Représentation des connaissances

D’emblée, on se rend compte de la pertinence du regard sociolinguistique sur la question des publics propres à l’éducation spécialisée. La manière même dont ils sont caractérisés est le produit d’un ensemble de représentations sociales, d’appréciations subjectives, de jeux de langage, de pressions normatives, d’attentes sociales, tant dans le discours de l’éducateur spécialisé, de son financeur que du bénéficiaire lui- même. Pour parodier AUSTIN, dire le handicap d’autrui c’est aussi pour le professionnel

être doté de conscience et cette conscience constitue une unité. Comme nous le dit Kant « le je pense doit pouvoir accompagner toutes mes représentations » (cf. fiche sur la conscience, citation n°3). Mais si Kant souligne qu’il doit pouvoir le faire, cela implique peut‐être qu’il ne le fait pas nécessairement. Il se pourrait donc que des représentations échappent au « je pense », échappent à notre conscience. Or, elles peuvent y échapper de diverses manières : certains souvenirs, certaines

l’idéologie, mais qui se contentent bêtement d’acheminer les vérités basses, au jour le jour, de l’opinion. Si ce dernier mot, la doxa, figure, dans la tradition platonicienne du grand rationalisme classique, l’obstacle toujours récurrent de la connaissance scientifique, il constitue la cause ou la chose même de la démocratie, son étalon indépassable, comme on le voit notamment par le mécanisme de l’élection. Être démocrate, c’est donc œuvrer sans réserve à l’élargissement de cette opinion, c’est

grande variété de goût et d’opinion qui prévaut dans le monde est trop évidente pour n’être pas tombée sous l’observation de tous. Des hommes au savoir le plus borné sont capables de remarquer une différence de goût dans le cercle étroit de leurs connaissances, même là où les personnes ont été éduquées sous le même gouvernement, et ont de bonne heure été imprégnées des mêmes préjugés. Mais ceux qui peuvent élargir leur horizon jusqu’à contempler des nations distantes et les périodes révolues sont encore

COGNITIVISME COGNITION/PROCESSUS COGNITIFS/SCIENCES COGNITIVES COMMENTAIRE (LE COMMENTAIRE/FAIRE UN COMMENTAIRE) COMPOSITION/RÉDACTION/DISSERTATION COMPÉTENCE COMPÉTENCE PROFESSIONNELLE CONCEPT CONNAISSANCE (LA) CONNAISSANCES (LES) CONNAISSANCES DÉCLARATIVES CONNAISSANCES PROCÉDURALES : CONNAISSANCES CONDITIONNELLES CONNOTATION CONSIGNE CONSEIL EN FORMATION CONTENU DE FORMATION : CONTRAINTE CRITÈRE CURSUS OU PARCOURS DE FORMATION I INDICATEUR INCITATION (PÉDAGOGIE) INDICATEUR INDICATEUR

Lexique abstraction : «séparation, isolement», action de séparer, d’isoler. Écarter. Considérer un élément d’une représentation en le prenant à part et en négligeant les autres éléments auxquels il serait associé. «La science fait abstraction du sujet.» accident : ce qui peut avoir lieu ou disparaître sans destruction du sujet. Tout ce qui arrive d’une manière contingente ou fortuite. agnosticisme (agnôstos «inconnu, inconnaissable») : doctrine voulant que tout ce qui soit donné hors de

être mise au service du mal ? La Raison comme le Mal s’est posée dans le monde à travers l’Histoire. Est-ce que Mal et Raison sont arrivés simultanément, le Mal a t-il engendré une prise de conscience ? La raison est-elle à l’origine de la connaissance du Mal ? Ces question trouve leur réponse à travers l’Histoire, une Histoire rationnelle, étant le produit, des diverses civilisations ayant peuplé notre monde. Hegel énonce dans la raison dans l’histoire : « L’histoire universelle s’est déroulée

C'est aussi, une représentation psychique, un ensemble d'idées propres à un individu ou à un groupe, une façon de juger, une opinion (façon de penser), un trait de caractère (avoir une pensée rigoureuse), etc. Selon Aristote, penser c'est concevoir ; il s'agit en quelque sorte de « création mentale » appuyée. Avec une autre approche, on peut aussi saisir le sens qu'en donne Kant : « Penser, c'est unir des représentations dans une conscience [...] l'union des représentations en une conscience

démarche active d’apprentissage . Avec la santé, la sécurité est au coeur de la troisième finalité de l’EPS : l’apprentissage de la gestion de sa vie physique. le risque subjectif : C’est le risque tel qu’il se défini au travers des représentations du sujet (de la situation, de lui-même, de l’APS, de l’environnement...). Le risque est d’autant plus subjectif que le sujet est débutant dans l’activité, qu’il entretient avec cette activité une relation empreinte d’émotion. DELIGNIERES distingue

qui, par opposition à la chose qui répond aux lois qui la régissent, découvre ces lois par son effort de connaissance. L'esprit connaît les choses en en forgeant une “ représentation ”, une idée, un concept. Comment la science pourrait-elle s'appliquer à cet esprit qui est le sujet même de la connaissance : elle s'appliquerait à elle-même ? L'esprit étant à l'origine même de la connaissance des causes, il ne peut être soumis à ces “ causes mêmes qui sont censées agir sur lui ”. Surtout, en accordant