit ». Il refuse, à maintes reprises de se repentir ; il garde une attitude de libre pensée à l'encontre de tous les codes sociaux de l'époque. Même à sa mort, il refuse de se renier. C'est aussi un homme de l'expérimentation, qui affronte chaque nouveau problème, et le résout sur le moment. Il y

tout coup ! c’est la loi. 19 Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi ! 20 Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.21 Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard, 22 Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge, 23 Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !), 24 Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard !  »« l’Horloge » est le dernier poème de la dernière section, la plus volumineuse, celle qui évoque les 2 postulations Baudelairienne : le spleen (

s’exprime par des exclamations, des phrases non terminées, des silences (II,1 avec Sganarelle :  «  laissons cela », « oui, oui », «  ah, ah, ah »). Cela révèle un certain embarras. Mais les multiples avertissements du ciel ne l’amènent pas à se repentir : au contraire, il multiplie les provocations. Don juan, impie ou athée ? Un libertin au XVIIème siècle : « celui qui fait profession de ne point s’assujettir aux choses de la religion » (Dictionnaire 1718) → Libertinage érudit : mouvement moral

(v15 : Non, non rien n'est capable de m'imprimer de la terreur, et je veux éprouver avec mon épée si c'est un corps ou un esprit »;  v21-22 « Non, non, il ne sera pas dit quoi qu'il arrive, que je sois capable de me repentir ») Au vers 10 de la scène 6, il n'a pas le temps de se repentir, après la première sensation de brûler qu'il éprouve. On le voit car sa dernière parole est une interjection « Ah !». Dans le monologue d'Electre, c'est tout autre chose puisque le meurtre de Clytmnestre et Egisthe

car les religieux manipulent le peuple, eux, étant plus instruits, ils encouragent l’absence de sens critique du peuple pour mieux le posséder et en tirer profit. 1. L’hypocrisie : un repentir de façade La première critique mise en relief par le texte est le fait que la religion chrétienne favorise un repentir apparent, de façade, totalement disproportionné vis-à-vis des fautes qu’il est supposé racheter. Disproportion entre les attentes et les efforts : « ceux qui s’appuient sur certaines petites

dans une tirade que l'on pourrait qualifier de « cornélienne ». Il y a également chez Dom Juan, la transgression du ciel. Il croit seulement que « deux et deux sont quatre » et que « quatre et quatre sont huit ». Il refuse, à maintes reprises de se repentir ; il garde une attitude de libre pensée à l'encontre de tous les codes sociaux de l'époque. Même à sa mort, il refuse de se renier. C'est aussi un homme de l'expérimentation, qui affronte chaque nouveau problème, et le résout sur le moment. Il y

 Electre est maltraitée par sa mère Clytemnestre. Electre attend le jour où son frère viendra pour la libérer et venger l’assassinat de leur père Agamemnon par Égisthe. Electre passe ses journées à ruminer sa haine d’Égisthe, qui la  puni sans cesse pour avoir refusé de se repentir de ses crimes, comme le reste des Argiens. Depuis Electre fantasme sur sa vengeance, elle ne peut pas supporter de vivre sous la loi actuelle. Après avoir aidé Oreste tuer Égisthe et Clytemnestre, Electre se retourne contre lui, se repent de ces meurtres

temps sensible aux yeux de son maître sa propre souffrance passée. Il affirme cependant sa supériorité morale en lui pardonnant ses abus et en lui rendant sa liberté. Devant tant de générosité et de sagesse, Iphicrate n'est que reconnaissance et repentir. Arlequin ne renonce cependant pas à sa condition de valet, la seule qui permettait une prise de conscience de l'injustice ; il reprend sa livrée et rend à son maître ses vêtements. L'argumentation habile d'Arlequin dans cette scène repose, d'une

à la main » (ligne 9). Il s’agit sans doute de la faucheuse, qui est surtout une allégorie de la Mort. - Enfin ce spectre prend son envol (ligne 13). Dom Juan ne peut plus nier qu’il s’agit là d’une manifestation du Ciel. Il refuse pourtant de se repentir. 3) Un châtiment exemplaire - C’est la statue du commandeur qui va être l’instrument du châtiment divin. Le commandeur est un rival qu’il a tué en duel et il a promis à sa statue mortuaire, de venir souper. Dom Juan ne peut pas se dérober à sa promesse

sonder son âme et avancer grâce à son expérience. Montaigne sonde son âme, est fier de lui et apprends de ses erreurs, il est prêt à plus se raconter à ses lecteurs. Et finalement, dans « Sur le repentir », la vertu est présentée comme la fidélité à sa nature propre (même dans le vice) et le repentir, impossible à l’homme, est réduit à une illusion ou, pire, une hypocrite cérémonie sociale. Montaigne nous dit ici qu’il nous présente « une vie humble et sans lustre » et qu’il se différencie des