Responsabilité Civile Du Dément

empêche la personne de gérer ses biens. En d’autres termes et pour reprendre l’expression du Code civil, une personne atteinte de troubles mentales n’est pas entièrement « saine d’esprit ». Une loi nouvelle du 5 mars 2007, rentrée en vigueur au 1er janvier 2009 est venu apporter une vraie réforme du statut des incapables, désormais appelés personnes protégées, en modifiant cent trente-sept articles du Code civil. Alors qu’avant cette loi, le statut de protection des incapables visait principalement à sauvegarder

c) garde et conscience. La personne démente privée de discernement peut-elle être considérée comme gardien de la chose? La jpce a répondu par la négative en faisant valoir que tant les pouvoirs d'usage que ceux de contrôle et de direction (caractèrisant la garde) ne pouvaient être détenu par une personne en état d'inconscience ou qui ne contrôle pas ces actes du fait de sa démence. On ne pouvait pas lui imputer la presomption de responsabilité de l'article 1384 alinéa 1er. La jpce a évolué

On entend dire que la France vient de réussir un grand coup. Le chef ennemi n’est plus désigné que par des superlatifs, il est devenu le «dément», le «bourreau», le «tyran sanguinaire», quand il n’est pas renvoyé à ses origines de «Bédouin rusé». Les euphémismes sont de mise, on ne dit pas qu’il faut tuer sans remords, mais qu’«il faut assumer ses responsabilités» ; ni qu’on essaie de diminuer le nombre de cadavres, mais qu’on doit procéder «sans casse excessive». Des comparaisons hasardeuses justifient

FICHE 14 : La responsabilité civile La responsabilité civile désigne l’ensemble des règles qui obligent l’auteur d’un dommage causé à autrui à réparer ce préjudice en offrant à la victime une compensation (G. Viney). La responsabilité civile s’oppose à la responsabilité pénale qui vise à sanctionner l’auteur d’une infraction pénale portant atteinte à l’ordre social. Cependant, certains dommages sont constitutifs d’une infraction pénale et peuvent aussi entraîner la responsabilité civile de leur auteur

rénovateur du droit civil français durant la Belle Epoque et auteur du Traité élémentaire de droit civil (1899) dans lequel il a défini la notion de faute comme le « manquement à une obligation préexistante » : M. Planiol, Traité élémentaire de droit civil, T. II, 3e éd., n°947. L’arrêt étudié a été rendu par la 2ème chambre civile de la Cour de cassation, le 28 février 1996 et traite de l’engagement de la responsabilité civile délictuelle d’un mineur

quasi-délits ou, ce que l’on appelle la responsabilité civile délictuelle Le mot responsabilité est apparu tout d’abord en 1783 sous la plume de Necker et n’a fait son entré dans le dictionnaire de l’académie française qu’en 1792. Ensuite, le mot n’a pas séduit immédiatement les juristes puisque bien que consacré par C.civ 1804 aux art.1382 et suivant ; Entre 1806 et 1848 il a été utilisé que 300 fois et principalement pour ce qui est de la responsabilité des notaires. Le terme est utilisé plus

enfant et savoir s’il avait correctement bénéficié des examens médicaux, permettant de déceler cette maladie. Le 13 octobre 2002, elle assigne en responsabilité, Mr X, au vu des résultats de l’expertise, en son propre nom et au nom de l’enfant mineur. La cour d’appel la deboute de ses demandes. Mme X forme alors un pourvoi devant la première chambre civile de la cour de cassation, le 30 octobre 2007. La Cour d’appel estime que selon l’article 1er de la loi du 4 mars 2002, l’action en réparation

Quiquonque cause un dommage a autrui se doit de le réparer. Les juridictions françaises au fil du temps ont ainsi développé plusieurs types de responsabilités afin d’obliger celui qui a causé un dommage quelconque a le réparer. Est ainsi né la responsabilité personnelle. En l’espèce Sophie Garnier est une jeune étudiante en droit. Cette dernière majeure, possède une voiture. Or un soir de tempête malgré une annonce météorologique clémente, le toit de l’abri de jardin de Mme Martineau sa voisine

L’article 1384 alinéa 5 du Code civil dispose que « Les maîtres et les commettants, (sont solidairement responsables) du dommage causé par leurs domestiques et préposés dans les fonctions auxquelles ils les ont employés ». Ainsi la responsabilité du commettant du fait de ses préposés permet à la victime d’obtenir indemnisation d’une personne qui exerce une autorité sur l’auteur du fait dommageable, née le plus souvent d’un contrat de travail. La mise en œuvre de cet article suppose la réunion de

Livre II : Les sources extracontractuelles Il est des engagements qui se forment sans conventions : Titre IV du Livre III du Code civil. Il y a donc bien des obligations de source non contractuelle. Examen des quasi contrats, puis des délits et quasi délits et enfin de l’engagement unilatéral de volonté. Titre 1 : Les quasi-contrats C’est une catégorie dont l’origine est romaine. Les jurisconsultes romains constatèrent qu’il existait à côté des contrats des faits non conventionnels