Rerum novarum

l’idée que le progrès est un substitut à la religion. De plus, le dualisme entre patronat et Eglise a aidé au détachement religieux chez les ouvriers. Pourtant, au début du XXe siècle, l’Eglise catholique a fait des efforts, depuis l’encyclique Rerum novarum de Léon XIII en 1891, pour tenter de se rapprocher des masses ouvrières qui lui échappaient mais ne se limite pas seulement à ces couches-là et touche également les campagnes, dont le tentacule n’a pas été représenté. Néanmoins, il faut apporter

l’Eglise a du mal à faire face au monde nouveau et à la modernité. Dans un 1er temps l’Eglise condamne les progrès : Pie IX rejette les idées modernes dans le Syllabus. Mais à la fin du 19ème siècle, l’Encyclique (lettre envoyée à tous les évêques) Rerum Novarum de 1891 de Léon XIII prend en compte les problèmes ouvriers et même s’il condamne le socialisme, il prépare une Eglise plus sociale, telle que la défend à Hazebrouck l’abbé Lemire, créateur des jardins ouvriers : comme nous dit Benoît-Levy, « aux

Fourmies participent en France à l’établissement du jour chômé du 1er mai et sont à l’origine des progrès du socialisme français. C’est à la suite de ces événements de Fourmies que le pape Léon XIII rend publique, le 15 mai 1891, son encyclique Rerum Novarum sur la question sociale. EC Doc. 3 : Cette affiche russe de 1920 participe de la propagande soviétique. Elle institutionnalise le symbole révolutionnaire : la fête légale des travailleurs devient désormais un jour chômé officiellement. On

l’idée d’un système politique construit par et pour les citoyens. B Des tendances politiques dominées par les radicaux est constituée de conservateurs et de catholiques qui acceptent les principes républicains et qui depuis l’encyclique Rerum Novarum de Léon XIII admettent de participer à la vie politique. ont été très présents dans les gouvernements des années 1890, ils sont très attachés à la défense des valeurs républicaines (laïcité) mais peu enclins à mettre en oeuvre des réformes sociales

c’est la liberté qui opprime et c’est la loi qui affranchit ». En 1864, dans le Syllabus, le pape Pie IX condamne l’idée que l’Église doit « se réconcilier avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne ». En 1891, l’encyclique Rerum Novarum fixe la doctrine sociale de l’Église : à la liberté du marché, elle préfère un système corporatiste d’entente entre patrons et ouvriers. La condamnation religieuse du libéralisme est aussi d’ordre moral. En faisant primer le choix individuel

familial de traitement pour les marins et les inscrits maritimes qui se traduira par un sursalaire de 10 cts / jour / enfant de moins de 10 ans. Puis deux grands courants apparaissent : le courant familialiste catholique issu de l’encyclique rerum novarum du pape Leon XIII en 1891 le courant nataliste républicain avec notamment l’Alliance nationale pour l’accroissement de la population française en 1900 Ces deux courants ont pour conséquence la généralisation des sursalaires familiaux et des

provoquer les mêmes effets, possibilité d’exploitation forte des prolétariats de la planète. Mise en garde de Jean Paul II dans son encyclique « centesimus anus » de 1991, (centième anniversaire d’une autre encyclique du pape Léon XIII en 1891 « rerum novarum » qui dénonçait en pleine révolution industriel l’excès du capitalisme sauvage en rappelant les destination universelles des biens de la terre, la dignité de chaque être humain et la nécessité d’une justice sociale, il rejette les solutions socialistes

société (paysans, agriculteurs, ouvriers, classes moyennes, bourgeoisie par devant l’aristocratie) met en risque celle-ci. L’invention du social : 1.3.1. L’invention de la « question sociale » : L’Église en 1893 à travers les encycliques Rerum Novarum et les patrons se posent la question : qu’est-ce qu’il faut faires des ouvriers ? Où les placer ? Apparaissent alors les premières colonies textiles catalanes qui comportent l’usine, les petites maisons pour les ouvriers, la maison du patron, une

Etat « minimal ») Rôle de l’extension du suffrage + pressions ouvrières à partir des années 1880 (socialisme et syndicalisme [légalisation en 1871 des TU et en 1884 des syndicats en France]) + catholicisme social dans les années 1890 (1891 : Rerum novarum) qui provoquent une intervention nouvelle de l’Etat. Finalement, deux erreurs de Marx alors : avoir cru à la montée des antagonismes de classe du fait de la baisse des salaires : salaires réels ont doublé entre 1850-1900 (le capitalisme (Ford)

main-d'oeuvre stable à l’industrie, légalise les syndicats dès 1865. 2 Catholicisme social : c’est, dans l’Église catholique de la fin du XIXe siècle, la volonté de réformer le système économique et social selon l’esprit de l’Évangile (1891, Rerum Novarum, premier texte de 10 chrétiens naissent en 1886, mais ce mouvement se développe surtout après 1918 en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas puis en France (1919 : Confédération française des travailleurs chrétiens, CFTC, puis Jeunesse ouvrière